Je n'arrive plus la fac

Effet du "covid" ?

fort probable ...

il me semble que vous aviez déjà eu des "conflits" , disons incomprehensions sur l'organisation des cours en période covid ?

Peut importe, c'est la fin du 1er semestre, on ne devient pas "mauvaise élève" d'un coup, par contre en L3 les exigences augmentent, peut être aussi la sévèrité des appréciations si on à affaire à de nouveaux professeurs.

Quoi qu'il en soit, surtout ne pas focaliser là dessus.
Mon fils avit eu un pb d'erreur de notation au 1er semestre en l3 , comme il l'avait fait remarquer pour que ce soit rectifié et que les entrées en master se faisaient à l'époque sur sélection avant les résultats du 2ème semestre et qu'il a bien senti que sa réclamation avait "agacé" ( et il faut l'avouer son 1er semestre n'était pas terrible mais validé quand même) , il n' a pas été pris en master dans cette université.
A l'époque de toute façon il fallait postuler dans plusieurs universités puisque l'entrée était sélective( il me semble que ça a changé) . Bref, prenez les devant, inscrivez vous à l'avance ailleurs par sécurité pour l'année prochaine.
Dans certaines filières le redoublement n'est pas (enfin c'était le cas , ça a peut être changé) un droit. Donc selon vos résultats au 1er semestre prévoyez une alternative si jamais vous ne compenseriez pas avec d'autres matieres ou aux épreuves de rattrapage en juin.

Déjà si vous avez anticipé ça sera un stress en moins et vous continuez à faire de votre mieux, peut être trouver des élèves avec qui même en distanciel échanger sur les projets, vous mettre un peu en situation de compétition et d'échange pour créer une dynamique.
Seul dans son coin on ne se mesure pas objectivement, on n'a pas la richesse des échanges, la stimulation du groupe.

Pour les avis "défavorables" , ça ne présage en rien du résultat final.
Ma fille venat d'une l3 LEA s'est inscrite en master MEF pour être prof d'anglais .
Elle a été découragée tout le long en disant qu'elle n'avait pas les bases en litterature par rapport aux l3 anglais, ni en phonétique et je ne sais plus quoi.
Elle s'est accrochée, à obtenu du 1er coup son CAPES et avec un bon classement . Au cas ou elle avait aussi présenté le CAPLP , français / anglais, qu'elle a obtenu brillament.
De savoir qu'elle avait 2 chances au lieu d'1 était sécurisant , ça l'a aidé.
Elle est sortie des oraux dépitée ... en fait elle a eu de trés bonnes notes !
Elle a donc eu le choix entre les deux diplomes.


Je crois qu'un facteur souvent négligé, c'est le sentiment de "sécurité" , savoir où l'on va et comment on va s'y prendre, prévoir des plans B des voies de secours si jamais rien de ce qui est prévu n'a fonctionné.
Un echec en L3 sans issue de csecours c'est 3 ans de perdu, il est encore temps de reprendre en main votre destinée.

N'hésitez pas si vouis pouvez y aller à vous rendre aux BDI , voir le responsable pedagogique popur faire un point aussi, parfois montrer son interet change tout, parler même par mail avec les professeurs avec qui vous avez de bons contacts, par rapport à un élève qui subit la situation ça fait la différence et change le regard posé sur vous. Du coup, considérée et plus perdue dans l'anonymat général, vous reprendrez aussi confiance en vous. Et ça, c'est la base.

Si jamais vous deviez quand même au final vous réorienter (aucune idée des possibilités dans votre filière) , c'est pas un drame.

Quel est votre projet ? l'enseignement ?
Il y aura toujours dans ce cas le concours de professeur des écoles même si au final vous faites un autre master.Si ça vous tente.

Allez, au boulot !

J'ai vécu des passages comme ça si tu as besoin d'en discuter en MP.
On est quelque fois pas loin de glisser dans un début de dépression.

Le plus difficile est de se détacher de ce que peuvent bien penser certains profs..
Au bout de ma deuxième année de prépa un mois avant les concours mon prof de maths m'avait demandé si je comptais passer le concours en touriste... Je plafonnais autour de 6 de moyenne, moi qui avait également toujours été bonne élève. J'en pouvais tellement plus que je demandais à mes copines de récupérer mes copies de DS pour ne pas voir mes notes.
Aux oraux des concours l'examinatrice de chimie m'a dit "à l'année prochaine"....
J'avais envie de vomir avant chaque "colle" ou examen oral...
Pour réviser les concours je n'ai plus pu mettre un pied au lycée et les deux derniers mois j'ai tout fait à la maison avec le soutien de mon ex qui a été très présent.

Manque de pot pour tout le monde y compris certains de mes camarades qui me prenaient pour une glandeuse j'ai été admissible puis admise avec des résultats au concours auxquels personne ne s'attendait (moi y compris). J'étais même admissible à véto.

