Le bien équin en compétition

Si la problématique visée est le bien être équin, je trouve la question très mal formulée et particulièrement biaisée.

"Accessoire", franchement ? D'abord ça n'a pas de sens. Bien sur qu'il faut un cheval pour faire de l'équitation, donc oui c'est un accessoire. Ensuite un accessoire peut être essentiel, et bien traité, donc répondre à "c'est un accessoire ? oui/non" ne répond pas du tout à la question "y a t-il du bien être équin dans le sport"

Bref selon moi, c'est à revoir

Est-ce que la question choisie doit forcément être une question fermée ? C'est à dire réponse oui ou non ?

Car si tu peux trouver une question ouverte ce sera déjà bien plus intéressant !

Par exemple :
Quelles sont les conditions de vie possibles pour les chevaux de compétition ?
Ou
Les conditions de vie des chevaux de compétition peuvent-elles être en adéquation avec leur bien-être ?

argamelle à 18 ans je suis pas sûre que j'aurais formulé une problématique directe ... C'est cool de soulever cette angle mais attention au ton, à pas démotiver nos jeunes non plus!

Mais en effet le sujet est très large et ta question peut paraître orienté faut la recentrer un peut et la rendre objective, on peut t'aider ici, mais commences par te demander:
-Pourquoi ce sujet? (qu'est ce que t'espères y raconter? qu'est ce qui te touche la dedans?)
-Quel est le niveau de connaissance de ton jury (il connaisse les poneys en STAV?)
-C'est quoi tes zones d'ombres? (des endroits du sujet qui te font peur de traîter MAIS qu'il faudra quand même treîter pour rester objective ...)

Je peux déjà te donner quelque notion mais en terme de bien être équin, déjà on est pas tous d'accord sur la définition mais tu devras construire ton raisonnement autour de la notion des 5 libertés. Tu la connais?
Bon l'histoire de la protection animale est aussi assez passionnante donc si t'as besoin de ref la dessus n'hésites pas

Ensuite d'un point de vue socio je te conseil fortement de te pencher sur la notion du "SOCIAL LICENSE TO OPERATE". C'est une notion qui est née avec l'industrie mais qui s'est élargie à d'autres domaine. Ca consiste à dire qu'une pratique est acceptable ou non au vue de la société (donc d'individu néophyte dans le domaine). Et clairement les sports equestres sont ciblés par ça. Regardes au JO, les gens qui n'y connaissent rien ils peuvent être super choqué par des traces de sangs, des coups de cravaches intempestifs et leurs réactions n'aura pas le même poids que des cavaliers qui sont inscrits dans la filière et qui peuvent être décrédibilisé par les rapports de pouvoir qu'il y a en son sain: "on a toujours fait comme ça".

Dernière chose tu as l'étude Happy Athlete en cours, va jeter un petit coup d'oeil sur leur site je pense que ça va t'aider ... N'hésites pas si tu as des questions j'ai un peu suivi leur travail

Je trouve pour le coup la question relativement bateau (du style c'est ce que vont sortir 90% des gens et donc peu intéressante, la clivage est connu d'avance, les réponses aussi...)

Hello,

solange27 a donné une très bonne idée de problématique :

La pratique de la compétition équestre peut-elle être en adéquation avec le bien être des chevaux ?

1. définition du bien-être équin/ de l'équitation de compétition
--> qu'est ce que le bien-être équin
--> catégories de chevaux : compétition/ loisir/ compagnie
--> le type de compétitions ; focus sur les disciplines olympiques (pour réduire le spectre + que ça parle a un auditoire novice)
--> respect des 3 F (friend, freedom, food) & pourquoi (friend = animal grégaire/ freedom & food = besoins respect des besoins physiologiques et mentaux)
--> les principaux impacts de la monte : musculature, ossature etc...

2. l'évolution de l'équitation au global et en compétition
--> progression des modes d'hébergement + en adéquation avec les besoins = boxe/ paddock, full pré, écuries actives etc...(ya quasi plus de pensions sans sorties quotidienne dehors)
--> prise de conscience de la bio-mécanique & alimentation & équipement = nombreuses innovations et essors de métier pour "faciliter" le travail du cheval (matériel ergonomique, sur mesure, alimentation réfléchie, offre de soins élargies)
--> l'impact des réseaux sociaux et de l'information = cavaliers + facilement informés sur les impacts de leur équitation, du mode d'apprentissage pour les chevaux / circulation rapide des images dites de "maltraitance" ou montrant un inconfort du cheval / genZ très concernée par tout ce qui touche au bien-être animal, réglementations durcies et sanctions des fédérations (cf charlotte dujardin) = tout cela contribue a une amélioration du bien-être des chevaux, y compris ceux de compétition car les "mauvais" comportements sont + visibles
--> les nouveaux style de concours : essor de l'équifeel, trec etc... autorisation du sans mors sur certaines disciplines etc...

