Si tu étais hésitante, dans l'interrogation, il se peut que cela ait incité le cheval à ne pas vouloir se laisser attraper.
Les chevaux repèrent vite les gens sûrs d'eux et les autres. Ils savent aussi rapidement associer les choses entre elles. Ainsi, venir les chercher au pré pour les monter ensuite. Si c'est vécu un peu comme une corvée, ils feront tout pour éviter d'y aller. Les chevaux de club sont bien rodés à faire cette distinction.
Pour se soustraire à ce qui les dérange, ils fuient, grimacent, menacent.
Pour éviter cela, il faut déjà adopter une attitude claire, sûre et avenante. Il faut aussi faire en sorte que le cheval une fois attrapé vive un moment agréable, même si on lui demande des efforts. Il faut qu'il y trouve un bénéfice, un sentiment sécurisant, un confort. Les chevaux sont des animaux curieux, aimant les routines, l'apaisement. En répondant à ce type de besoins, on peut lui faire apprécier notre compagnie et même le travail.
Etre ferme mais avec bienveillance, savoir se montrer reconnaissant, ne pas demander des choses impossibles, favoriser la réussite et la gratifier, encourager, guider... Un peu ce qu'une maman fait avec son enfant pour l'aider à bien grandir.
Même un cheval de club peut faire la différence parmi les personnes qu'il côtoie, entre celles qui l'utilisent sans attention particulière et celles qui l'utilisent avec des attentions particulières. En général, il accueillera avec intérêt les secondes
