MILLEPERTUIS. Hypericum Perforatum. Clusiaceæ Hypericaceæ.


Le Millepertuis doit son appellation qualificative
"perforatum" aux nombreuses perforations qui parsèment la surface de ses feuilles, il est aisé de le vérifier lorsqu'on en observe une feuille par transparence.
NOCIVITÉ :
Ingérée exagérément, cette plante n'est pas sans risques car elle amplifie les effets néfastes du soleil chez les chevaux présentant des zones glabres, dépigmentées ou à peau sensible.
PÉRENNITÉ DE LA NOCIVITÉ A L’ÉTAT SEC :
Il perdure bien des contradictions sur ce sujet..., pour certains auteurs, cette plante perdrait environ 80 % de ses effets nocifs après dessiccation, pour d'autres, elle les conserverait.
Dans le doute, il est préférable de se méfier d'un foin fortement colonisé par du Millepertuis afin d'en éviter les désagréments potentiels chez les chevaux à risques.
PARTIES CONCERNÉES :
Feuilles et inflorescences.
EFFET PRINCIPAL :
Photosensibilisant notoire sur les zones dépigmentées (face, balzanes).
Ingérée à fortes doses, cette plante peut, dans de rares cas toutefois, provoquer des œdèmes sporadiques ainsi que des symptômes convulsifs.
MODE D'ACTION PHOTOSENSIBILISANTE :
L'hypéricine, responsables des effets néfastes du soleil, est une substance naturelle issue de la naphtodianthrone présente dans la plante.
Par le biais de l'irrigation épidermique, elle absorbe les rayonnements (IR et UV) du soleil et libère des radicaux libres très réactifs exposant la peau dépigmentée à des brulures cutanées pouvant se révéler graves et longues à soigner.
COMPOSANTS PRINCIPAUX :
Hyperforine (pigment rouge du groupe des anthrones, dont naphtodianthrone, hypéricine, pseudohypéricine, phloroglucinol, xanthones).
Tanins catéchiques.
Carbures sesquiterpéniques, pinène.
Acides phénols, acide caféique, acide chlorogénique.
