orientexpress
L'arthrose peut être symptomatique ou asymptomatique, effectivement (donc se voir sur radio sans qu'il n'y ai de douleur ou d'incapacités fonctionnelles).
Maintenant, nous, cavaliers - professionnels de la santé du cheval - enseignants - et même femmes et hommes de chevaux, sommes très, trèèèèès mauvais pour détecter (et écouter

) la douleur et l'inconfort du cheval...
L'humain peut dire "aïe", pas le cheval (enfin, pas d'une manière aussi claire...)
En sachant que le cavalier porté est déjà une surcharge (même si cheval en forme bien musclé et blablabla), jusqu'où on pousse sur du CSO ? Parce que les bourré d'arthrose à 17 ans, c'est plus ou moins normal, mais clairement on ne sait pas si ils souffrent ou non

Et en général quand ça se voit vraiment, c'est largement trop tard pour leur offrir "une belle vie de cheval en pleine forme"...
Souhaitons-nous imposer ça à ceux qu'on appelle "nos compagnons" ? (moi la réponse est claire : non !)
quiglas
L'arthrose, c'est le processus dégénératif du cartilage (+/- os). Souvent, c'est à cause soit d'une surcharge pondérale (donc le poids porté par l'articulation), soit d'une répétitivité trop importante d'un même mouvement, soit enfin une mauvaise utilisation de l'articulation (mauvais axe de flexion extension, par exemple, ou déformation des aplomb qui augmente la contrainte d'un côté par rapport à l'autre par exemple.) Ca ne se guérit pas, mais on peut :
1/ ralentir le processus (ou l'accelérer !)
2/ soulager certains symptômes
L'arthrodèse, c'est le fait de fixer avec du matériel l'articulation "problématique". C'est définitif. Je ne savais pas que ça se faisait avec les cheveaux.
Il faut bien comprendre que fixer une articulation n'est pas sans conséquence : compensation des autres articulations (donc on repart potentiellement dans l'arthrose de ces articulations là, surtout aussi jeune

), diminution de la mobilités, complications post-opératoires...
Bref. Aucun intérêt pour un cheval si il peut vivre parfaitement sa vie de cheval. (et pas sa vie de compétition où de toutes façons on risque une grande baisse des performances).
Il faut garder une activité physique, c'est certain. Mais sincèrement, je ne pense pas que ce soit compatible avec de la compétition, et encore moins niveau amateur. Je ne pense même pas que continuer l'obstacle soit vraiment intéressant...
Un programme physique justement construit et mis en place, qui n'impliquera pas forcément de monter/d'être dessus tout le temps, mais plutôt être à pied, en balade, sur du dénivelé etc... sera très bénéfique !
Ca ne veut pas forcément dire qu'on arrête tout, qu'on ne monte plus etc... sur du court/moyen terme (et en vrai, quelques petits sauts de temps en temps, en respectant un "non" du cheval, pourquoi pas, je pense). Mais encore une fois : nous sommes très mauvais pour voir un cheval en souffrance (et eux sont très bons pour le cacher) !
Les compléments il y aurait les chondroprotecteurs, mais je ne sais pas ce que ça vaut... Par contre, il faut combler les éventuelles carences et être au poil niveau alimentation !
Pour soulager, la balnéo c'est très bien (même finalement quelques cures de "pattounes dans la rivière" c'est cool !). Ca ne reconstruit pas le cartilage, ça ne ralentit même pas l'arthrose, ça soulage simplement l'inflamation et les symptômes potentiels.
Il faut un bon suivi véto + parage. L'ostéo et le shiatsu peuvent aider mais c'est
complémentaires et ne remplacent pas les 2 premiers !
Si c'est de l'arthrose d'un seul membre, il faut quand même prendre soin de l'intégralité du corps (tout est lié ^^).
Je suis contre les infiltrations, surtout à but sportif... Il vaut mieux réserver ça pour plus tard, quand ce sera l'une des rares solutions soulageant la douleur (pour un cheval qui vie une vie de cheval et pas pour un cheval qui a continué la compétition, encore une fois).
Bon courage !