Appel aux plus grands nombres d'entre vous!!

Ben malheureusement, c'est partout pareil et pas que dans le cheval. Faire bouger les choses est une bonne idée mais alors comment s'y prendre, là, c'est une autre paire de manches.

Pour faire cours, j'ai collé un procès à mon maître d'apprentissage qui m'a volé de l'argent, me harcelait et passait son temps à me traiter comme une vrai merde.

De plus, mon école qui était au courant de tout ça n'a jamais voulu prendre parti pour moi. Pour finir cette même ecole, traitait vraiment leurs chevaux comme des grosses merde, surtout leurs débourages qui sont à banir et sans parler de leurs chevaux qui ne correspondent plus pour le club ou pour l'élevage qui finissent à la boucherie !

Bref, le monde professionnel du cheval m'a degouter, j'ai tout quitter, je me suis réorientée et je garde le cheval comme passion.

domipac19 en commençant par remotiver ce qui lâche parce qu'ils croient être trop faible et en essayant de sortir de l'idée pré conçu que cela est normal et qu'il faut juste l'accepter, en informant sur ce qui est vraiment

Je n'ai jamais dit que c'était normal et qu'il fallait l'accepter. Par contre, très souvent, on se bat contre des moulins à vent.
Quand j'étais en formation pour le BEES1, la formation était gratuite. Bon on ne se demande pas pourquoi. Par contre, le jour de l'examen, ça ne s'est pas passé tout seul et quand le CTR m'a posé des questions ou demandé des trucs dont je n'étais même pas au courant, il a pris la mouche en me disant "mais quand même, il y a un cahier des charges etc, etc....!". Je lui ai donc répondu que l'on donne les agréments à n'importe qui(c'est une amie de la directrice du club où j'ai fait ma formation qui lui avait donné son agrément, elle me l'a dit elle-même), que mon centre de formation ne me donnait pas les outils adéquates et que lui-même, en tant que CTR, ne s'était même pas donné la peine de venir voir sur place comment se passait la formation. Par contre, pour rigoler et se foutre de moi et/ou me faire payer les querelles de clochers, ben là, il était là. Il en est resté tout coi et il n'a plus su quoi dire mais ce n'est pas pour ça que le club en question en a perdu son agrément ou que qq'un est venu y faire un tour pour voir comment ça se passait en vérité.

Je suppose que tu as voulu dire "Il en est resté tout coi"

Oups, oui. Je corrige de suite. En plus, je ne voulais pas mettre un tréma mais un accent circonflexe. Cela dit, j'avais faux quand même.

Tu sais c'est partout pareil...
Étant stagiaire dans le milieu équin, on est exploiter sur les horaires et les charges de travail vu qu'on est de la main d'?uvre gratuite. Mais quand on y tient on ne lâche pas, on râle ou on change de lieu

Après avoir eu mon bac, j'ai voulu m'orienter dans les chevaux. J'avais trouvé un club dans l'Ain pour me prendre en formation Bap. Ce club était à 2h de chez moi, mais je serai logé sur place. Avant de commencer la formation, j'avais vite fait visiter la structure et fait 1h de cours. Avec moi, il y aurait 2 autres stagiaires en bp et une monitrice. Les gérants s'occupaient juste du boulot administratif, et du commerce des chevaux ( car ils étaient marchand également ).
En arrivant le 1er soir, je me suis retrouvé logé dans un taudis, sans même l'eau potable, et un minuscule chauffage d'appoint. Il faisait un froid polaire. Je devais payer un loyer pour vivre la dedans.
En commençant cette formation, j'ai très vite déchanté.
On faisait les boxs sur copeaux juste 1 fois par semaine. L'odeur d'ammoniaque était horrible en fin de semaine.
La cavalerie ne leur appartenait pas. Ils avaient réussi a vendre des chevaux à des cavaliers du club, la plupart des gamins, qui les laissaient en dp. Ces enfants étaient persuadés d'avoir acheté des cracks de compet alors qu'au final ce n'était que des chevaux tout cassés ou pas adapté à leur niveau.
Nous étions souvent obligé de monter les chevaux dans la journée avant que leur proprio arrive pour qu'ils soient bien épuisé avant leur cour.
J'ai commencé à donner des cours au bout d'1semaine. La monitrice était ma tutrice. Elle m'a juste fait comprendre que le but n'était pas que mes cavaliers évoluent, mais de les faire rire le plus possible et surtout de leur faire croire qu'ils étaient de super cavaliers avec un trop bon niveau.
Ce n'était pas du tout ma vision des choses.
Le gérant faisait également exprès de laisser traîner des choses pour voir si j'allais les ramasser.Il remplissait les abreuvoir de crottins pour voir si j'allais les nettoyer, et pleins de petits coup bas en tout genre. Un jour, il s'apprêtait à vendre un poney, et les client voulait une selle noire. Il m'a donc forcé a teindre une selle marron en noir.
L'événement déclencheur de mon départ a été celui ci:
Je montais un vieux cheval complètement blasé qui ne répondait même plus aux jambes et a la cravache. La monitrice m'a forcé en me hurlant dessus à le castagner à coup de stick pour qu'il avance. Biensur j'ai dit non. Je suis allé au milieu de la carrière, je lui ait laissé le cheval, et je suis partie.
Ce club m'a dégoûté du milieu équestre. Si bien que j'ai cessé de vouloir bosser dans les chevaux.

