Métier équin avec monte

Cavalier maison ou cavalier pro ?

Mais il va falloir bien plus qu’un G7 et beaucoup d’expérience en concours et sur de bons chevaux, jeunes chevaux etc... C’est un gros investissement financier pour tes parents mais s’ils peuvent se le permettre, c’est un des rares métiers où l’activité principale est de monter...

Gendarme et police à cheval, tu es avant tout dans l’armée ou dans la police... Le cheval ce n’est que la cerise sur le gâteau. Donc si tu n’es pas passionnée déjà par le milieu de la police ou de l’armée, il vaut mieux laisser tomber !
Palefrenier/groom ce sont des métiers où l’on bichonne le cheval mais on pose rarement ses fesses dessus.
Idem pour les métiers dans le soin aux chevaux : vétérinaire, dentiste, maréchal/podologue.

Après tu peux aussi faire des métiers plus « standard » et te spécialiser dans la filière équine. Par exemple : un commercial qui finit par vendre du matos équin, dans l’agro alimentaire, dans l’administration (la FFE recrute) etc... Mais le problème reste le même on n’est pas cheval.


Tu as 13ans, travaille bien à l’école, fais ton maximum et fais des études dans un domaine qui te plaît un peu. Il est plus facile d’avoir bac+5 mais vouloir se reconvertir en palefrenier que l’inverse... Tes goûts et tes ambitions vont évoluer. À ton âge, je voulais être groom (et j’avais déjà des chevaux perso et à la fin de mes 14ans je passais mon G7... !) ou finir les études au conservatoire pour être soliste. A 25ans je suis dans le droit... la vie peut réserver de belles surprises

je connais une JF, bonne cavalière, suivie par l'argent de papa ( cours particuliers, cheval maître d'école, cheval revendu pour un jeune prometteur, jeune formé puis revendu pour un un cheval extrêmement qualiteux, mais, revendu car plus le temps de monter son propre cheval...) tout ça a un coût !

elle n'est pas devenue cavalière pro mais assistante donc :
groom de chevaux internationaux, monte de ces chevaux pour détente (avant que le cavalier pro les travaille) , balades / trottings, mise au marcheur, longes, préparation des chevaux pour les épreuves, transport ds toute l'europe là où ont lieu les concours, (permis poids-lourd) installation des chevaux dans leurs box de concours, échauffement et préparation, le jour de l'épreuve le cavalier pro prend l'avion, atterrit, fait son tour et reprend l'avion (je schématise) elle s'occupe des chevaux après les épreuves et les ramène "à la maison".

super physique, fatiguant, ingrat (car pas le temps de monter "pour soi", son propre cheval ou faire ses propres épreuves) difficile car monter des chevaux de ce niveau est très exigeant et dangereux parfois/ souvent) bref arrivée à la 30taine elle a envie de se poser au lieu de courir partout et dormir dans des camions, passer ses dimanches à "seconder" les autres....

heureusement elle a fait, au préalable des études, et envisage de reprendre le droit....

après faut voir ce que tu aimes dans la monte, au point de vouloir en faire ton métier, le cheval ça gagne peu, c'est dangereux, surtout si tu es pro :
soit grosses hauteurs/ parcours très techniques/ chevaux très délicats
soit chevaux difficiles à redresser ou poulains à débourrer
t'as toujours un échéancier qui te "coince" : faut être prêt pour telle épreuve, faut être au top pour tel concours, faut rendre tel poulain débourré au bout de 2 mois....

faut passer ta vie à te tanner le c** sur une selle, même quand tu as fait un chute la veille et que t'as mal au dos, les pros montent un panel de cheval/ jour et si tu as 5 chevaux à monter tous les jours, tu n'as qu'une relation "technique" avec eux, c'est un autre qui les prépare, brosse, selle, "vit" au quotidien avec...

anecdote Merci beaucoup! Je vais continuer de me renseigner en particulier sur le métier de palfrenier je pense!

ardennesacheval Merci beaucoup! C'est plutôt "précieux" comme conseil! Je pense que je vais continuer à me renseigner sur le métier de palfrenier

Tu as aussi la filière course qui propose des postes où tu montes à cheval: cavalier d’entraînement, jockey,...

C’est sûr que la pratique est un peu différente de celle du sport, mais c‘est un milieu qui peut être passionnant.

En tant que jockey, tu monte beaucoup de chevaux différent, que tu n’as pas toujours la possibilité de les monter avant la course, donc on retombe sur la situation décrite par ardennesacheval du cavalier pro qui n’a qu’une relation technique avec ses montures.

En tant que cavalier d’entraînement c’est un peu différent. En général tu es employé par un entraîneur et tu es en charge d’un piquet de chevaux dont tu fais les boxes, les soins, que tu montes à l’entraînement tous les matins, et que tu accompagnes éventuellement aux courses. Du coup tu finis par vraiment bien connaître tes chevaux sous la selle comme aux soins.

Sinon tu as aussi des cavalier d’entraînement “free-lance” qui montent au lot. Il vont donc chez un ou plusieurs entraîneurs le matin juste pour monter quelques chevaux en complément de l’équipe de cavaliers d’entraînement en place, et sont payé au cheval monté. On retombe alors à nouveau sur la relation uniquement “technique”.

Salut ! Après tu peux aussi trouver un métier dans le monde du cheval et t'arranger avec ton patron pour monter à côté !

Je vais prendre mon cas, je suis actuellement responsable d'écurie et je monte pour mon plaisir et pour progresser à côté souvent après mes heures de travail, sur mes jours de repos ou même pendant mon travail quand j'ai le temps. Avec pour objectifs d'entrer en formation bpjeps en 2021

C'est une question d'organisation bien sûr et d'entente avec ton patron. La mienne est très arrangeante

Parce qu'après le problème c'est que pour faire un métier ou tu montes à cheval uniquement (donc cavalier pro ou maison) il faut un très bon galop 7 et souvent on a pas trop le temps de monter son propre cheval

Il te reste aussi la solution de faire un métier en dehors du monde du cheval mais être propriétaire à côté

Après à toi de voir, à ton âge tu as encore le temps de progresser à cheval, prendre une dp par exemple ou prendre plus de cours pour progresser

le métier de palefrenier, c'est simple, tu fais 80% de travail désagréable pour 20% de travail agréable. Partant de là, tu sais à quoi t'en tenir.
C'est dur, c'est physique, mais c'est un beau métier. Tu es la confidente des chevaux, la garante de leur bien être. Parfois, tu les vois/côtoies plus que leurs propres propriétaires.
Tu les nourris, tu cures leur boxe, parfois, tu leur fais le pansage et si tu as de la chance, tu peux même les monter.
Ici, j'ai commencé comme palefrenière mais j'ai toujours travaillé dans des endroits où je pouvais monter à cheval, quitte à ce que ce soit en dehors de mes heures de travail, et ainsi, j'ai pu progresser du G1 au G7. Mon G7 en poche, j'ai trouvé une place de cavalier chez un éleveur d'AA. Ben là c'est clair qu'on apprend des tas de choses et qu'on progresse.
Rien n'est impossible, tout arrive à qui sait attendre. Il faut être patiente et persévérer.