Je vais compléter ma réponse, je sortais du boulot à 00h10 lol !
C'est la première fois que je suis confrontée à ce genre de pathologie. J'ai encore beaucoup à apprendre et au départ... C'était galère. Des le départ elle n'a jamais bien été longee à droite. Pourtant les longues rênes c'était OK, la liberté OK... Bref, plus le temps est passé plus elle a développé une sorte de sensibilité psychologique vis à vis du côté droit. Elle ressent et entend bien, mais elle me donne vraiment la sensation que sans la vue, elle ne maîtrise plus du tout son environnement.
Aujourd'hui on a fait une balade en main (la 6em !? Depuis le début de l'année) et comme j'ai un cheval diesel il a fallut la redresser et la mettre bien en avant pendant un kilomètre. Et ce premier kilomètre, elle cherchait sans arrêt à regarder à droite. Au moment où elle a compris qu'on partait en balade et qu'elle a su se repérer, elle était de nouveau droite, bien en avant, qui engagé plus a droite qu'à gauche mais très très léger.
L'idée de monter, c'est vraiment pour compléter ce travail en main et à pied (equifeel, deux pistes à l'épaule, balades,...) et ce qui est conseillé ++ par les 4 pros qui nous suivent. Mais pour respecter la sensibilité de la jument, le bac a sable et le manège sont à proscrire. Ça tombe bien j'ai rien de tout ça et moi je suis cavalière d'extérieur !
Ça nous permettrait de la remuscler, de bosser correctement la rectitude, de développer les trois allures et la régularité des allures.
Mais la monte ce sera une autre étape. Cette année j'ai vraiment décidé qu'on ferait de l'extérieur uniquement (après 5 ans à se dire qu'on fera du dressage, puis de l'obstacle, puis que du TAP/equifeel/spectacle...), parce que c'est ce que je pratique depuis 8 ans, que je maîtrise ça mieux que jamais et que ça développe vachement la polyvalente, l'autonomie et la réflexion de la bestiole. Du coup, pour l'instant on découpe les étapes :
- ON COMMENCE À PIED !
On bosse la mise en avant, le confort et la sensibilité psychologique de la bête. S'éloigner des potes c'est encore difficile (même si ça va mieux) et l'idée c'est vraiment que ça devienne naturel et normal. La marche à l'épaule, donc, et du coup, la maîtrise du pas,voire du trot mais surtout la conscience d'elle même et de son environnement.
Approche, apprentissage et maîtrise des différents elements/obstacles comme les fossés, les ruisseaux, les troncs, les tas de branches, les arbres serrés et/ou très bas. Bref les difficultés d'un terrain varié.
Plus physique, travailler la musculature sans le poids humain. Faire 450m de D+ avec un % sympathique ça crève. Et tant qu'elle sera en surpoid et pas au top de sa forme dans ses sabots, je ne veux pas lui imposer ce que je suis !
- ON POURSUIVRA MONTÉ :
On fera exactement les mêmes choses à cheval qu'à pied finalement, mais la difficulté c'est que je suis sur la bestiole donc je suis un poids en plus, elle va me percevoir différemment et comme elle est très très très péteuse, elle devra apprendre à être téméraire. On va pouvoir plus facilement aborder les trois allures, plus longuement aussi (parce que bon, mon cardio c'est pas la folie
) mais du coup, compléter et appuyer les exercices de mise en avant, de musculation et de rectitude.
Cette année j'essaie de sortir MINIMUM 2x/semaine en extérieur et faire entre 8 et 15km. La régularité des sorties et la diversité ne devraient que la conforter dans l'idée que bah... C'est pas si désagréable de sortir, et lui apprendre plus facilement à percevoir son environnement.
Je ne sais pas si je suis claire du coup
mais
couagga, si m'as ainsi bien suivie, tu pourras en conclure que monter serait une aide pour développer tout cela et pallier à la pathologie (du moins aux symptômes de la pathologie) mais que ce ne sera qu'une étape finale au bout d'un travail très long et très régulier.