3. les axes d'améliorations
--> le haut niveau reste encore très surveillé et contesté (parcours très hauts et techniques, chevaux qui peuvent montrer des signes d'inconforts) matériel ou méthodes d'entrainement coercitifs. Disciplines qui sont aussi soumises à des réalités économiques (achats/ventes/ échéances/ chevaux syndiqués/besoin de sponsors et investisseurs etc...)
--> les petits niveaux sont encore en apprentissage quid des blessures/ inconforts involontaires qu'ils provoquent sur leurs montures ?
--> certains nouveaux métiers/ matériaux / idéologies montrent leur limites : ex = mode du full pied nu qui n'est pas toujours possible sans de vraies connaissances/ bitfitting ou saddlefitting (avec des "professionnels" peu ou mal formés)

Conclusion : le contexte social, les prises de consciences et l'accès/ la circulation des informations permet de respecter d'avantage le bien-être équin dans le contexte de l'équitation de compétition (grosse évolution sur les 20 dernières années) et les innovations continuent de fleurir. mais la réalité économique du haut niveau et la montée de l'animalisme ont souvent des intérêts contraires qui remettent en cause le curseur du "bien-être équin"

Et bien si le titre est bon (le bien équin en compétition) ,on peut partir sur le fait que oui, le prix du bien peut amener au sommet, c’est aussi à l’inverse le soucis de cavaliers français qui vendent leurs montures et ..disparaissent ainsi des classements. Le bien selon sa valeur peut faire le cavalier, de compétition.

Le cheval est-il un accessoire?, j’ai plus le nom de ce sport qui se pratique avec des manches à balai, c’est alors une alternative tout comme ce groupe qui animait les cso en effectuant les parcours à pieds. Le cheval par l’intermédiaire des générations à venir peut tendre à devenir un accessoire ,voir un vestige..

(édit: paske ça picotait les yeux)!

En terminale, personne ne connait le monde du cheval, c'est un thème original que les profs ne maitrisent pas du tout. C'est donc intéressant, pas bateau du tout, et il y a très peu de chance que plus de 10% des élèves de terminales utilisent ce sujet pour leur grand oral

Par contre, un grand bravo pour le développement que tu proposes ! Tu as quasiment fait tout le plan de l'exposé !!

solange27 c'est un bac stav, pas généraliste... Oui la question est bateau; d'ailleurs on a eu régulièrement des sujets de devoir sur le forum avec cette même question.

west95 ah d'accord je n'avais pas vu, du coup j'ai cherché ce qu'était le bac STAV et je comprends mieux ta remarque : )

Merci d'avoir répondu. De façon respectueuse et bienveillante pour certaines personnes. Pour les autres, j'ai une seule question,direz vous la même chose en face d'une personne que face un écran. Ils faut parfois savoir doser ses mots et les mots choisis ont une importance.

Merci d'avoir répondu. De façon respectueuse et bienveillante pour certaines personnes. Pour les autres, j'ai une seule question,direz vous la même chose en face d'une personne que face un écran. Ils faut parfois savoir doser ses mots et les mots choisis ont une importance.

La thématique choisie va forcément faire débat.

Je ne pense pas que les gens ont répondu contre toi mais plus parce que ce sont des sujets sensibles qu'on peut avoir à c?ur de défendre (surtout qu'à priori, le sujet a été mainte fois traité).

Vois les critiques comme quelque chose de constructif parce qu'il vaut mieux que ce soit sur un forum que tu affrontes ces commentaires que lors de ton jury.

Tout ce qui a été dit doit pouvoir te servir pour préparer ton écrit et ton oral (si tu en as un et si tu choisis de garder ce sujet).

Ce n'est pas un sujet anodin

Édit: et pour ma réponse au sujet, je n'ai pas compris " socialement vive ".

