Gestion stress études concours

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Monparnase

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Gestion stress études concours
Posté le 29/10/2021 à 15h36

Bonjour à toutes et a tous.

Avant de vous poser toute sorte de question, je vais vous raconter un peu mon expérience dans le milieu
équestre et du relationnel que j'ai avec mon entourage.

J'ai commencé l'équitation très jeune vers mes 3 ans dès mon plus jeune âge, je me suis mis en tête que plus tard, j'enseignerais l'équitation afin de servir et de transmettre ma passion.
Alors j'ai décidé de pratiquer plusieurs disciplines afin d'avoir le plus de connaissance possible.
Je n'ai jamais pensé faire un autre métier et pourtant après avoir effectué toutes mes études en lien avec le cheval aujourd'hui, je me pose des questions...

J'ai actuellement 21 ans, un bac et un galop 6 en poche et beaucoup de rêves. À mon plus grand désespoir, beaucoup de personnes (également de mon entourage) pensent que l'équitation est simplement "une activité, un loisir".
Pour celles et ceux qui pensent de cette manière, vous avez le droit de penser cela seulement, éviter de détruire des rêves.
Je sais que d'autres pense que sans agent, c'est compliquer de faire sa place dans le milieu sur ce point je suis plutôt d'accord seulement ne dit-on pas "quand on veut, on peut" ?

Voilà, je pourrais m'attarder longuement sur ce sujet, mais je vais en venir à l'essentiel.

Normalement, après mon Bac, je devais rentrer en formation BPJEPS, mais pour moi, je n'avais pas le niveau que ce soit pour passer le galop 7 ou le TEP/VETP équestre. Pourtant, à cette période, je sortais en concours bon certes pas en amateur, mais au moins, j'avais confiance en moi.
À force d'entendre dire qu'il faut avoir son cheval et sortir en amateur, je passais plus de temps a comparer ma façon de monter a celle des autres. J'estimais et j'estime toujours ne pas être à la hauteur.

Je me suis dit que j'allais faire d'autres études en lien avec le cheval en attendant d'avoir le niveau.
Sauf que je ne me sens toujours pas à la hauteur.
J'ai conscience qu'il s'agit d'un blocage et que plus j'attends, plus ça sera compliquer de surmonter mes angoisses.

Je me demande s'il est arrivé une situation similaire à quelqu'un ?
Comment surmonter cette épreuve ?
Je cherche également des retours d'expérience TEP/VETP et BPJEPS.
En espérant que cela me rassure.

En attente de vos réponses, je vous souhaite une agréable journée.

Spiritdancer

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Posté le 29/10/2021 à 16h18

A part beaucoup monter à cheval pour progresser, je ne vois pas d’autres alternatives à votre situation, telle que vous la présentez.
Actuellement, vous montez combien de fois par semaine, avec quels types de cavalerie et d’enseignant ?
Est-ce que vous avez eu la possibilité de participer à des stages proposés par des cavaliers pro?
Douter de son niveau n’est pas une tare en soi, cela permet la remise en question et la progression.
C’est en forgeant que l’on devient forgeron ! Dans notre parcours de cavalier, on a tous été confrontés à des doutes, des moments de stagnation et de régression. Apprendre à monter à cheval, c’est aussi apprendre à gérer cette frustration et s’en servir pour avancer. Ce n’est pas une courbe ascendante linéaire. Si on arrive à l’intégrer, on a déjà commencé à avancer.

