Quand on travaille seul, plus que jamais à mon sens, il faut d’abord analyser les disponibilités de sa monture pour savoir quels sont les exercices les plus appropriés pour être utile à la progression du cheval.
Ce qui implique donc de savoir quels sont les effets gymnastiques de chaque exercices.
Ensuite, c'est "juste" de la cuisine en utilisant les multiples exercices, allures et tracés à disposition
Par exemple, si le cheval manque de rectitude, on optera plus pour une série d’exercices de déplacements latéraux ou de rééquilibrage sur le cercle. Si le cheval manque de réactivité, on optera pour des enchainements de tracés, des transitions… etc... A chaque besoin, un programme.
Le plat du jour sera en fonction du stade de travail et des disponibilités du jour. Sachant qu’il faut toujours respecter une progression des le niveau d’effort. Donc on commence par une phase d’échauffement doux au pas pour mobiliser le cheval latéralement, longitudinalement, le décontracter, qui devrait durer au moins 10 à 20 min…, puis un échauffement progressif au trot. Le galop n’est pas une obligation. Ensuite, on attaque les choses plus sérieuses, les efforts plus intenses, les nouveautés que ce soit au pas, au trot ou au galop.
En général, il est bon de finir la séance en revenant à des efforts moindres, des étirements, au trot léger et au pas avant de mettre pied à terre, voire marcher encore un peu une fois descendu pour que le cheval puisse bien se relâcher musculairement et avoir une respiration apaisée.
La combinaison des exercices, des allures et des tracés dépend vraiment du niveau du cheval, de son profil physique et mental, des objectifs du jour et des objectifs à moyen terme.
Je ne parle ici bien sûr que de travail sur le plat