Je suis sortie du tunnel comme ca.

Tu as deux options ;
- soit tu continues comme tu fais et tu te tire laborieusement au bout de ton tunnel. En plus autant c'est un coup de mou et la motivation et l'envie vont revenir.
- soit tu envisages de changer d'orientation. et je pense que c'est loin d'être une catastrophe au contraire cela te permettra peut être d'aller beaucoup mieux bien plus vite et de t'ouvrir de nouvelles portes ..

Je ne garde pas un très bon souvenir de mes années fac car j'ai également saturé...

Trop livrés à nous même dans le travail, je ne trouvais pas toujours les réponses auprès de mes professeurs (ça dépend desquels, mais j'ai eu des spécialistes du discours "vous avez qu'à bosser, moi de toute façon je m'en fiche, j'ai déjà eu mon diplôme."), et le niveau demandé est très exigeant donc je ne me sentais pas au niveau malgré mes nombreuses heures de boulot...

J'avais claqué la porte de ma première fac en M1 après qu'une prof m'ait dit "non mais vous pensez vraiment avoir votre diplôme en ne fichant rien?" J'avais passé près de trois heures de ma soirée à bosser sur le texte en question sans trouver trois sacro-saintes lignes directrices (je n'en avais trouvé qu'une, ô enfer et damnation !)
Prof qui au passage n'était pas fichue de nous dire ce qu'on passait comme épreuve à nos partiels dans trois semaines "oh, on a eu une réunion dessus mais je ne sais plus si vous avez des oraux ou des écrits, de toute façon vous n'avez qu'à bosser et vous verrez bien ce qui vous arrivera!" cimer...

J'avais repris deux ans plus tard dans une autre fac et j'avais saturé lors du M2 : entre les cours de fac du M2, la préparation des oraux du capes, mon tiers temps de prof (avec des segpas sans être formée, youhou). Une rupture s'était ajoutée à cette saturation et j'étais passée par la case dépression pendant trois mois, tombée très très bas. Je me suis mise un gros coup de pied aux fesses pour retourner à la fac et terminer l'année, passer mes partiels, me présenter aux oraux du capes... Et c'est passé !*
Bon, je me suis faite saquée aux rattrapages à la fac (rattrapage par oraux, donc pas anonymes, et ça a fait ch*er certains profs que je revienne... Certains n'avaient d'ailleurs même pas voulu que je passe les rattrapages, j'avais dû insister pour faire valoir mes droits à les passer...) mais j'ai eu le capes donc à la fac ils m'ont donné les quelques dixièmes de points qu'il me manquait pour valider mon master.
Ca a été très dur de s'accrocher, mais aujourd'hui je suis bien contente d'avoir réussi à faire ce que je voulais faire.


Et j'imagine que l'effet "covid" avec les cours en distanciel et toute la vie sociale étudiante qui en prend un coup ne doit pas t'aider non plus !



* Edit : c'est passé, n'en déplaise aux profs et à certains de mes camarades de promo d'ailleurs...
Je ne croyais pas en moi, j'étais persuadée d'avoir un niveau trop faible pour ce qui était exigé, et pourtant j'avais réussi mes écrits du capes.
Une copine qui ne les avait pas réussis et avait dû redoubler son année m'avait raconté qu'une camarade de promo ayant elle aussi de redoubler pour ne pas avoir eu les écrits avait fait un scandale à la rentrée car j'avais eu les écrits et pas elle et que c'était pas juste parceque franchement, j'avais pas le niveau (elle m'avait presque fait passer pour la plus mauvaise de la promo.)
Pour le coup, ça m'avait fait rire...
J'avais un niveau faible et c'était passé. Elle était persuadée d'avoir un super niveau et pourtant, c'est pas passé pour elle... C'est le jeu d'un concours.

Si je m’étais découragée à chaque fois qu’un prof m’a rabaissé... J’aurai jamais eu mon diplôme

Franchement il ne faut pas écouter l’avis des prof. Certains sont vraiment mesquins il y a pas d’autres mots. En droit j’ai eu des réflexions sexistes du genre « faites des gosses ça sera plus rentable pour vous », des « ah vous êtes passés en L3 ? Je pensais que vous vous étiez jetés dans la rivière », faut s’accrocher aux examens à l’oral... Démontrer que même s’il t’aime pas, s’il aime pas ton travail ou parce qu’il a mal digéré son sandwich, tu en veux.
J’ai été refusée dans ma propre fac à la sélection : « niveau insuffisant » mais acceptée dans les plus grandes universités de France pour la fin de mon Master. J’ai obtenu un cursus très très sélectif (seulement 3 Masters en France) et la majorité de mes collègues travaillent dans les Big Four et les grandes Banques à l’étranger comme Shanghai, Londres, Dubai etc... Clairement si je m’étais arrêtée à l’appréciation de ma fac d’origine je ne me serai pas sentie légitime pour postuler ailleurs et dans quelque chose de beaucoup plus prestigieux ! Pourtant j’ai rien lâché et maintenant je les remercie de m’avoir dis ça. Ça m’a permis de découvrir qu’en faite je valais beaucoup plus que ça.
Malheureusement certains profs abusent de leur autorité ou ne sont pas pédagogues du tout et pensent qu’en en foutant plein la tronche à leurs élèves ça fera d’eux de meilleurs professionnels par la suite... C’est complètement stupide.

