Très bonne idée ce post
J’ai été diplômée en 2019, et depuis j’exerce en tant
qu’indépendante. Là je viens de changer de région donc je suis en train de développer ma clientèle, du coup je vais me baser sur les 2 ans que j’ai fait près de Nice.
J’ai vite trouvé du boulot parce que le club dans lequel j’ai fait ma formation m’a gardée pour les club + les propriétaires. Ensuite j’ai fait quelques heures de box pour me faire connaître, et le bouche à oreille a été très rapide donc mon planning a rapidement été complet, et constitué à 50% d’enseignement et 50% de travail des chevaux.
Planning type :
7h-10h —> travail des chevaux dans une écurie privée
10h30-13h —> travail des chevaux dans une écurie de concours
13h3-15h30 —> travail des chevaux de propriétaires dans le CE
15h30-…? —> cours propriétaires
Le mercredi et le samedi :
6h30-9h30 —> travail des chevaux de l’écurie privée
10-12h —> cours club
12h-13h —> cours propriétaires
13h30-16h30 —> cours club
17h-18h30 —> travail des chevaux de concours
Les journées étaient bien remplies
Donc effectivement pas beaucoup de temps pour les copains et la famille, surtout avec la fatigue. À y réfléchir j’en faisais trop. J’ai tenu presque 2 ans comme ça, mais ça n’aurait pas été raisonnable de continuer.
J’adorais mon métier. Les clients étaient super, j’ai continué à apprendre des choses, j’avais la confiance des propriétaires, et les journées étaient toutes différentes.
En club j’aimais beaucoup faire cours aux pré-ados / ados ! Mes chouchous
Depuis le déménagement j’ai fait le choix des cours club parce que j’avais beaucoup de mal à encaisser les cours shet… je n’en avais pas beaucoup. Mais il faut faire du ludique, et des que les gamins se prennent au jeu, c’est le poney qui trinque

et dans ce CE on avait des petits soucis avec les poneys… ils faisaient 5h max dans la semaine, donc ils étaient souvent trop frais pour les débutants et les cavaliers tombaient comme des mouches. Ca m’a mis un coup au moral (et au physique, parce que je me retrouvais à courir quelques kilomètres pour apprendre aux petits a trotter ou galoper sans avoir de petite blagounette du poney

)
Maintenant ca me manque un peu j’avoue… ce genre de moments on le retrouve pas en écurie de propriétaire. Les gamins qui arrivent avec les yeux qui brillent, qui voudraient juste brosser le poney et passer du temps avec, qui s’émerveillent de tout, et qui se remettent en question au lieu de blâmer le poney.
Ma jument était à la retraite donc je n’avais pas besoin de pension, mais oui toutes les écuries m’avaient proposé des avantages si besoin.