le syndrome Pirolike regroupe plusieurs maladie transmises par les tiques, donc pas uniquement la piroplasmose mais aussi l'ehrlichiose, Lyme, la leptospirose et l'anémie infectieuse. Quoiqu'il me semble que le vecteur de transmission de la lepto est la souris
le test pirolike va mettre en évidence une ou plusieurs de ces maladies, bien qu'il puisse y avoir des faux négatifs... PCR, sérologie : les analyses vont détecter la présence de bactéries ou/et des virus ou des anticorps et permettre de poser un diagnostic sur des symptômes divers et variés qui ne sont pas toujours un tableau clinique hyper parlant.
Il n'existe pas un seul et unique traitement pour toutes ces maladies. Pas de carbésia sur Lyme ou Erhlichiose par exemple. Ces deux là étant particulièrement vicieuses dans la manifestation de leurs symptômes puisque s'attaquant au système immunitaire,...
Selon la charge virale ou bactérienne, selon l'état de forme du cheval, selon les pathologies dont il est déjà atteints ou sur lesquelles il a déjà des fragilités, selon le délai entre le déclenchement des symptômes et le traitement, la gravité sera variable, la récupération aussi...
Une fois contaminé c'est définitif. L'animal reste porteur toute sa vie, même si la maladie est blanchie par le traitement. Je ne pense pas qu'il y ait de règles sur les risques de rechute. Parfois ça n'arrivera jamais parfois ça va revenir une fois ou souvent...
Je pense que dès qu'un cheval a été diagnostiqué, il est plus sage de prévenir les risques de rechute ou du moins de rechute grave en mettant en place un soutien du système immunitaire au long cours. Mais cela ne garantit quand même pas l'absence de rechute. Les chevaux atteints, même guéris, doivent à mon sens faire l'objet d'une vigilance plus importante, en étant plus attentif aux signes de fatigue, à la perte d'état.