Je dirais : accroche toi ! Il y a la sélection après en Master. Il ne faut pas avoir le syndrome de l’imposteur et se sentir légitime même si un jour où t’as dis que tu étais nulle. Il faut foncer ! Si une porte se ferme, une autre s’ouvrira ça je te le promets.

Et puis cette année c’est pas vraiment représentatif de ce que la fac fait de meilleur hein... Avec le covid et les étudiants complément laissés à l’abandon, ça permet pas de s’épanouir et de s’enrichir intellectuellement. Mais va jusqu’au Master ça vaut peut être le coup de s’accrocher encore 1 semestre !

Il faut dire que les profs de fac sont avant tout des "chercheurs".
Ils sont là parcequ'ils sont des spécialistes de leurs matières et qu'ils ont des diplômes universitaire le justifiant, mais ils ne sont pas sensibilisés à la pédagogie.

Certains sont pédagogues (j'ai eu des profs de fac très humains, je ne les met pas tous dans le même panier), d'autres s'en fichent complètement comme si c'était leur première paire de chaussettes. Limite on sent que ça les gonfle de devoir aider les étudiants...

Parler de leur matière, il savent le faire. Pédagogie, aider à comprendre, bienveillance... Certains ne connaissent pas et peuvent être très réducteurs avec leurs étudiants !



J'ai fait un master MEF (Métiers de l'Enseignement), le contraste entre ce qu'on nous apprenait (être bienveillant envers les élèves, les aider à surmonter leurs difficultés), était en contraste avec l'attitude de certains profs de fac du genre plutôt hautain, c'était assez fou...

Merci pour tout vos messages !

Je vais essayer de continuer à m'accrocher, avoir ma licence et, je l'espère, entrer dans un Master MEF :)

J'ai des plans B de secours si besoin

C'est vrai que j'ai beaucoup de mal avec les professeurs de fac, ils sont toujours distant et en Arts, ils sont pour beaucoup très égocentriques

mo56 le doctorat est la voie royale pour l’enseignement à la faculté. Mais maintenant il y a des voies secondaires. D’ailleurs généralement ces profs là sont d’avantage sensibles à la pédagogie. Et maintenant ce n’est pas parce que tu es chercheur/doctorants que tu auras ton concours pour être enseignant à la fac. Vu qu’on a pu trop les sous pour les titulariser...

C’est dommage de ne pas former de futurs professeurs à la pédagogie. Même si les cours type magistraux les gavent (ce que je peux comprendre), ils seront amenés à être directeur de recherche et donc à suivre les doctorants... Et vu ce qui se passe sur le terrain, même ça il y en a qui sont nuls. Certains sont juste bons pour faire de la recherche de leur côté. C’est bien dommage. Être enseignant à la faculté ce n’est pas que pondre des livres et être spécialiste dans sa matière. C’est aussi et surtout encadrer des étudiants de la L1 au doctorat. Donc des adultes en pleine formation. Je trouve ça dommage qu’on ne met pas l’accent là dessus.

J’en ai connu qui prenait un malin plaisir à humilier leurs élèves. Comme une sorte de tradition.. Genre ils ont en bavé, il y a pas de raison pour eux que tu sortes pas en pleurs de ton examen. Ceux là c’était ma hantise durant toute ma scolarité à la faculté. Tu te confrontes seule à un égo surdimensionné ! Rien que d’en parler j’en ai des cauchemars

paulinee2 Je sais que ce n'est pas facile. Spécialement á ton age. Mais il faut vraiment que tu apprenne á prendre du recul sur les critiques. Surtout dans la voie que tu a choisit. Certes en temps qu'artiste on est facilement sensible ce qui est nécessaire pour avoir de l'inspiration. Il faut aussi apprendre qu'on a et aura des phases sans et d'autre avec.
La avec le Covid, pas facile d'ouvrir son horizon mais le "mal etre" de cela peut aussi etre source d'inspiration, non?

Bref prend du recul sur la critique de ton prof. Tu en aura bien bien d'autre.....

Je n'ai pas non-plus de très bon souvenirs de mes années à l'université.
Je suis actuellement en thèse (recherche médicale bioinformatique) et, OH LE SCOOP , je n'aime pas du tout la mentalité académique.

