Affaissement

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Sgdress

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Affaissement
Posté le 24/06/2009 à 14h07

"il y a les Chevaux tenus, les Chevaux libres et les Chevaux abandonnés" a dit un jour Oliveira à mon professeur.
Ce qu'a remarqué mon professeur dans l'enseignement d'Oliveira c'est qu'il disait sans cesse de ne pas mettre les rênes en guirlandes, pour ne pas abandonner son Cheval.

La justesse est le milieu entre le manque et l'excès, là se trouve la liberté (surveillée) que l'on laisse aux chevaux dans la mise en main ; allant de la verticalité du chanfrein jusqu'à être légerement au delà de cette verticalité (pour ne pas avoir un cheval trop ouvert).
Voilà pourquoi beaucoup de cavaliers pensent avoir un cheval léger avec nuque le point le plus haut alors que le Cheval s'affaisse et casse à la 3ème voire 4ème cervicale. C'est un point important pour moi ainsi que la flexion latérale de la nuque (chère aussi à Oliveira ainsi qu'à mon professeur).
Je mets une photo de mon professeur (à ses débuts) grugé par un enseignement pas tout à fait fidèle à Oliveira.

Je trouve dommage que aujourd'hui on brandisse le mot légereté (surtout des pro) à tout bout de champ alors que la véritable legereté se juge dans l'attitude juste d'un Cheval.
Beaucoup me disent puriste mais je suis navré de peu voir cette attitude conservé


Voici une autre qui correspond beaucoup mieux à l'idéal de mon professeur ainsi qu'à moi même

Louis Fabre avec Orgulhoso

Samsam

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Affaissement
Posté le 24/06/2009 à 19h20


sgdress a écrit le 24/06/2009 à 14h07:
"il y a les Chevaux tenus, les Chevaux libres et les Chevaux abandonnés" a dit un jour Oliveira à mon professeur.
Ce qu'a remarqué mon professeur dans l'enseignement d'Oliveira c'est qu'il disait sans cesse de ne pas mettre les rênes en guirlandes, pour ne pas abandonner son Cheval.

La justesse est le milieu entre le manque et l'excès, là se trouve la liberté (surveillée) que l'on laisse aux chevaux dans la mise en main ; allant de la verticalité du chanfrein jusqu'à être légerement au delà de cette verticalité (pour ne pas avoir un cheval trop ouvert).
Voilà pourquoi beaucoup de cavaliers pensent avoir un cheval léger avec nuque le point le plus haut alors que le Cheval s'affaisse et casse à la 3ème voire 4ème cervicale. C'est un point important pour moi ainsi que la flexion latérale de la nuque (chère aussi à Oliveira ainsi qu'à mon professeur).
Je mets une photo de mon professeur (à ses débuts) grugé par un enseignement pas tout à fait fidèle à Oliveira.

Je trouve dommage que aujourd'hui on brandisse le mot légereté (surtout des pro) à tout bout de champ alors que la véritable legereté se juge dans l'attitude juste d'un Cheval.
Beaucoup me disent puriste mais je suis navré de peu voir cette attitude conservé


Voici une autre qui correspond beaucoup mieux à l'idéal de mon professeur ainsi qu'à moi même

Louis Fabre avec Orgulhoso


Samsam

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Affaissement
Posté le 24/06/2009 à 19h42

C'est très intéressant mais pourriez vous expliciter ce que vous entendez par "rênes en guirlandes"/ "abandonner son Cheval"/ "liberté (surveillée) "/ " légerement au delà de cette verticalité"/ "Cheval s'affaisse et casse à la 3ème voire 4ème cervicale"/ "attitude juste d'un Cheval"






Sgdress

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Posté le 25/06/2009 à 18h14

C’est avec plaisir que je vous répondrai sur certains points.
Le pas est important, le trot est important, le galop est important mais ce qui est le plus important c’est la façon de passer d’une allure à une autre : les transitions.
C’est dans les transitions que l’on dresse les Chevaux. Et cela se fait sur des rênes ajustées . Bien sûr à des moments (battues) les rênes se détendent (le cheval cède) et là nous nous rapprochons d’un idéal (pour moi La Guérinière)
Les rênes en guirlande lachée par la cavalier, le cheval est abandonné…
Extrait de Plaisir Equestre, M. K. HOFBAUER est allé en reprise chez Oliveira :
« Tous ceux qui, jamais, auraient pu prendre au sérieux cette légende créée par des observateurs peu avertis et superficiels, qui ont tendance à tirer des conclusions hâtives de cas isolés et très spéciaux et de les généraliser , comme par exemple un piaffer en descente de main qu’ils n’ont jamais vu autrement que sur des gravures du 18è, et bien ceux là iront vers la grande surprise de leur vie équestre.
Un conseil aux cavaliers désireux de passer un séjour au Picadeiro de Mr Oliveira :ne laissez surtout pas les rênes « en guirlande » , autrement vous risqueriez de vous faire « enguirlander ». Je n’ai jamaais entendu un professeur d’équitation hurler avec tant d’insistance : « Ne laissez pas vos chevaux dans le vide, ajustez vos rênes ! » Evidemment il insiste également sur le contact (tact…) entre la bouche confiante du cheval et la main discrète du cavalier… »
Vous m’avez mis une photo de Talar à l’étude du piaffer. Bien. Les 2 photos de M. Fabre étaient au passage. Voici donc au Piaffer Saporo et M. Fabre :


En suivant M. Oliveira au piaffer


et une au passage (collection privée personnelle) : rênes ajustées

Sur vos 3 dernières gravures, je trouve une certaine « complaisance » du dessinateur… j’imagine la longueur exceptionnelle de l’encolure de ces chevaux…cassant à la 3è ou 4è cervicale (situées entre la 2è et 5è…)

Attitude juste d’un Cheval : attitude du cheval au nature (combat, recherche sexuelle)

Samsam

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Affaissement
Posté le 25/06/2009 à 20h44

Merci !

En effet ne pas confondre rênes en guirlande et descente de main.

En général si le rassembler est amené par la main seule et non par un travail de l'engagement de l'arrière main on peut trouver des cassure à la 3ème cervicale.

Cordialement.

Affaissement
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