Allergie au cheval, asthme...
Posté le 05/02/2025 à 19h33
eeicing
Posté le 05/02/2025 à 19h33
Bonjour,
J'aimerais avoir qlq témoignages de personnes qui sont allergiques aux chevaux, foin... pour avoir qlq conseils/médecins/et me redonner un peu espoir s'il y en a (pour le moment je déprime pas mal à cause de ça).
J'ai commencé avec mon mari en septembre 2023 l'équitation (mon grand rêve d'enfance/adolescence jamais assouvi), pour arrêter après les 7 séances d'essai (pour x raisons). Lui a continué l'année mais j'ai aussi continué à voir les chevaux régulièrement (dans deux centres équestres), juste aller les gratter, passer du temps avec eux.
Depuis septembre 2024 nous avons cours chaque semaine pour un autre cours génial de mix travail à pied/monte. Bref j'adore, beaucoup de contact avec les chevaux et un peu de monte sans stress c'est super (j'aime tout autant voire plus le TAP que la monte, enfin du temps que je suis avec les chevaux c'est le bonheur^^).
Sauf que je le savais dès le départ, je suis allergique aux chevaux (et peut-être le foin/acariens, je ne sais pas, je n'ai jamais fait de test). Toujours est-il que l'allergie n'était pas très forte et vivable, apparaissant globalement APRES les contacts prolongés, parfois plusieurs heures après (nez qui coule, coin des yeux qui picote, nez bouché la nuit). Donc pas gênant pour les cours vu que les symptômes venaient après. Parfois une légère allergie de contact avec la salive (jamais sur les mains, plutôt bras ou visage).
Au fil du temps tous ces symptômes ont d'ailleurs été bien atténués, voire disparus. Je peux passer du temps en présence de chevaux et ne rien avoir, parfois un éternuement, nez qui picote légèrement, mais sans plus. Je pensais m'être "immunisée" en grande partie à force de contacts. Ce qui est probablement vrai.
Par contre, et c'est là le drame (je le vis comme ça) c'est que j'avais également un asthme très très léger (petite gêne respiratoire qui apparaissait bien longtemps après le contact aussi), et ne me dérangeait pas outre mesure (ça s'arrêtait la nuit ou en mangeant d'ailleurs) durait qlq jours en s'arrêtant/recommençant par moments pour disparaître complètement au bout de 3 jours environ. Et ceci s'est d'ailleurs également atténué au fil du temps (ça durait moins longtemps, genre 1 jour).
Sauf que depuis qlq temps ça s'est plutôt aggravé, je dirais environ 1 mois (au moment où on a commencé à monter d'ailleurs) et à une période où j'ai côtoyé les chevaux plusieurs fois par semaine en dehors des cours, il faisait froid aussi et j'avais l'impression que le gel n'aidait pas du tout j'avais même mal en respirant le froid.
Bref j'ai commencé à avoir de l'asthme un peu plus fort, y compris la nuit, et là ça fait environ 1 mois que mes bronches sont encombrées, que j'ai du mal à respirer la nuit du jour où j'ai cours, que je tousse toutes les nuits. La toux s'atténue petit à petit au bout de semaine, mais dès que je retourne au cours évidemment c'est reparti : nuit avec gêne pour respirer, toux qui recommence un ou deux jours après. Mes bronches sont totalement irritées avant même de retourner au cours de la semaine. parfois je suis essoufflée en journée quand j'ai beaucoup toussé (mes pauvres bronches).
Ce qui est étrange c'est qu'il y a un an, à la même période (et suite à un petit rhume) j'ai toussé pendant environ 1 mois, pas tous les matins mais plusieurs fois par semaine le matin dans mon lit. Par contre c'était une toux "grasse" mais sans asthme et qui partait après avoir toussé ce qui m'encombrait, rien en journée. C'est une période où je n'allais pas aux écuries (mauvaise passe où je n'ai pas côtoyé de chevaux pendant 3 mois, déprime...).
Et sinon j'ai eu de l'asthme enfant, uniquement chez mes grands-parents (heureusement pas chez moi), qui habitaient une très vieille maison de campagne, probablement remplie d'acariens, champignons, je ne sais quoi d'autre... Ce n'était pas le lieu mais uniquement CETTE maison (on avait testé que je dorme chez une tante du même village et je n'avais rien chez elle). J'avais des aérosols (un appareil avec un masque où l'on respire des trucs qui dégagent les bronches). Avec l'âge ça s'était atténué, puis vers mes 12 ans ils sont décédés donc on n'est plus allés y dormir. Donc plus d'asthme. Excepté quand on allait courir en cours de sport (mais pas les autres efforts). Bref tranquille.
Là mes vieux démons reviennent en force, je revis cette période d'enfance faite d'aérosols, d'interdits, de classe verte où je n'avais pas le droit d'aller avec les autres de peur que je déclenche une crise sur place, d'injustice selon mon état d'esprit d'enfant.
Des fois j'ai l'impression qu'il y a une part de psychologique dans l'histoire, sachant que j'ai jamais eu le droit de faire de cheval (pas même une promenade, juste un tour à la foire 1 fois l'an). Et que même maintenant mes parents sont pas trop chauds pour ce genre d'activités (ils ne le disent pas trop mais je le sais qu'ils désapprouvent point de vue danger/prix). Enfin bon, même si y a une part psychologique, j'ai quand-même une base allergique aux acariens/voire aux animaux (idem une de mes soeurs qui avait le même asthme chez mes grands-parents mais pas à la maison) même si je ne déclenche rien en présence de chiens, chats... (elle oui). Enfant j'avais aucune allergie excepté l'asthme de maison, je jouais avec les animaux ou allais dans les granges sans souci.
BREF, une longue tartine pour expliquer un peu (et vider un tantinet mon sac). Je suis un peu démoralisée pour le moment à cause de ça, puis fatiguée physiquement et mentalement de tousser, d'espérer que ça passe, que ça recommence...
Je sais que la meilleure chose à faire serait d'aller voir un médecin (voire un psy aussi selon mon mari), mais j'ai horriblement peur du verdict : interdite de chevaux par exemple, là c'est sûr que j'ai plus qu'à acheter une corde (sachant que les chevaux sont devenus une lumière dans mon existence, et qu'en plus on partage ça en couple). Ou me bourrer de médicaments à vie (je suis un peu anti médocs). Que ça s'aggrave, que je fasse une vraie crise d'asthme. Que mes parents l'apprennent ("tu vois pourquoi on ne voulait pas que tu fasses de cheval quand tu étais petite" même si j'avais rien à l'époque, ou alors me parler d'asthme régulièrement et me dire de plus voir de chevaux > pas envie d'entendre ce genre de trucs).
Sinon s'il y a des personnes qui habitent en Ile de France auriez-vous de bons médecins à me conseiller (qui ne vont pas me dire direct d'éviter tout contact avec les chevaux, des gens avec un minimum de psychologie). Ou même des homéopathes, naturopathes, voire rebouteux... (je prends tout). Je crois aux médecines alternatives qui peuvent avoir de bons résultats aussi.
Et sinon je connais les chevaux curly, mais c'est pas trop accessible donc voilà quoi...
Merci de m'avoir lue.