1 j'aime
Western
Posté le 30/10/2023 à 14h13
ibwt
Posté le 30/10/2023 à 14h13
Hello
*Fait craquer ses doigts* Let’s go. Lol.
J’ai commencé ma vie de cavalière en extérieur uniquement. D’abord c’étaient mes parents qui tenaient le poney en longe avec moi dessus (qui se faisaient promener par le poney plutôt lol), et puis vers 8 ans je suis passée sur de petits chevaux. Balade, puis grandes randos, voir sur plusieurs jours, j’ai appris sur le tas. Ma façon de monter était bizarre, un mélange de classique, de camarguaise, et de techniques de randos improvisées, et tout se passait très bien. Une fois ado j’ai eu l’occasion de faire 2 semaines de carrière dans un vrai centre équestre classique, et c’est là que j’ai compris que, de 1, je n’aimais pas sauter (ils ne proposaient pas de dressage et ça ne m’aurait sans doute pas attirée non plus), de 2, que je ne concevais pas l’équitation de la même façon (vie au box h24 :( et au secours les chevaux pétés de sang), de 3, que la mentalité prout prout des gamines du centre, pas question ! Imaginez, déjà, je montais en jean…
J’ai continué en équitation d’extérieur, intéressée par le Western sans vraiment le connaitre, jusqu’à ce que j’aille carrément dans un ranch dans le Wyoming, mon premier voyage là bas, c’était en 2011. Gros gros coup de cœur pour la mentalité de cette équitation, pour le partenariat que tu as avec ton cheval, pour le travail du bétail, et pour les QH et PH locaux. Leur capacité de redescendre immédiatement en pression, waw ! Et puis l’idée de monter en sécurité au maximum est très séduisante aussi : un cowboy qui se casse une jambe, il peut plus bosser, et il ne gagne pas d’argent, CQFD. Du coup ils font du rodéo... l'être humain est plein de contradictions lol.
En rentrant, je me suis rapprochée des centres western qui par chance ouvraient dans mon coin pour m’y mettre avec ma Camargue x Merens de rando. Elle était excellente en trail et en bétail mais avec un peu trop d’âge, elle n’avait pas le physique pour qu’on aille plus loin. Pour la relève, j’ai pris une PH, malheureusement je suis tombée sur une jument trop compliquée pour moi (plus jamais de barrel x halter :roll: ), ça a été une période très dure, mais au final je ne regrette pas car j’ai énormément appris avec elle. Comme je ne m’en sortais pas seule (je l’ai eue non débourrée et je l’ai mise chez le mauvais pro au commencement, malheureusement), je prenais des cours, j’allais en stages, j’ai rencontré des personnes sensationnelles qui ont su m’épauler et me motiver, toujours dans la bienveillance. J’ai fini par la revendre et elle est désormais très heureuse à vivre une vie de poulinière, grands espaces, copains, parfait.
Pour la suite je ne voulais plus de cheval qu’on a à freiner, mais un cheval qu’on a à pousser. Je me suis donc tournée vers un gunner, off course ! lol. Il m’accompagne depuis plus de 3 ans maintenant. Avec lui aussi j’ai énormément progressé, car il avait une bonne base de dressage, donc on a pu directement passer à l’étape supérieure d’apprentissage, faire des stages et des séjours avec des enseignants aux méthodes plus pointues etc. Je l’ai sorti du reining pur et dur et maintenant c’est un cheval polyvalent, avec des qualités en versatile, qui adoooooore les vaches en l’occurrence. C’est ça aussi que j’aime bien en western (de ranch), le fait que tu puisses faire plein de choses différentes avec ton cheval. Dans un ranch familial, le cheval sert à aller surveiller les bêtes, roper un veau, faire le tour du domaine pour réparer des clôtures, pourquoi pas tirer un tronc qui barre un chemin, et puis le soir aller chercher les enfants à l’école. C’est un compagnon de vie à part entière. Bien sûr comme dit au dessus, il faut pour ça regarder le Western dans un contexte hors grosses compétitions reining, cutting etc…