Sous un jugement hâtif se cache un cheval en or

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Clem2402

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Sous un jugement hâtif se cache un cheval en or
Posté le 22/04/2020 à 20h56

Bonsoir !

Ce post a pour but de raconter les belles surprises que nous avons tous eu dans notre vie équestre. Par ce qu'avouons le : ça nous est arrivé à tous de mal juger un cheval et d'avoir une belle surprise par la suite.

Je raconte la mienne: ça s'est passé en 2016 dans une écurie en Pologne. J'étais là bas en Erasmus et j'avais envie de continuer à monter à cheval. J'avais trouvé cette écurie sympa et après avoir fait un cours d'essai j'y étais restée.
Un jour on me propose de monter un hongre qui s'appelle Ignac en me disant qu'il était très sympa et qu'il dressait bien. Bon pourquoi pas ? Je fais une séance de plat avec lui mais bon je le trouvais trop mou et je n'avais pas spécialement envie de le reprendre. Pourtant une de mes monitrices insistait pour que je le monte. Heureusement que je l'ai écouté parce qu'au bout de quelques séances j'ai découvert qu'en fait Ignac était un cheval intelligent et réactif. Simplement il avait besoin d'un cavalier qui saurait le stimuler et qui lui proposerait des exercices intéressants.
A partir de ce moment là on a formé une super équipe : on a dressé, sauté et on a aussi fait de supers sorties en extérieur. Il a été mon compagnon pendant cette année à l'étranger et je sais que je ne retrouverai jamais une relation comme ça avec un autre cheval.



Domipac19

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Sous un jugement hâtif se cache un cheval en or
Posté le 22/04/2020 à 23h11

Moi, je vais parler de Mirfak.
Quand je l'ai vu la première fois, il ne me faisait pas du tout envie. On était en cours de saut et je ne le montais pas, heureusement. Il était arrivé au club peu de temps auparavant et manquait cruellement de travail dans le bon sens.
bref, mono nous avait mis une ligne et on devait travailler là-dessus. Quand j'ai vu ce cheval-là, mais burk, quoi. Un machin pas spécialement joli, un peu gringalet et sans freins. Mais sans frein du tout et si on touche aux rênes, ben c'est pire. je voyais sa cavalière qui faisait ce qu'elle pouvait et pas si mal, ma foi. A un moment, dans la dernière partie où il y avait une foulée, elle a touché aux rênes pour le reprendre un peu parce que ça allait trop vite, ben ça n'a pas manqué, lui, il est parti et il a fait in out dans le truc. Ouatch, quoi. Elle, elle ne s'en émeut pas, elle revient et ça se passe bien, vite, mais bien.
Bon, la séance se termine, on rentre aux écuries et je regarde le nom de cet animal qui ne me plait pas du tout et là, non mais le nom moche, quoi, Mirfak, pfff. Bon, c'était l'été donc je ne revient pas avant septembre et je ne me pose pas trop de questions si ce n'est que je ne me réjouis pas à l'idée de le monter. Un bon point cependant, il est anglo et j'adore les anglos mais bon, ça ne fait pas tout.
C'est la rentrée et à la 2 ou 3ème séance, paf, je monte Mirfak et on plate. Je ne suis pas ravie, le souvenir de la séance de saut est très présent dans ma mémoire. Ma foi, je fais au mieux, je ne touche pas trop mes rênes, le cheval s'enferme tout seul donc il faut mettre un peu plus de jambes mais c'est un peu contradictoire avec Mirfak qui, du fait de son manque de bon travail, confond un peu tout. Ceci dit, j'ai eu du plaisir, il est remonté dans mon estime. Qq temps plus tard, sur une autre séance de plat, je le remonte. Là, c'est l'éclate totale, le cheval est top, ça y est, je l'aime bien. Vive les anglos.
La semaine suivante, l'affiche des inscriptions pour un cso au club parait, je tente Mirfak alors que je n'ai jamais sauter avec. Vu que j'ai la main un peu dure, c'est un cheval qui peut me convenir parce qu'il va fort, avec bcp d'allant. On se classe sur la club2.
Et ce sera le début d'une grande aventure qui durera 4 saisons dans les 3 disciplines et se conclura par 2 titres de champions de Corrèze en CCE club3 en 2015 et club2 en 2018.

