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Voir son cheval avec le confinement
Posté le 20/03/2020 à 17h47
On tourne à une centaine de décès par jour.
Aux infos, des personnels d'hôpitaux aux visages floutés qui chialent en avouant qu'ils sont contraints par la nécessité de laisser mourir des gens, parce que l'épidémie se répand trop vite et que les moyens manquent.
Ceux qui meurent, meurent seuls. En Italie, les camions de l'armée chargent les cercueils et les amènent direct au crématorium. En France, c'est sac plastique désinfecté, cercueil direct et crémation. Sans que les proches ne soient là.
Mais, vous avez raison, fuck les flics... De toute façon, par chez vous, il n'y en a pas beaucoup, les chances de vous faire gauler sont minimes. Et le plus important, c'est quand même que vous alliez voir Pompom en échappant à l'amende.
Chacun son sens des priorités et son civisme (ou absence de civisme).
Une élève de la classe de ma fille est positive et malade pour de vrai. Peut-être que ma fille l'a, mais on ne peut pas la tester, il n'y a pas assez de tests. Alors tant qu'elle n'a pas de symptômes, on croise les doigts et elle reste enfermée. Elle est chez son père, lequel est prof avec, aussi, un cas avéré dans l'une de ses classes de terminale. Tous les deux pètent la forme. Pour le moment. Mais, ils ne sortent pas. Par respect des autres.
Alors, merde de merde... RESTEZ CHEZ VOUS !