Il y a une vieille croyance qui dit qu’un cheval qui pile c’est un cheval mal amené sur l’obstacle. Mais un cheval qui dérobe est un cheval qui a été mal amené sur l’obstacle et dont le cavalier a laissé une porte de sortie à droite ou à gauche. Ces gens là pensent que le refus est mieux parce qu’au moins le cheval reste dans un hypothétique couloir des rênes. Et qu’il suffit de cravacher un coup le cul pour lui faire passer l’envie d’hésiter devant la barre...
Sauf qu’en pratique : un refus ou une dérobade est une défense. Certains chevaux vont préférer une défense plutôt qu’une autre.
Mais généralement ça provient d’un manque d’équilibre, du compas des postérieurs ouvert, d’un cheval tordu qui perd un postérieur de sous la masse, un mauvais galop... ce qui conduit à une mauvaise distance. Le cheval au lieu de se mettre à l’effort préfère s’arrêter ou passer à côté en fonction de ce qu’il peut faire en urgence !
Il faut toujours rechercher la meilleure parobole possible et donc le meilleur équilibre, la meilleure fermeture des postérieurs, la meilleure rectitude et énergie pour obtenir une belle parabole. Qu’on soit un peu loin ou un peu près (sans exagérer non plus) n’est pas important. Si le cheval est assis, droit et avant, le saut ne le mettra pas à l’effort et la parabole au dessus de l’obstacle sera respectée. Après plus on s’améliore, plus on gagne en précision sur la distance.
En gros c’est un discours de mauvais cavaliers