Badmonster

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Posté le 29/10/2021 à 16h32

Quels sont les pré requis pour rentrer dans les formations qui t'intéressent ?
Si le galop 7 est nécessaire, bah faut charbonner pour avoir le niveau, le passer, et pouvoir rentrer en formation. De toutes façon, même en ayant le galop 7 et en ayant fait des concours en amateur, il n'y en a que PEU qui sont déjà bons eux-mêmes. Et pour ceux qui sont bons parfois c'est tellement naturel pour eux qu'ils ne savent pas expliquer. Donc c'est normal de ne pas être au niveau dans la formation. A quelques exceptions près, c'est rare d'avoir très jeune l'expérience et la maturité équestre pour enseigner (au moins à des cavaliers déjà aguerris). L'équitation c'est un sport où on apprend chaque jour, donc il faut vraiment se donner les moyens, être sur le terrain, voir du pays, s'occuper et monter plein de chevaux différents, assister à des cours avec des intervenants différents, passer du temps avec les autres pro du milieux (véto, maréchal etc etc..).

Par contre là qu'est ce que tu fais depuis le bac ?

Parce que faire des études c'est bien, mais entre les études en elle-même, l'indépendance, éventuellement un job pour financer son indépendance.. ça ne laisse pas forcément le temps de monter énormément pour progresser.

Monparnase

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Posté le 29/10/2021 à 16h41

Je réponds à vos questions.

Je monte 2 fois par semaine principalement un jeune de 5 ans. (très vert et très froid dans le travail)
Et 2 juments assez speed avec du sang.
Pas de possibilité de sortir en concours, enseignement mixte il n'y a pas de niveau, j'essaie de travailler en autonomie, mais ce n'est pas évident.
Faute de moyen, je n'ai pas participer à des stages avec des cavaliers pro.

Monparnase

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Posté le 29/10/2021 à 16h52

badmonster

J'ai fait un BTS pendant presque 2 ans... Que j'ai arrêté pour des raisons personnelles.
Et actuellement, je fais un CAP sellier harnacheur, je me suis dit que si j'arrive à faire mon BPJEPS des connaissances en sellerie sont toujours utiles.

Spiritdancer

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Posté le 29/10/2021 à 17h10

Il faudrait que vous trouviez une structure avec une cavalerie un peu plus diversifiée. L’idéal, c’est de passer sur un max de chevaux différents.
C’est aussi bénéfique que d’aller se frotter à différents enseignements.
C’est effectivement un investissement personnel, mais également financier, on ne va pas le nier.
Je ne veux pas paraître défaitiste, mais la plupart des bpjeps que je côtoie sont des gens qui manipulent et montent des chevaux (et un bon nombre) tous les jours, depuis qu’ils sont gamins.
Du coup, pour vous, cela risque d’avoir un coût important. C’est un paramètre qui doit être inclus dans la réflexion de votre projet. Celui-ci n’est certes pas irréalisable, mais à deux fois par semaine, cela fait de vous quelqu’un d’assez vert dans son équitation.
À réfléchir donc. Faire un boulot que l’on aime, cela n’a pas de prix, c’est sûr. Mais, on ne va pas se mentir, c’est aussi accepter que le futur proche nous prépare quelques périodes de vaches maigres.
C’est un choix de vie. On en fait tous à un moment. Et cela ne veut pas dire qu’on va se planter ! Mais, ce n’est pas toujours facile au quotidien.

Monparnase

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Posté le 29/10/2021 à 17h55

spiritdancer

En effet, je monte moins qu'auparavant, car mes études étant loin de chez moi, je dois payer un logement, c'est pour cela que je ne monte plus en concours.

L'an dernier encore, je montais 3 fois par semaines un jeune que j'avais en DP
En 2019, je suis sortie en club 2 avec de bons résultats. (je montais 2 fois par semaines)
2018 - 2017, j'ai fait 2 ans de voltige cercle en compétition
2016 - 2014, je montais 2 fois par semaine + sortie en concours quasiment tous les mois
2013 - 2008 une fois par semaine
2008 - 2004 équitations western

-Vous pensez que je dois prendre une année où je travaille a mis-temps pour avoir un bon niveau ?

-Sinon j'avais une autre idée ça serait de partir sur un BPREH (brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Hippique) en alternance et de trouver un patron qui me fait évoluer à cheval.

