couagga a écrit le 18/07/2020 à 21h10:
Je ne te suis pas du tout sur ce coup là @mundial
Inutile d'aller au plus haut niveau pour prétendre faire un excellent travail de base. A quel moment est-il obligatoire d'aller au piaffer pour prouver qu'une gymnastique de base est juste ?
Combien de chevaux sont physiquement aptes à dérouler de la haute école sans se ruiner la santé ?
Pourquoi ne pourrait-on pas simplement vouloir travailler ses basiques correctement ? En se foutant éperdument de piaffer, changer de pied.
je te rejoins en ce sens que beaucoup de chevaux sont ruinés par les demandes excessives de leurs cavaliers, mais c'est souvent parce que justement les bases étaient mauvaises.
La qualité des premières leçons et des premiers assouplissements est essentielle pour que le cheval s'assouplisse dans la décontraction autrement dit c'est la recherche d'une justesse maximale dans les exercices de base qui permettra au cheval d'aller sans danger vers la haute-école laquelle sera plus ou moins brillante selon les moyens physiques du cheval.
Or, cette justesse exige, me semble-t-il, d'être passée par certaines sensations. L'EED et l'appuyer sont l'antichambre du piaffer. Dans une vidéo, Bettina Drummond explique très bien comment la recherche de certains déplacements de poids dans le travail à l'épaule sur les assouplissements dits latéraux sont importants pour la recherche ultérieure du piaffer conçu comme autre chose qu'un cheval stressé qui lève les pattes parce qu'il est surimpulsionné par derrière et coincé devant.
Les livres sont importants, mais il faut en lire beaucoup et croiser avec les sensations reçues à cheval et en ayant monté des chevaux très différentes;
Il n'est pas possible d'apprendre à monter à cheval en ligne, même si l'outil peut être intéressant. Par exemple, tu prends la peine de prendre du temps pour donner d'excellents conseils sur ce forum et c'est très bien. Cela peut aider des cavaliers, mais il faudra qu'ils sentent à cheval et ton aide reste ponctuelle
Faire un webinaires sur le travail à deux pistes, c'est déjà autre chose. C'est un cours magistral sur un thème fondamental. Or, dans magistral, il y a maître! C'est la raison pour laquelle je pense qu'il faut un sacré niveau pour ce lancer dans l'exercice surtout sur un sujet aussi sensible et aussi vaste.
Lorsque Hélène Arianoff se lance dans le Webinaire, j'applaudis à deux mains. Mais il intéressant d'observer qu'elle a tenu à commencer par les bases et la recherche de la pureté des allures avant d'aborder les assouplissements.
Rien que la construction donne le sentiment des enjeux. La voici:
Quelques clés essentielles pour aborder une séance de travail dans les meilleures conditions pour le cheval et le cavalier
- Être à l'écoute de son cheval
- Structurer sa détente
- Rechercher la pureté des 3 allures
➡️ Samedi 20 Juin à 19H (CEST Paris) ou Replay
WBR 2️⃣ - À la recherche du rassembler (exercices d'assouplissements majeurs)
➡️ Samedi 1er août
WBR 3️⃣ - Et enfin... (haute-école et sujets complémentaires issus des demandes des participants au WBR1 et WBR2.)
➡️ en Août, date à définir
Comme le disait souvent Nuno Oliveira, il faut mieux faire une simple volte qu'une mauvaise épaule en dedans!
Les assouplissements sont plus complexes qu'il n'y paraît. Il ne s'agit pas de recettes de cuisine ou même de mouvements de gymnastiques. C'est plutôt une optique yoga. Il ne faut pas regarder les autres, mais faire en fonction de son corps (enfin, c'est ce que j'ai compris, mais je ne pratique le yoga que depuis 6 ans) Pour faire des assouplissements vraiment bénéfiques aux chevaux, il faut sentir exactement, ce qui doit être demandé en fonction de leur possibilité. Par exemple, le croisement dans l'appuyer n'est pas toujours l'indice d'un mouvement qui bonifie le cheval. Si celui-ci se jette sur le côté, le geste peut être spectaculaire, mais la poussée lui fait plus de bien que mal!
Personnellement, je n'oserai jamais me lancer sur un projet sur un tel thème et pourtant, j'ai un peu d'expérience, mais c'est justement celle-ci qui me permet de mesurer l'étendue de mes lacunes lorsque je me compare à Bettina Drummond ou Hélène Arianoff.