floflo91
le fait que le cheval soit dans ses traces ou au delà n'est pas un bon indicateur, en tout cas pas le seul et pas toujours

. Un cheval au dos long n'ira pas forcément dans ses traces mais si ses hanches sont abaissées à minima et qu'il plie bien ses articulations, il engage. Un cheval au dos court peut sembler être dans ses traces alors que son dos est en vacances
L'engagement ultime c'est le piaffer. Air où le cheval n'avance pas d'un centimètre et où son pied se repose exactement dans sa trace en se relevant sans avancer...
L'engagement c'est bien une attitude qui vient de la ceinture abdominale, lorsque le cheval abaisse plus ou moins ses hanches afin que son arrière main effectue un effet de levier par rapport au reste de la tige vertébrale. Un peu comme un effet "hors-bord" : l'arrière s'abaisse, le devant se soulève. en l'occurrence, le devant c'est la base de l'encolure, au niveau du garrot.
Donc un cheval peut très bien aller très au devant de ses traces avec un dos figé et des membres peu fléchis, ce qui revient à faire de grands pas très raides rapides... Ce qui n'a pas grand intérêt et ne permet pas au cheval de bien porter et fonctionner et donc, ne lui permet pas non plus de se porter lui-même et d'avoir un contact léger.
Pas besoin d'aller au piaffer pour avoir de l'engagement. Il suffit que le cheval articule bien son attache dos/bassin, que toutes les articulations des membres antérieurs et postérieurs plient bien harmonieusement (ressorts) et cela simplement dans la réalisation des allures de bases.
un cheval qui engage vraiment s'allège, devient facile à mobiliser en tout sens, et offrent des allures assez constantes.
Il faut t'assurer que le mors ne soit un source de réticence au mouvement en avant.
Les alliages contenant du cuivre provoquent des effets de type électrolyse pas très agréables, parfois même dérangeant. ça peut donner des bouches un peu figée ou artificiellement bavarde.
Le design anatomique peut lui aussi, selon l'adéquation morpho de la bouche / courbure du mors, engendrer des points de pression pas forcément forts mais suffisamment dérangeant pour maintenir le cheval sur la réserve, contrarier son désir d'aller vers l'avant...
Bref, ce qui s'apparente a un mors super conçu pour le confort à priori, peut s'avérer trop présent et distractif. le cheval est donc occupé/figé dans les sensations provoquées par ce type de mors (sensations bizarres, désagréables ou inutiles) alors que l'outil devrait se faire oublier et lui laisser l'esprit libre de se porter en avant puis d'écouter et répondre aux informations données par la main.
A vérifier
