éloigner son cheval de l'obstacle astuces, exerci

Mettre une barre d'appel déjà

As-tu appris à aborder selon les différents profils?
Pour éloigner son cheval de la barre, on avance dans la courbe, sortie de courbe, on rééquilibre, on garde la jambe et on tend ses rênes.
Pour rapprocher son cheval de la barre (pour aborder un oxer, par exemple), on avance dans la courbe, sortie de courbe, on rééquilibre, on garde la jambe, on mollit dans ses épaules et dans ses doigts.
Après, je te déconseille de sauter seule. Un encadrement est recommandé si tu rencontres ce genre de difficultés et que tu ne sais pas les résoudre.

Quibro13 comme toi, je conseille une barre d'appel au sol. Et éloigner la barre pour le faire partir de plus loin.

pyyo c'est la seule fois où j'ai pas mis de barre d'appel ?
Mais oui j'avais penser à l'éloigner un chouille plus

domipac19 Merci et oui j'ai appris à aborder différemment les obstacles, juste malgré ça j'ai du mal à me faire bien comprendre c'est pour ça que je voulais savoir si vous auriez d'autres astuces à me proposer en complément ?

L’emplacement de la battue dépend
- de la distance qui sépare le départ au galop et la zone de battue,
- de la longueur des foulées du cheval, si le cavalier monte en non intervention.

Si le cavalier veut modifier l’emplacement de la battue, il va lui falloir modifier l’amplitude de quelques foulées, soit en allongeant, soit en comprimant. Ce qui nécessite de voir d’un peu loin quel va être l’emplacement de la battue, pour pouvoir le modifier s’il n’est pas bon. Il va de soit qu’il faut, au préalable, apprendre au cheval les éléments de base : allonger et rétrécir ses foulées à la demande du cavalier.
Tendre les rênes (autrement dit tirer) risque fort de provoquer résistance et défenses, avancer les mains va mettre le cheval sur les épaules et provoquer un saut en catastrophe, surtout si l’on est sur une battue près.

Bon courage pour vous faire l’œil et éduquer votre cheval.

cesar95 merci beaucoup :)

Mouais... Mollir devant la barre, moi j'appelle ça lâcher.
Tout comme tendre devant la barre, j'appelle ça tirer.

J'aurais tendance à dire que c'est pas sur la dernière que ça se travaille. Si on veut pouvoir intervenir d'urgence (dans une ligne qui vient mal par exemple), pourquoi pas ? Mais sur un obstacle isolé, un exercice pré-réglé... Ca me parait dommage.

On m'a toujours dit (enfin souvent) que ce qui faisait un bon abord, c'était la qualité du galop... Oui, c'est dans la courbe qu'on met de l'activité, ou qu'on rééquilibre. Mais est-ce que ça ne devrait pas être suffisant pour ne pas assister les chevaux et qu'ils apprennent à se régler seuls ? Si on se plante, on les plante aussi ?

Mais je suis d'accord avec une chose : faut avoir l'oeil. C'est pas facile.

elysia merci pour ta réponse super intéressante, je suis plutôt d'accord avec toi

Vous faites une confusion.
"Tirer" signifie exercer une action rétrograde avec la main , c'est à dire que la main va de l'avant vers l'arrière.
Or il est parfaitement possible de tendre un cheval avec une main qui reste en place sans reculer. En principe c'est l'action des jambes qui va tendre le cheval avec une main fixe.

De même "mollir" ne veut pas forcément dire lâcher. Il est possible de mollir avec un cheval qui va tirer son bout du nez vers l'avant et s'étendre sans lacher le contact.

Cordialement

laudanum un cheval tendu n’a rien à voir avec des rênes tendues. D’ailleurs, faut il tendre les rênes ?
https://youtu.be/6tI4zEIiObc

cesar95

1) Les deux ne sont pas incompatible.
On peut avoir un cheval tendu (de sa ligne du dessus) sans effectivement avoir de tension sur les rênes. Mais il est aussi possible d'avoir un cheval tendu sur des rênes également rendues, c'est d'ailleurs le cas le plus fréquent en équitation d'obstacles.
Il est donc faux de dire aussi catégoriquement que cheval tendu et renes tendues n'ont "rien à voir", pour reprendre vos propres termes.

2) Concernant la méthode d'Orgeix à laquelle votre lien vidéo renvoit, je la connais fort bien. C'est la transposition à l'obstacle de la méthode de BAUCHER selon laquelle notamment "la position précède l'action".
Son apport sans doute le plus intéressant concerne le rééquilibrage du cheval afin de le préparer à sauter dans les meilleures conditions possibles.

La méthode d'Orgeix peut être effectivement utile pour résoudre le problème posé au départ concernant le tendance d'un cheval à se rapprocher trop près de la barre. Cependant, comme pour BAUCHER, tout le monde n'a pas le talent de D'Orgeix, dont celui de "voir" les foulées de sa monture et d'être capable d'intervenir le plus tôt possible afin de "placer" la battue d'appel exactement à l'endroit que l'on souhaite.
La méthode d'Orgeix ne tolère aucune approximation, ni dans son apprentissage, ni dans son exécution. L'ignorer c'est risquer de grosses déconvenues.

Cordialement

Bonjour

En complément des très bons conseils déjà donnés, je te dirais de ne pas perdre tes jambes à l'abord

De ce que j'ai pu observer comme défaut dans un abord où le cheval vient s'enterrer dans le pied de l'obstacle ou à défaut de rapproche trop de sa barre c'est la jambe qui lâche dans les dernières foulées, le petit mollet qui n'est plus au contact du canasson ;)

Pourtant dans les cas où j'ai observé ce défaut, le cavalier avait une attitude globale satisfaisante et un bon galop

Garder le cheval dans ses jambes est primordial pour le tendre avant un obstacle :)

leif merci beaucoup pour ce conseil, un bon rappel des bases ça ne fait pas de mal !

[quote=laudanum j=10/07/2020 h=17h37]cesar95


On peut avoir un cheval tendu (de sa ligne du dessus) sans effectivement avoir de tension sur les rênes.
Il est donc faux de dire aussi catégoriquement que cheval tendu et renes tendues n'ont "rien à voir", pour reprendre vos propres termes.

Ne voyez-vous pas une légère contradiction dans vos propos ?



2) Concernant la méthode d'Orgeix, je la connais fort bien.
Son apport sans doute le plus intéressant concerne le rééquilibrage du cheval afin de le préparer à sauter dans les meilleures conditions possibles.

si vous n’avez retenu, comme intéressant, que le contrôle de l’equilibre dans la méthode d’Orgeix, c’est un peu dommage.



La méthode d'Orgeix peut être effectivement utile pour résoudre le problème posé au départ concernant le tendance d'un cheval à se rapprocher trop près de la barre. Cependant, comme pour BAUCHER, tout le monde n'a pas le talent de D'Orgeix, dont celui de "voir" les foulées de sa monture

Il ne s’agit pas d’avoir un talent particulier pour voir ses foulées, mais de travailler à se faire l’oeil, pour petit à petit se perfectionner.





La méthode d'Orgeix ne tolère aucune approximation, ni dans son apprentissage, ni dans son exécution.


Quelle que soit la méthode et qu’elle que soit la discipline, mal comprise ou mal exécutée, on ira vers des échecs. Ce n’est pas forcément la méthode qui est en cause, mais bien souvent la qualité de l’enseignement