Réaliser son rêve ou faire de grandes études

Moi je te conseillerais de finir tes études, et tu verras après si tu souhaites vraiment travailler dans le monde du cheval plus tard. Tu as la chance d'avoir été accepté dans une université prestigieuse.

Fais tes études la dedans (si ça te plait un minimum bien sur). Et tu seras toujours a temps de faire plus tard des études dans le monde du cheval.

Bravo pour la mention !
Personnellement si j'avais tes capacités je tenterai les études , tu auras peut être un bon travail qui te permettra d'avoir des chevaux plus tard et pour assouvir ta passion.
J'ai fait pareil , études puis chevaux persos. Et maintenant à 31 ans bientôt je me suis lancée en pro dans les chevaux. Je ne regrette rien , j'ai quand même des bagages au cas où ça ne marche pas, et j'ai pu économiser pour investir dans des écuries, ce qui aurait été plus compliqué il y a 12 ou 13 ans.

Mais personne ne doit t'orienter sur tes choix. Il faut penser le pour et le contre et écouter ton cœur. Et être sûre de la vie que tu veux mener plus tard. En sachant que tout est tjs possible !

wakandu83 merci beaucoup, je sais que j'ai une opportunité en or et beaucoup aimerait être à ma place, mais la vérité est que je ne suis pas seule, j'ai aussi mon copain qui pèse dans la balance. Je sais bien que faire des études c'est bien mais je ne fais ça que par rapport à mes parents car il fallait que j'ai un second plan, et j'ai envie d'être heureuse surtout .

Je rejoins à 100% les conseils de wakandu83, c'est exactement ça !

Rien n'est impossible et ce n'est pas parce qu'on s'oriente dans quelque chose que l'on est obligé de rester dans cette direction toute sa vie... J'ai fait 3 ans d'études dans une branche après mon bac pour au final me réorienter complètement et je ne regrette rien ^^

Dans ton cas je te conseillerais de continuer tes études, il sera toujours temps de changer plus tard si vraiment le travail dans le monde du cheval t'appelle (et tu auras toutes les clés en main pour changer de nouveau si tu te rends compte que finalement ça n'est pas fait pour toi !)
Alors que le contraire pourrait être plus compliqué (bien que faisable tout de même)

Dans tous les cas l'important est de faire quelque chose qui te plait (on ne vit pas pour ses parents) alors prends le temps de peser les pour et les contre, sans oublier d'écouter ce que te dis ton intuition

Pars en Angleterre, profites!! c'est un super pays
Tu es jeune, vas découvrir d'autres cultures, d'autres pays, cela ouvrira tes perpectives!

Ton copain, s'il t'aime, devrait bien comprendre que les études sont hyper importantes pour la suite, qu'elles qu'elles soient, en France ou pas. Il fait quoi lui? S'il ne le comprend pas, c'est pas le bon (ça parait dur comme cela mais quand je me suis mis avec mon conjoint, il est ensuite parti 6 mois à l'étranger, ce qui ne nous a pas empêché de rester ensemble et on y est toujours... et si l'un de nous doit partir x semaines pour le boulot, aucun soucis, priorité à l'épanouissement de l'autre!)

Les études "premières" (celles qu'on fait à 20ans) ne sont pas un fossé dans lequel on s'enterre. J'ai un diplôme de génie chimique (conception de raffineries, procédés pour l'agro-alimentaire, etc), et actuellement je fais de la logistique internationale dans l'aéronautique... aucun rapport!!
Tu auras bien le temps plus tard de bifurquer si jamais tu te découvres des envies inconnues actuellement, ou même bifurquer vers les chevaux une fois bien installée dans la vie.
Mais un bon salaire, cela aide à acheter une maison, un cheval, voyager, découvrir ce qu'on aime VRAIMENT.

fdeavux
L'amour est important dans la vie, mais il ne doit pas empêcher de se réaliser. Si cet amour est sincère alors la distance, même si elle est difficile à vivre, ne sera pas un obstacle. (avec mon mari, on a eu une relation à distance pendant 3 ans. Je connais bien).

Pour les études, on bouge. Et si tu bosses dans le cheval, tu bougeras aussi. Les bons stages ne seront pas forcément chez toi.

Les études sont une ouverture au monde, on évolue beaucoup pendant cette période, d'autant plus lorsque l'on fait ses études à l'étranger.

Tout ça pour dire qu'il n'y a que toi qui peut faire le choix du type d'études que tu veux faire. Mais faire ce choix vis à vis d'un copain, est à mon sens, un risque important de se tromper dans ce choix.

