Les tablatures existent sous plusieurs formes en diato, elles codent généralement la touche (désignée par 1,2,3,4,5 etc. en partant du haut) et le sens de soufflet (poussé ou tiré) puisqu'on a deux notes par touche.
Exemple de tablat' (ça doit ressembler à celles de l'harmonica):
J'ai connu un diatoniste qui avait commencé avec des partitions directement, mais c'est assez rare (on travaille souvent plus d'oreille/par tablat' au début).
L'avantage de commencer sur des tablat' pas trop complexes au début c'est qu'on arrive relativement vite à jouer un ou deux airs à danser (mention spéciale à la traditionnelle polka piquée des hannetons) qui même un peu lourds (mais on ne s'en aperçoit pas tout de suite ^^) sont corrects et dansables. L'autre avantage c'est qu'on se repère ensuite à partir des notes/touches de base qu'on a bien enregistré sur ces morceaux là (qui reviennent dans beaucoup de morceaux classiques de ce répertoire).
Pour ce qui est des accords... j'avoue que je ne suis pas très au point, je galère un peu (même si ils sont pré-faits sur le diato, je ne sais plus comment ça fonctionne en chroma), ma main gauche n'est pas fantastique (en même temps, le manque de boulot... ^^').
L'instrument peut jouer aussi: quand je suis passé d'un vieux hohner prêté à mon premier qui était déjà un peu meilleur, j'ai vraiment apprécié (même si j'ai entendu des musiciens meilleurs que moi tirer des sons incroyables d'accordéon identiques à celui que j'avais en prêt).
Ma mère m'a filé les bases quand j'ai décidé de m'y mettre (à 16 ans) et un an plus tard je trouvais des cours collectifs. L'année des débutants on était très nombreux (une bonne dizaine),on voyait un morceau sur 2 ou 3 cours je crois, avec des tablat' .On jouait soit tous en même temps soit en individuel (chacun son tour et/ou on s'isolait un peu partout dans les locaux de l'assoc' pour s’entraîner). Ensuite, en 2ème année, on avait un niveau moyen (6 à 8 personnes en général) et là on apprenait l'oreille (exit les tablatures). En 3ème année, chez les avancés, on travaillait plus les ornementations, la technique...
Par moment c'était dur (8 à 10 accordéons... ça envoie), mais l'avantage c'est qu'on pouvait se fondre un peu dans la masse et qu'on apprenait directement à jouer ensemble.
Ensuite j'ai été en roue libre quelques années avant de me mettre en pause par manque de temps.