J’ai un cheval comme ça et ça ne m’a pas étonné de constater qu’ils sont de la même race
Pour le coup le mien je l’ai depuis 11 ans, il n’était pas comme ça.
Sa sensibilité exacerbée est arrivée après sa castration (il avait 11 ans à ce moment là et en a 16 cette année)
Je connais le mien depuis son débourrage, il n’a jamais été contraint avec des méthode coercitives
Matériel toujours adapté, toujours très suivit sur le plan de la santé
Toujours vécu dehors avec d’autres chevaux même quand il était étalon (il a déjà sailli)
Mais j’ai toujours eu l’impression que la castration lui a fait perdre le peut de courage qu’il pouvait avoir.
J’ai toujours été encadrée, certains l’ont mieux géré que d’autres.
Les deux qui s’en sont le mieux sortis c’est ceux qui le laissent avancer.
J’en ai une qui me l’a bloqué en bas alors oui il avait le dos qui fonctionnait mais il était encapuchonné
Et un autre qui me le faisait monter qu’avec les mains ça n’a pas duré longtemps mais en 3/4 séances j’ai déjà du faire passer l’ostéo et c’était pas du luxe !
Je fais un peu de tout avec le mien, travail à pied, longe, longues rênes, dressage, obstacle, cross, balade
On se connaît par cœur et comme toi on se ressemble beaucoup notamment au niveau de l’émotivité ou de l’anxiété.
J’ai aussi 2 Dp dont une plus zen que moi et même si elle a un plus petit niveau elle le gère super bien parce qu’elle met du cadre pour rassurer tout en étant hyper sereine.
Mon coach actuel me le fait monter en avancer avec des jambes et très peu de mains
Comme toi je monte très souvent en side pull quand j’ai un mors c’est un Ibride le plus doux
Le contact avec le mors a toujours été délicat.
Ce qui m’aide beaucoup et notamment à le récupérer quand il part en mode trottinette hormis la gestion de ses émotions qui est le nerf de la guerre pour nous c’est la gestion de ses épaules
Parce qu’en faisant ça ils perdent le équilibre latéral
Donc je travaille beaucoup sur le report de poids des épaules (épaule en dedans, agrandir rétrécir le cercle)
C’est en lui faisant gagner de l’équilibre devant tout en le laissant avancer que j’arrive à l’avoir juste.
Le mien on voit vite quand il est gêné physiquement ou quand c’est le mental qui ne suit pas
Pour la gestion de l’émotivité c’est plus compliqué, on ritualise pour se rassurer et se faciliter la vie mais au final quand un événement imprévu survient c’est pire
C’est un cheval avec qui j’ai abandonné tout objectif de compétition parce que ça l’entamait trop émotionnellement parlant
Il pouvait être génial tout comme ça pouvait être une catastrophe de stress et d’anxiété (je ne suis pas stressée en concours)
Le mien nous montre bien quand une discipline le gonfle et qu’il faut plus varier et quand l’émotivité prend le dessus.
Je n’ai malheureusement pas de solution magique on s’adapte au mieux
Mais je comprends le côté frustrant vis à vis de leur capacité ou de notre entente avec eux
Mais aussi le côté où l’on arrive à bout de la technique sans parvenir à trouver le bon exos qui va nous aider