Et puis dans le contexte actuel, cette opportunité à l'étranger va te faire gagner gros quand tu chercheras du boulot !! C'est une vraie chance quand on voit la galère que c'est de nos jours. Tu ne pourras pas vivre d'amour et d'eau fraîche comme on dit donc le copain, oui c'est sûr c'est pas évident mais je ferais passer ton intérêt d'abord, tu as toute la vie devant toi pour expérimenter des choses et te poser avec quelqu'un sur la durée.

fdeavux Travailler dans le monde du cheval, mais surtout en vivre, c’est trèèès compliqué. .J’ai une connaissance qui a fait ses études dans ce milieu, a l’heure actuelle elle enchaîne des petits boulots, car elle n’a pas réussi à trouver de boulot dans le monde du cheval.

J’ai moi même fait de longues études, j’ai préféré garder l’equitation comme un loisir (et faire un job qui permet de financer correctement ce loisir), plutôt que de bosser dans le monde du cheval et en être dégoûté.

Si ça peut t'aider.... J'étais comme toi, mention très bien au bas S, partie finalement en prepa. Un jour, au bout du rouleau niveau fatigue et stress (c'est la prepa hein, je dis pas que ça va t'arriver) je suis allé chez ma psy et je lui ai dit que j'aurai préféré faire tout sauf ça, que j'aurai du devenir artiste parce que j'aime ça. Elle m'a regardée droit dans les yeux et m'a répondu que des artistes, elle en voit 10 fois plus dans son bureau toute les semaines. Que le métier était tellement dur à cause de la concurrence qu'ils étaient en moyenne bien plus malheureux.

On a souvent l'impression que c'est mieux ailleurs, que suivre ses rêves rend heureux. Malheureusement ce n'est pas souvent le cas. Finalement, je suis bien contente de pas être partie en art, je vais avoir un emploi stable qui me permet de continuer à dessiner sans stress. Tu 'as plus qu'à transposer à l'équitation,les deux milieux étant bouchés et difficiles !

Concernant ton copain, je rejoins au dessus, une relation à distance ça se fait. Ne te freine pas pour ça je trouve ça dommage.... Même si c'est difficile. Je voulais aussi partir à l'étranger pour deux ans, puis finalement j'ai changé d'avis en partie à cause de mon copain. Je vais quand. Même partir 6 mois ou 1 an ce qui est non négligeable ! Dans ton cas, demande toi si le fait d'être loin va ruiner ta scolarité, parce que ça srmert à rien de partir et de finir en dépression à ne plus sortir de son lit parce que tu te sens trop mal et seule. Si oui, peut-être qu'il faut envisager de rester, ou partir moins longtemps (c'était mon cas). Sinon, ne réfléchis pas et foncé !

Bonjour,

Comme les autres, je te conseille de poursuivre tes études.

Comme toi, j'ai beaucoup hésité mais mes parents ne m'ont pas laissé le choix !
Après un master, j'ai passé ma licence d'inséminateur équin et j'ai travaillé dans des élevages/haras. Payée au SMIC, avec plus ou moins d'avantages, mais surtout une grande précarité d'emploi ... et parfois des patrons affreux et durs. Ça a fini par me convaincre que je n'allais pas faire ça toute ma vie !
Je suis donc devenue prof en lycée agricole, parce que j'avais de l'expérience en élevage, mais surtout des études derrière moi.
Aujourd'hui, j'ai des horaires cool, un salaire correct à la fin du mois, une stabilité d'emploi. J'ai dailleurs le temps (et l'argent !!) d'avoir mon petit élevage en parallèle.
Un jour, j'aurai ma ferme et mon écurie, c'est certain, mais le projet sera mûrement réfléchi.

himaliae je suis désolée, ca n’a rien à voir avec le sujet, mais tu pourrais m’en dire plus sur ton boulot dans la logistique dans l’aéronautique ? en mp si tu préfères, et si ca ne t´embete pas bien sur !

Sinon pour l’auteur : moi aussi j’ai eu mon bac S avec mention très bien, mais à part les chevaux, bah rien ne me plaisait. Ma mère m’a poussée en école d’ingé, et clairement j’ai beaucoup de mal psychologiquement, ca ne me plait pas, j’en ai marre (j’ai d’ailleurs pris une année de césure parce que j’étais trop à bout pour continuer), mais pourtant je fais tout pour terminer, parce qu’un diplome de secours c’est indispensable quand tu veux travailler dans une filière compliquée comme celle du cheval. D’ailleurs je ne travaillerai probablement pas dans ce milieu, mais faute de savoir quoi faire, je vais commencer par finir mes études actuelles. Donc écoute tes parents, ais un premier diplome (de préférence dans une filière qui te plait un minimum), et vois ensuite si tu en fais quelque chose ou non. Mais ce sera toujours ca de pris pour la suite.

