Saut en liberté: à partir de quel âge ?

Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'à la réception d'un saut, de préférence haut et mal lancé comme par exemple un poulain impressionné par un drôle de truc soudainement en travers de son chemin, la pression dans les articulations entre les phalanges (boulets entre autres) du cheval est très très élevée. Je n'ai plus les chiffres en tête, mais même sans cavalier, c'est des pressions importantes.

OK, d'eux mêmes ils font de belles cavalcades dans les prés, mais ils ne se réceptionnent pas tant que ça avec une phase où tout le poids est propulsé à grosse vitesse et quasi verticalement sur les antérieurs. Quand ils ruent les pieds sont déjà au sol avant la ruade, et dans leurs cavalcades c'est quand même mieux organisé, au final.

Donc solliciter si fort des cartilages jeunes et encore en croissance, c'est pas mortel, mais pour un cheval qu'on veut ensuite ne pas avoir à soigner pour de l'arthrose à 18 ans, faut se poser la question de l'intérêt. C'est désormais nécessaire pour les concours d'élevage, donc nécessaire pour les éleveurs pro. Mais avant, c'était l'année des 3 ans, le saut en liberté ... Et quand c'est pour vendre, on sait qu'on ne soignera pas le cheval à 18 ans.

Si c'était mon poulain, je ne le ferais pas, et attendrais l'année des 3 voire 4 ans, selon le développement du poulain.
Si tu le fais, tu seras juste "normale" dans le monde actuel qui veut que tout aille vite.

pin_maritime merci pour l'explication très intéressante!

reglissealicia Tu peux commencer à la faire sauter en liberté quand il a deja un peu sauté en liberté...

C'est constructif ca dit donc...!

pin_maritime
Est-ce que faire sauter en liberté régulièrement un cheval durant l'année de ses 2 ans peut expliquer qu'il soit naviculaire à 4 ans ou ce n'est pas si tout un facteur qui pourrait correspondre ?

allowynn faire sauter régulièrement un 2 ans peut expliquer tout un tas de pathologies qui apparaissent avec le temps

Il me semble que cela a été bien argumenté dans le sujet

Un cheval ( quel que soit sa race ) fini sa croissance vers 7 ans, a 2 ans ce sont des bbs! alors si on a envie de jouer avec le feu...il faut pas s’étonner ensuite de récolter ce qu'on a inutilement semé ...

L’intérêt du particulier qui aime et respecte son cheval est de préserver, je ne vois pas a quoi mène de faire juju avec un poulain de 2 ans, alors qui rien dans sa construction n'est terminé!

Mais il y aura toujours des apprentis sorciers et des " impératifs" de vente pour justifier l'injustifiable

Allez voir un peu! tous les équidés a donner/placer, il ny a pas que des vieux loin de la! beaucoup des rebuts
de l’égoïsme/connerie humaine

Mais bien sur chacun fait comme il veut avec son cheval, malheureusement ce n'est pas pour demain l'autorisation de détenir un animal....

allez! un petit croquis qui a été publié maintes fois, peut être qu'il servira a quelqu’un...

bacchetti Merci ! Effectivement, les explications étaient claires.
C'est pour cela que je demandais pour le cas precis du naviculaire observé sur un cheval de 4 ans (j'ai oublié le nom scientifique).

Et la, on ne parle que des chevaux adultes....



[pseudo]allowynn[anatomie pied cheval
Parmi les causes connues, on retrouve par exemple :

Les atteintes de l’os naviculaire : kystes, sclérose, ostéophytes (arthropathie)… Le cheval peut avoir une prédisposition génétique pour ces problèmes osseux.

Une inflammation de la bourse naviculaire, en général secondaire, associée à d’autres lésions primaires.

Une tendinite au niveau du fléchisseur profond dans le pied, favorisée par un travail sur sol profond et des ferrures trop espacées
Atteinte du ligament sésamoïdien distal (desmite)
En général, la boiterie se déclenche au travail. Il existe un certain nombre de facteurs favorisants :

Le sol sur lequel on travaille : trop dur ou trop profond
La ferrure : un cheval avec une pince trop longue a plus de contraintes sur le fléchisseur profond, surtout à l’obstacle, et donc un risque de tendinite plus élevé.
Le travail intensif à l’obstacle, les réceptions mettant l’appareil podotrochéaire rudement à l’épreuve.
Des études sont encore menées pour rechercher les causes de cette maladie et les possibles traitements./pseudo]