-Où encore faire une AAE (animateur Assistant d'Équitation) sachant que j'ai un APB Animateur Poney Bénévole

Bref, je ne sais pas quel est la meilleure solution ?

Faoa

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Posté le 29/10/2021 à 19h09

Attention... le niveau d'entrée au BPJEPS équitation a été revu à la hausse (et c'est pas plus mal).

Il faut maintenant avoir eu des résultats en compétition dans les 5 dernières années au niveau Am2 GP en dressage, Am1 GP en CSO (soit 120), Am1 en CCE ou Am1 en hunter... donc des résultats en club2, c'est clairement insuffisant...

Et il faut passer les tests d'entrée avec son propre cheval. Bon, ça, je suppose qu'on est pas obligé d'en être propriétaire, ça doit pouvoir être une DP ou un cheval loué ou en contrat de travail. Mais en tous cas, il faut se présenter au tests avec sa propre monture.

https://www.ifce.fr/wp-content/uploads/2020/01/DOSSIER-CANDIDATURE-tests-s%C3%A9lection-BPJEPS-Formation-Sport-2020-2021.pdf

La condition sine qua non pour toi est donc de progresser à cheval. Si financièrement tu peux le faire en travaillant à mi-temps, fonce. Mais monter plusieurs fois par semaine + sortir en concours, c'est un vrai budget...

Galop.infini

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Posté le 30/10/2021 à 11h47

faoa ce que tu as posté sont les conditions pour entrer en BPJEPS à l'ENE, mais sinon d'autres centres de formation existent et ne demandent pas d'avoir son cheval perso pour les tests ni des résultats en Amateur, par contre faut un bon Galop 7 de CCE oui, et donc les moyens pour monter des chevaux assez qualiteux pour ça régulièrement, donc ça va chiffrer très vite.
Ce n'est pas avec des moyens financiers limités que tu vas réussir à être monitrice, malheureusement. La plupart des gens que j'ai croisés et qui sont en formation sont plutôt d'une classe sociale aisée, et/ou qui sont déjà dans le milieu via les parents.

C'est pas pour briser ton rêve, mais faut que tu te donnes les moyens, et je pense pas que ça soit en montant que deux fois par semaine que tu acqueras le niveau pour les TEP.
Après l'AAE donne les équivalences des TEP.
L'équitation s'était démocratisée, mais pour s'y faire sa place, faut être friqué de base, j'ai l'impression. Les personnes pas aisées ont peut-être réussi, mais elles doivent se compter sur les doigts de la main, aujourd'hui, et qui sait les sacrifices qu'elles ont dû faire pour entrer dans ce milieu de bourgeois qui essaie de faire genre "c'est accessible à tous venez enseigner l'équitation !"...
Sans parler des personnes handicapées physiquement qui voudraient enseigner, qui ont sûrement un réel talent pour ça, mais au vu des performances demandées à cheval, ne pourront jamais prétendre à la formation.

Édité par galop.infini le 30-10-2021 à 11h51



Faoa

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Posté le 30/10/2021 à 12h32


galop.infini a écrit le 30/10/2021 à 11h47:
d'autres centres de formation existent et ne demandent pas d'avoir son cheval perso pour les tests ni des résultats en Amateur, par contre faut un bon Galop 7 de CCE oui,


Tu es sûre de ça? En fait je ne m'y suis intéressée que très récemment, suite à une conversation avec une copine qui sort en AM1 dressage, qui envisageait éventuellement une reconversion professionnelle, et qui m'avait dit que le niveau minimum était maintenant Am2 (et non plus galop 5 comme il y a quelques années )
Enfin si c'est le cas tant mieux pour monparnase, ça sera un tout petit peu moins délicat

Monparnase

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Posté le 30/10/2021 à 19h09

galop.infini

Merci pour cette réponse très bien argumenté

Spiritdancer

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Posté le 30/10/2021 à 19h15

galop.infini

Au sens sociologique de «bourgeoisie », non, leurs enfants ne deviennent pas moniteurs d’équitation !
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