Idem, j'ai laissé tomber les chevaux...je voulais monter ma pension et créer un élevage de Quarter Horse Fondation.
J'ai été dégoûtée de ce milieu.
Le 1er... je n'étais pas payée en stage, mais je devais payer le logement qu'il me fournissait et j'ai fait les boxes pendant 5 semaines...j'ai aussi eu "la chance" de lui préparer les chevaux pour l'entrainement. C'est tout.
La 2ème, elle prétendait être aux écuries de bonne heure quand les juments arrivaient à terme...j'étais toujours aux écuries avant 7h (et je venais à vélo) et elle, rarement avant 10h. Les clients se plaignaient de l'état des clôtures et que les chevaux n'étaient pas nourris aux granulés (même ceux qui payaient le supplément).
Le 3ème, jamais de bonjour de la part des gérants, ni de l’entraîneur que l'on voyait pourtant tous les jours. Je me suis faite incendiée un jour par leur employée car je n'avais pas mis de couverture à un cheval un jour de pluie...je mets donc une couverture au suivant...je me suis de nouveau faite incendiée parce que j'avais mis une couverture. Elle passait son temps à hurler parce qu'un jour on arrivait pas à charger les 5 jeunes de 3 ans jamais manipulés qui galopaient dans un pré immense, dans le van. Je suis partie au bout de 3 jours.
Je suis heureusement tombée sur les bons...malheureusement les seuls, pour faire mon dossier de BTS. Chez eux je prenais réellement plaisir à bosser, sans prise de tête. Mais ça n'a pas suffit. Les chevaux oui, mais en loisir.

Salut, alors pour ma part j'ai commencé stagiaire à 14 ans dans un élevage : j'ai appris pas mal pour un début mais je j'étais souvent à désherber dans le jardin ou curer les boxes seule... avec des heures pas possibles
Je suis partie dans une écurie de courses c'était mon rêve j'ai été stagiaire apprentie puis salariée. J'y suis resté 6 ans, j'ai galèrer car milieu dur et macho mais je me suis accroché j'ai adoré mais j'ai démissionner pour quelques raisons personnelles, notamment beaucoup d'heures, de gardes la semaine le week-end... pour le smic
Je travaille toujours dans le débourrage pré entraînement de galopeurs mais avec des patrons top, aux 35h pas de gardes ni d'heures supp et en prime j'ai jamais vu des gens aussi respectueux des chevaux.
Je continue d'en faire mon métier c'est un milieu qui dégoute vite j'en connais peu qui continue après les études mais quand on est passionné haha je compte bien continuer :) après je compte pas les différents stage (1 semaine pour tester d'autres choses) et où on m'a traité au plus bas.. dont une ferme équestre ou je gardais des enfants (puis après avoir gueuler je ne gardais plus les enfants mais les chiens lol ) et un club ou la gérante ne faisait que me rabaisser

Bonjour Olliouche,
Effectivement, ce qui se passe dans les formations est inadmissible. J'ai passé mon bac cgeh en alternance. J'ai donc travaillé dans différentes écuries. La seule chose que j'ai appris, c'est curer les boxes. J'ai tout fait sauf monter et apprendre la gestion. En prime, je me faisais traiter comme de la merde avec des 12 heures de travail gratuit d'affilées. Mon responsable de stage fermait sa gueule. Après mon bac , j'ai enchaîné sur un bpjeps. 3 semaines avant les examens, j'ai craqué et tout abandonné. Nous étions 12 au départ. Quand je suis partie nous étions que 4. Je montais moins bien qu'en arrivant au début de ma formation. À part se faire insulter sur le manège pendant les cours, on apprenait rien. Je peux même dire que l'on desaprennait. Notre formateur n'en avait rien à faire de nos plaintes. Bref, je pourrais vous en raconter pendant des heures. Ceci dit je n'ai pas l'intention de laisser ça comme ça.