Je fais cette m*rde parce que c'est un passage un peu obligatoire dans mon cas, mais si j'avais pu éviter, je l'aurais fait.

Ne te décourage pas, la fac est difficile pour beaucoup de monde mais on y survit.

paulinee2 Pas tous mes une grande partie des prof d'art sont des artistes qui non pas forcement réussit. Et du coup se prenne la grosse tété en temps que prof histoire de refouler leur emotions.

Bon la c'est de la caricature mais pour certains c'est bien le cas. Apres ils y en a aussi des bons très égocentrique. Cela se vois aussi chez les acteurs. tous ne sont pas humble. Il faut qu'en-meme avoir un peu confiance en soi pour réussir dans ses milieu lá.

Ecoute Pauline, je vais te dire un truc les profs universitaires "pètent parfois plus haut que leurs cul" pardonnez moi l’expression. En 6 ans de fac j'en ai vu des profs, y'en avait des très ouverts et sympas mais des imbus de leurs personnes et pas cool avec les élèves y'en as beaucoup aussi.

Ma première année de fac en italien, j'étais doué car je parle bien italien via ma famille mais beaucoup de profs m'ont rabaissés car selon eux je n'avais aucune légitimité a faire italien juste parce que ma famille est italienne. J'ai eu droit à pleins de remarques et ça m'a gonflé alors je me suis réorienté en géographie pour bosser à l'avenir dans l'urbanisme et j'ai réglé mes comptes avec ces profs avant de partir en disant mes 4 vérités.

Une fois en géographie bhen pendant 3 ans globalement j'ai eu des profs super sympas, sauf 2-3 qui était "c..s comme des chaises". Y'en avait un en cartographie je l'ai eu de ma 3ème année à la dernière année de Master, il m'a pas lâché pendant 3 ans (remarques désagréables, critiques sur mes choix de carrière etc...). De par mon tempérament il m'a jamais démoralisé au contraire je le haïssais tellement que je voulais lui prouver qu'il avait tort.

Par contre le fait d'être démoralisé ça m'est arrivé en Master car je ne voyais pas l'utilité de ce que j'apprenais et ça me faisait réfléchir sur mon avenir. Je me disais c'est une perte de temps, j'apprends mieux pendant les stages qu'en cours donc j'ai été démoralisé et en faisant quasi rien j'ai eu mes 2 années de Master avec mention. Je séchais des CM, faisait la fête avec les copains, faisait du cheval sur mes heures de cours, jouait à l'ordi ou a la DS durant les cours magistraux c'était terrible. Et au final bhen mes tuteurs de stage ont dit que j'étais un très bon élément et ça a mis certains profs sur les fesses (pas ceux qui croyait en moi qui eux voyait mes qualités).

Donc un conseil, réfléchis à ce que tu veut faire à l'avenir et si tu es motivée bhen bosse pour TOI et ne bosse pas pour faire plaisir aux autres, aux profs ou par ce que l'on te l'a demandé. Motive toi pour bosser dans ce que TOI et TOI seule veut faire de ta vie. Si tu veut mon avis tu te décourages pour deux choses :

1) La période COVID est chiante pour tous le monde et les étudiants en souffrent énormément toi y compris.

2) Tu te poses peut-être des questions sur ton avenir et du coup tu te demandes ce que tu fais dans cette galère.

Après la période est chiante avec ce virus mais d'ordinaire la fac c'est cool, on fait la fête, on rencontre des gens, parfois on as nos premiers vrais "copains" et "copines" etc... et de nos jours c'est super compliqué de faire ça et du coup ça fout le moral à zéro.

Du coup paulinee2 j'espère sincèrement que ta situation va s'arranger et que tout va se passer sur des roulettes. Tu as l'air d'être une fille forte et intelligente et je suis sur que tout va bien se passer pour toi à l'avenir

Perso, j’ai détesté mes années fac en France... et bien mieux quand je suis partie ailleurs...

Depuis 2 ans, je refais le même diplôme car pas de lien entre les universités, autant te dire que je m’ennuie (et que je dois quand même rendre les devoirs...)

Bon courage, travaillés pour TOI et juste Pr TOI

guimsly
Tu refais quoi comme diplôme ?

Pour se motiver, je pense qu'il faut un objectif clair. Etre bon élève et "réussir" ses études ne doit pas être une fin en soi.
Pourquoi fais-tu cette licence et qu'est-ce qu'elle va t'apporter ? Vers quoi dois-t-elle te mener ?

Ce que pensent les profs, les autres élèves, les parents, les jardiniers et la boulangère, ca n'a pas d'importance. Il faut que tu reviennes à l'essentiel, à ta motivation initiale et à tes objectifs.

wika
DU MEEF puis M2MEEF... car différent dans 2 académies et 2 concours différents