Pour ce qui est de bosser dans le milieu du cheval, je ne peux que te conseiller de te renseigner un maximum et surtout expérimenter ce que c’est. Je suis allée bosser 2 mois en angleterre l’été dernier, je pensais savoir à quoi m’attendre, bah clairement non. 10h par jour avec 2x15 minutes de pause pour les repas, toujours debout/à marcher, payé 3 fois rien, parfois traité comme de la merde, tu te fais gueuler dessus sans raison... et clairement vu mes patrons et les filles avec qui je bossais je pense que j’étais pas du tout à plaindre ! Mais que ce soit psychologiquement (j’aime pas recevoir des ordres haha) ou physiquement, je ne pourrais pas faire ca toute ma vie. Donc réfléchis bien, ne te ferme aucune porte, assure tes arrières avec un diplome, et si une fois tes études finies, bosser avec les chevaux te tente toujours autant, alors fonce

fdeavux j’ai arrêté 10 ans l’équitation pour faire mes études de vétérinaire. Je me suis acheté mon premier cheval il y a bientôt un an. Et même en changeant d’avis, il est plus simple de se faire embaucher dans une écurie a 30 ans que de reprendre de bonnes études après 10 ans loin des bancs de l’école.

Mais c’est quand même plus agréable d’être du côté du patron/propriétaire/éleveur/vétérinaire que du côté cavalier (qui n’a pas complètement le choix sur ses montures le plus souvent)/moniteur/soigneur. Bref l’argent ça ouvre tellement de possibilités... si un jour tu te blesses (parce que à faire un métier physique 40 ans c’est pas impossible loin de la) et que t’as rien d’autre... si un jour tu veux une famille et leur offrir un certain confort...

Le rêve ne me lâche pas vraiment d'ailleurs, j’ai toujours envie de faire plus de cheval, mais il a un peu changé : maintenant j’aimerais bien bosser à mi temps ou un peu étalé et avoir quelques chevaux à moi que j’aurais le temps de monter et faire un ou deux concours par mois. Bref le confort. Par contre je ne rêve plus trop d’être obligée de monter des carnes ou des chevaux avec qui je m’entends pas pour pouvoir manger des pâtes et de passer ma semaine sur la route à l’aube pour aller en concours tout en ayant la pression de faire des bons résultats pour les propriétaires derrière, ou pire devoir faire de l’enseignement tout l’hiver plantée dans un manège.

J'étais dans le même cas que toi. Sous la pression familiale, j'ai fait des études. Prépa, une bonne école, etc. Aujourd'hui mes études et mon diplôme sont un beau filet de sécurité. Ce sont également des bases solides en termes de rigueur, méthodes de travail, etc.
Je me suis réorientée & émancipée à la fin de mes études. J'avais 24 ans. C'est faisable mais il faut s'y consacrer à 1000%. Rattraper des résultats que d'autres ont parce qu'ils sont dans le milieu depuis toujours ou presque. Ceci dit, au fur et à mesure je me rends compte que très peu de gens ont vraiment la persévérance & la force de travail pour percer. Mes parents m'avaient découragée parce que "c'est un métier difficile" (c'est vrai), & que selon eux je passerais ma vie "dans le crottin" (c'est pas faux non plus !). Ceci-dit, aujourd'hui je suis épanouie dans ma vie, dans mon travail, je passe mes journées (certes aussi longues soient-elles) dans le plein air, le soir je suis souvent fatiguée mais je m'arrête une minute regarder 19 de nos juments galoper dans 25 hectares d'un seul tenant de prairie qu'il a fallu clôturer en plus des 150 autres hectares & parcs à entretenir, des 80 chevaux à soigner au quotidien, des chevaux à l'entraînement, des écuries à entretenir.... et je ne regrette pas une seule seconde. Le monde de la compétition est dur aussi, une victoire est le sommet de l'iceberg et la photo qui trône dans le salon avec la coupe, les belles photos sur Facebook... et en dessous il y a les heures de travail, les échecs, la fatigue, les doutes,...... Là non plus je ne regrette pas une seule seconde.
Ce qu'il faut pour réussir dans le cheval c'est avant tout travailler, et trouver une écurie sérieuse qui se préoccupe du bien être équin - espace, congénères, fourrage. S'entendre avec ses collègues. Communiquer.