Guimsly

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Sous un jugement hâtif se cache un cheval en or
Posté le 22/04/2020 à 23h12

La mienne fait poney des prés... quand j’allais en concours avec, les gens me regardaient bizarrement...

Puis ils la voyaient en action et là, ce n'était Plus la même

Un chat sur les barres, 125/130 sans soucis...

Je l’avais prêté à mon mono Pr le championnat de France des enseignants, on a bien rigolé !
Ou alors, à un championnat de France en Hunter, où le tour commençait à 115/milieu à 120/ fin à 125, avec des distances immeeeeeeeeenses... on fait partie des 3 SF dans tous les contrats !

Un poney en or !

Tangram

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Posté le 23/04/2020 à 08h13

Quand j'étais gamine, genre 14 ans, il y avait cette jument grise pas très jolie qui avait le même âge que moi.
C'était Sheika
Elle avait une encolure assez grêle avec des numéros au fer dessus, une coupe de chèvre un peu... C'était une arabe shagya qu'on m'a dit. C'était sûrement vrai, mais elle présentait comme rien.
Surtout elle avait un caractère de merde, interdit de passer derrière elle avec un autre cheval, elle lattait direct, et elle visait bien.
Elle mordait au sanglage aussi, et montée elle treuillait allègrement et trouvait toujours moyen de jeter un cavalier qui ne lui convenait pas.
Je l'avais vue en action quelques fois en cours et franchement j'appréhendais, et un jour.. Ce fut mon tour de l'avoir en cours particulier...
Je me souviendrai toujours, c'est le mono qui est allé la chercher en stabule, parce que ça lui arrivait de faire cavaler les gens et de pas se laisser chopper...
Quand il l'a attachée à la barre, j'étais là avec ma boîte de brosses en main, et cette jument s'est redressée de tout son m50, et elle m'a toisée de haut en bas... J'ai jamais vu un autre cheval regarder quelqu'un comme ça, elle évaluait clairement la gamine devant elle...
J'ai brossé, évité quelques coups de dents et je suis partie au manège.

Cette jument a été une révélation, un des chevaux les plus formidable que j'ai pu monter, elle était réactive, elle savait faire quand on lui demandait bien, et pouvait pardonner quand elle voyait que j'étais un peu perdue...j'ai compris qu'en fait sous la carapace de jument pénible, y'avait une super alliée qui m'a permise de réaliser beaucoup de choses...
J'ignore totalement pourquoi ça se passait aussi mal avec d'autres gens, et pourquoi elle ne m'a jamais fait la moindre crasse, je l'ai beaucoup montée pendant quelques années et je n'ai que de bons souvenirs avec elle. Je pense qu'elle avait juste ses têtes en fait, les quelques personnes avec qui elle avait de la bonne volonté et les autres dont elle voulait se débarrasser...

Lucyxc

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Posté le 23/04/2020 à 08h28

Alors je vais rendre hommage à ma jument, endormie depuis juillet 2019.....

Quand je l'ai connu la première fois c'était une jument agressive, molle et têtue...

Comme c'était le seul cheval que je pouvais me permettre (proposition avec pension inedite) je me suis lancée.

Une année de terreur pour la monter avec rodéo, morsure et charge dans le pré. Je la détestais.... Puis j'ai commencé à lire ce qu'étais l'éthologie, comprendre le cheval et au bout de quelques mois.... J'ai découvert des côtés de ma jument: manque de confiance en l'homme et en elle, incomprise....

Plus le temps passait,plus je comprenais son fonctionnement et j'ai eu pendant 5ans un cheval d'une gentillesse infinie, d'un fort caractère mais surtout un pilier... Elle m'a tout donné, tout appris et une fois la confiance passée j'ai pu lui apprendre à dépasser ses peurs...

Bien que non affectueuse, elle était d'une grande jalousie. Bien que non démonstrative, elle était d'un amour sans limite ...

Paix à son âme.



