Bonjour,
J'ai une faible expérience sur le hack, mais effectivement, les quelques fois où on l'a mis à ma jument (un petit, pour trois séances en cours, avec des objectifs précis, une fois le cap passé, on a repris le mors), effectivement sa défense c'était de s'encapuchonner (j'avais pour consigne de ne pas mettre de tension, sans y parvenir complètement, les vieilles habitudes !).
flosca a écrit le 05/03/2021 à 09h15:
J'ai trouvé que le cheval avait tendance à s'encapuchonner et semblait pas à l'aise avec la tension constante.
J'avoue que je ne connais pas réellement la bonne utilisation d'un hackamore.
Est-ce que l'effet levier + l'ennasure donc appui sur le chanfrein sont censés permettre un contact constant et fixe comme avec un mors ?
Pour moi, hackamore --> pas de tension, rênes flottantes. Comme un licol étho d'ailleurs.
Les consignes que j'avais, et que je trouve toujours cohérentes aujourd'hui, c'est qu'au niveau de mes mains, avec le hack :
- pas de tension, rênes flottantes en mode nominal,
- actions très brèves quand nécessaire, relâcher très vite,
- interdiction de la rêne d'ouverture.
Je précise qu'on était en équitation "classique", dressage, donc pas de "les rênes longues c'est que t'étais en western, en classique on monte rênes ajustées" (comme j'ai déjà entendu...

).
Mon avis sur l'utilisation que tu décris, c'est que ce n'est pas l'utilisation prévue du hackamore, et comme toi je vois mal ce que le cheval peut en retirer de bénéfique.
--> avec ma faible expérience du sans mors, je privilégie d'ailleurs plutôt le side pull, qui permet d'avoir un fonctionnement proche du mors, plutôt que les outils au fonctionnement vraiment différent qui nécessite un apprentissage spécifique (hackamore / licol étho / bosal...).