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Déchirure du ménisque
Posté le 02/01/2018 à 22h48
Je me suis abîmés le ménisque interne gauche en 2009, j’avais 13 ans. (J’en ai profité pour me faire un ligament croisé)
Opérée en 2011 car les médecins préféraient attendre que mes cartilages de croissance soit ossifiés et voir si il était nécessaire de réparer le ligament croisé. Trop d’instabilité donc opération début 2011.
Pendant l’opération, le médecin a réparé le croisé et suturé le ménisque.
Tout allait bien, récupération normale. Pas de douleurs « parlantes » avant 2016 (j’avais 20 ans). Ça a commencé par de petites douleurs qui ne duraient pas, jamais de chaleurs ou de gonflements significatifs (voire pas du tout). Je ne me suis pas inquiétée outre mesure car ça partait toujours avec un peu de repos, c’était déclenché par un exercice un peu plus intense que la normale. Jusqu’à la rupture du ménique en décembre. Un coup de flexion maximale en mettant du poids sur mon genou (pour passer sous la barrière du champ où était mon poulain). Aïe. Je ne pouvais plus mettre de poids sur ma jambe, plus plier le genou, plus le mettre en extension, n’importe quel mouvement était hyper douloureux et j’avais une vraie gêne mécanique. J’ai eu la chance de pouvoir être opérée rapidement, j’ai eu moins d’une semaine où j’étais complètement bloquée.
À l’opération, le chirurgien a tout tenté, au lieu d’un quart d’heure, il a passé plus d’une heure sur mon genou. Mais le ménisque était trop abîmé et impossible à suturer. Du coup il l’a coupé, il doit me rester entre un tiers et un quart du ménisque interne.
Je suis orientée obstacle dans ma pratique de l’équitation, à la première opération, on ne m’avait conseillé qu’une reprise progressive du sport, éviter les sports avec un mouvement possible de torsion (donc les sports collectifs en général, le ski (jamais pratiqué)). On m’avait conseillé le vélo et la nage (mais il y en a un que je ne me vois pas pratiquer sportivement et l’autre que je n’apprécie pas particulièrement). L’ostéopathe m’a conseillé plusieurs étirements pour que ce soit mes muscles qui amortissent et moins mes articulations et mon dos.
À la deuxième opération. J’ai été directement soulagée, après quelques jours sans pouvoir m’appuyer sur mon genou, j’ai pu commencer à m’appuyer sur mon genou le soir après l’opération. On m’a prévenu que j’avais une prédisposition à l’arthrose, que l’on pourrait envisager des injections d’acide hyaluronique pour aider l’articulation. On m’a déconseillé tout ce qui pourrait entraîner des chocs au niveau de l’articulation, pas trop de vibrations au niveau articulaire. Au revoir la course à pied, je n’aurais jamais un carrière de marathonienne (mais ça ne va pas me manquer). Je ne pratique pas vraiment d’autres sports en dehors de l’équitation donc c’est vrai que je ne me suis pas vraiment inquiétée de la pratique d’autre sport. J’ai ressenti le besoin de changer d’étrier, j’avais des tout bêtes tout légers, pas large. Je suis passée sur des planchers larges et ça m’a fait du bien surtout en reprise de l’équitation après l’opération où j’avais encore des sensibilités. Je pense m’orienter vers étriers un peu plus amortissants que mes Jin stirrup mais je n’arrive pas à me décider pour l’instant.
Même en ne pratiquant pas d’autres sports régulièrement, j’ai toujours été assez active. M’interdire de jouer aux sports collectifs sur la fin de mes études n’a pas toujours été facile. Mais entre s’amuser le temps d’une partie et me faire une nouvelle entorse du genou, le genou a gagné.