mon cheval habite maintenant avec un autre , qui est très dépendant.
cheval nerveux et anxieux et qui n'est jamais resté seul depuis plein d'années ce qui n'arrange rien.
j'ai fait progressivement, mettant l'autre au paddock (bien clôturé, bien électrifié, bien sécurisé) :
faire des aller-retour de 10m en essayant de revenir quand il se calme (soit arrête d'hennir, soit arrête de galoper comme un taré...) en faisant "je m'en vais" s'il pique une crise ou une recrudescence de folie furieuse, "je reviens" s'il se calme.
après faire pareil à 15m, 20m etc. + + +
ensuite je suis sortie du pré. Le fait qu'on aille derrière la barrière mettait l'autre en stress dans son paddock même si on s'était juste éloigné de 50 cm de plus que la fois d'avant (dedans/ dehors mais contre la barrière)
ensuite même chose derrière la barrière. Le cheval restant pouvait toujours nous voir.
après j'ai travaillé la "perte de vue" : passer visuellement derrière la voiture.
passer derrière et rester quelques secondes
se cacher derrière la haie quelques/ plusieurs minutes
ensuite partir plus loin, hors de vue et revenir quand il est calme. Il y a un moment où il comprend que l'autre est parti, ça ne sert à rien de pleurer, mais il va revenir.
Revenir dès que tout est calme. Faire des sessions "hors de vue" de plus en plus longues (quelques minutes, plusieurs minutes, etc)
pour ma part j'ai compris que c'était bon quand je retrouvais le "restant" de moins en moins trempé en revenant (alors que les temps de "départ" hors de vue, étaient de plus en plus longs.)
une fois "habitué", que tu partes 1h ou 3h, le cheval n'a pas la notion du temps donc il attend.
pour celui en question ça a pris env 1 mois avec leçons quotidiennes pour qu'il hennisse juste un peu à notre départ, après il se met à un endroit où il voit les "voisins" dans un autre pré, et attend.
Il s'énerve de nouveau en nous entendant revenir (là encore : une fois où il se comportait comme un taré, de joie de nous voir revenir, on est reparti ! demi-tour et j'ai attendu le calme. Pas envie qu'il pète un cable, passe à travers les clôtures ou prenne l'habitude de s'énerver au détriment de sa santé.)
il y a aussi eu un truc bizarre : au début, quand on partait je laissais le panier Greenguard du mien (avec le licol bien "odorant" puisque porté H24) dans un coin par terre, le cheval le reniflait et se postait à côté, comme si l'odeur le rassurait. C'était étrange, comme un "doudou" !
l'idée de Pama, de laisser un humain avec le cheval "restant", est pas mal si tu peux le faire !