Domino224

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Posté le 23/04/2020 à 08h30

J'ai connu ça, avec un poney arrivé dans mon club il y a 15ans maintenant. Un gros poney, qui avait plus une allure de cheval de combat que de poney de club à l'époque. Et alors ce poney, une fois qu'on le démarrait et bah on ne l'arretait plus. Le premier cours il avait foncé dans un autre poney en diagonale tellement il accélérait et n'écoutait pas. Je redoutais de tomber sur lui, et puis un jour je l'ai eu en cours de saut... et ça a été une catastrophe, impossible à guider ou à ralentir, une fois parti c'était terminé. Ma monitrice m'a laissée souffler quelques semaines, puis un jour elle me l'a donné en balade, et ça s'est merveilleusement bien passé. Elle a commencé à me le mettre toutes les semaines. Et au fur et à mesure, j'ai découvert poney au grand coeur. Poney qui avait besoin de connaitre son cavalier pour lui faire confiance et l'écouter, mais une fois ça passé, il était passe-partout. Quelques mois après, c'est le seul de tous les poneys du cours (même les bons pépères qui ne bougent pas une oreille) à ne pas partir en freestyle quand des biches débarquent sur notre parcours de cross. Ce poney ça a vraiment été mon gros coup de coeur

Poncha0

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Posté le 23/04/2020 à 09h26

Un poney (ou "double poney") de club qui m'a marqué. Sa spécialité c'était de s'arrêter brusquement au trot au galop et baisser la tête. Un jour mon moniteur me l'a mis et ça n'a pas manqué, je suis passé devant et comme je suis tombée vraiment face contre le sol la visière de ma bombe m'a tapé dans le nez. Heureusement pas de casse, mais gros bleu pendant une semaine, j'avais un peu peur de ce poney. Et en fait, en le remontant, je suis tombée sous le charme Alors oui, parfois il me faisait tomber, mais j'avais appris à le connaître, et je savais rien qu'en le sortant du box s'il était d'humeur coquine ou pas ^^ Aujourd'hui il est parti à la retraite et je ne monte plus à double poney, mais ce sera toujours un de mes coups de cœur

Reineloutre

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Posté le 24/04/2020 à 17h42

Alors pour ma part, c'est une ponette de club. Je montais depuis quelques années, j'avais mon galop 4 et je n'avais pas forcément de poney " chouchou ".

Jusqu'au jour où arrive une ponette pie noir nommée " Sissi ". Mon moniteur me l'attribue pour le cours, je vais donc à sa rencontre et là, l'horreur! Je la trouvais vraiment pas jolie, toute fine avec un ventre énorme! Et en plus, pas du tout aimable au box, elle couche les oreilles, cherche à mordre et paraît super vicieuse. Ancienne poulinière (sa fille était fraîchement débourrée au club et son dernier poulain devant avoir un an) donc plus vraiment l'habitude de travailler.

Bref, je prends sur moi, de toute façon ça ne pouvait me faire que du bien de monter un nouveau poney. À la monte, jument têtue qui n'écoute pas, ne sais pas faire grand chose (dû à son manque de travail), molle de chez molle. En clair, j'ai galeré pendant touuuut le cours. Elle n'était monté que pendant les cours de plat pour la remettre en route tranquillement, et comme j'étais la seule à ne jamais quemander tel ou tel poney et que personne ne voulait monter " la grosse qui n'avance pas " et bien c'est moi qui la montait chaque cours de plat. Et j'avais fini par m'y habituer à cette grosse dondon molle et mal aimable. J'en étais même arrivé à l'apprécier, au fil du temps on progressait ensemble et j'étais contente de la monter

Puis un beau jour, cours de saut, qui je monte? Mademoiselle Sissi! Bon clairement, j'étais dégoûtée. J'adorais les cours de saut alors forcément, telle que je la connaissais, ça ne m'enchantait pas même si je l'aimais bien. Vous vous doutez bien de ce qui c'est passé. Lors de ce cours, la jument s'est révélée! Super active, à l'écoute et avec un super coup de saut (gros passage de dos, j'ai failli volé pleins de fois). Il a fallu ce cours pour que je tombe définitivement amoureuse d'elle. Du coup mon moniteur me l'attribuait à chaque cours (pendant que les autres étaient dégoutés parce que bah oui maintenant la jument les intéresse, ils veulent tous la monter) et m'a proposé de faire mon tout premier concours de cso avec elle. J'ai accepté. C'était la folie, j'étais en amour. Elle m'aura offert 4 belles années de concours avant de prendre une retraite plus que méritée.

Ça a été mon premier coup de coeur équestre (pas le dernier certes, mais le premier). À l'heure d'aujourd'hui, madame s'en est allé. Et je continuerais de l'aimer éternellement. Ma Sissi <3
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