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La drèche, vous connaissez ?
Posté le 09/10/2018 à 05h58
kaskade
Posté le 09/10/2018 à 05h58
Ce qui est écrit dans le bouquin de l’Alimentation du Cheval » de Roger Wolter, Charles Barré et Philippe Benoît 3ème éd. 2014 :
[ Les drêches fraîches de brasserie ou de distillerie s’altèrent rapidement et il vaut mieux les écarter de la ration du cheval. Sous forme desséchée, elles se rapprochent du son par leur teneur en cellulose, mais elles sont plus riches en matières protéiques ; ces dernières sont de qualité médiocre. En revanche, les drêches peuvent être une source intéressante de vitamines du complexe B.
La difficulté de manipulation de la mélasse en nature a conduit à l’utiliser fréquemment sur des supports cellulosiques tels que le son, les tourteaux de coprah ou de palmiste, la paille, les marcs et même la tourbe. Il y a tout intérêt à choisir des supports ayant une valeur alimentaire acceptable chez le cheval pour qu’ils ne soient pas une cause de réduction de la digestibilité de la ration ; en conséquence les marcs peu digestibles, et surtout la tourbe, sont à éviter. DE plus, la très forte appétence de la mélasse ne saurait être un prétexte pour faire absorber au cheval des matières premières de mauvaise qualité. Mais la mélasse est aussi un liant, améliorant la tenue des granulés, évitant donc les « fines » (poussières) qui sont inappétentes, voire irritantes pour les voies respiratoires du cheval. ]
extrait des pages 211-212