Le choix des mots est important surtout pour énoncer la problématique et là, on voit déjà que " accessoire " fait réagir.

Est-ce qu'on peut s'inquiéter du bien être de ce qui est accessoire et donc par définition " qui n'est pas essentiel "

Dans la mesure où nous avons besoin d'un cheval (ou d'une jument ou autre) pour participer à une compétition, ce n'est pas accessoire, c'est indispensable sauf si ce n'est pas un sport équestre

Édit : c'est ce que je crois aussi comprendre du commentaire de liteulorce après relecture

cam.v9 ah c'est très pénible cet argument du "vous n'auriez pas répondu la même chose en face" dès que la discussion ne s'oriente pas comme on veut.

Je ne passe pas mes nerfs sur les gens, du moins autant que possible
Et j'ai été polie ce me semble

Je ne retire rien à ce que j'ai dit, et si tu étais en face je le redirais de même : ta problématique n'est pas bien formulée. Elle n'exprime pas correctement ce que tu veux développer, si tu veux effectivement développer le bien être animal en compétition.


Et en soit, le sujet, si on veut le traiter correctement, est complexe. Fort intéressant, mais complexe. Parce que, au fond , traiter "c'est quoi la maltraitance" et "pourquoi les gens sont maltraitants" je pense qu'il y a du pain sur la planche.
Ici ça fait des années qu'on se questionne plus ou moins là dessus et je ne pense pas qu'on ait au fond, le moindre début de réponse.

Et tu ferais bien de prendre en compte l'avertissement de West95, qui il me semble, est un professionnel de l'équitation : si il te dit que le sujet a déjà été vu et revu, il va te falloir beaucoup d'efforts et une problématique beaucoup plus fine pour espérer sortir du lot. C'est intéressant (c'est quand on veut sortir du lot qu'on fait le meilleur travail) mais il va falloir bosser dur et être au clair avec ce que tu veux ou ne veux pas aborder.

J'ajoute, et j'en finirais là parce que sinon tu vas dire que je te persécute, que le titre de ton post ne veut pas exprimer les même interrogations que le corps de texte. Il faut faira attention à cela car cela peut vouloir dire que tu n'as pas bien cerné ce sur quoi tu veux travailler.

En effet , développer "le bien (être ? je rajoute car il est oublié) équin en compétition" ne va pas parler de la même chose que "le cheval est-il un accessoire du sport"

tout d'abord parce que le terme accessoire, comme déjà dit, est connoté et a également plusieurs définitions, accessoire peut signifier qu'on peut s'en passer, ou bien qui accompagne un autre élément principal. Ce qui ne veut pas dire du tout la même chose. Et bien évidemment, on ne peut pas se passer d'un cheval pour faire de l'équitation, donc il n'y a plus vraiment de questionnement.
et ensuite parce que "sport" et "compétition" n'ont pas grand chose à voir, et qu'en équitation, une quantité astronomique de cavaliers ne font pas de compet' et ne sont pas licenciés. Donc il faut mettre au clair ça aussi : veux tu parler de l'équitation en général ou de la compétition en équitation ?

Justement, non. La question introduisant la problématique traitée, doit être une question ouverte pour permettre le débat. Sinon, cela n'a aucun sens puisque l'objectif est de traiter une problématique en lien avec l'agronomie et/ou l'environnement, ou un domaine parallèle (ici : la sociologie rurale).

Pour moi, la question « Les chevaux sont-ils des accessoires du sport ? » est trop restreinte et ne permettra pas l'échange, puisque l'on sera nécessairement tenté de répondre oui ou non, sans creuser vraiment le thème. Du reste, c'est un questionnement très pointu, « trop équestre » dans une formation qui se veut d'abord agroenvironnementale. Et qui doit le rester si l'on se tient au référentiel du diplôme.

In fine, qu'entend-on par accessoire du sport ?

Comme le soulève argamelle, le terme accessoire est trop vaste. Il serait plus adapté de parler de support.

Mais cela ne règle pas la vastitude de la question introductive. Quelle est la problématique ? En quoi la question du cheval comme support de la pratique équestre entre-t-il dans une problématique sociologique ?

Bref. Pour moi, c'est mal tourné et plus encore, mal choisi. C'est un coup à se faire retoquer.

Je veux bien en parler avec un enseignant de STAV (et l'un des concepteurs du diplôme) mais je vois déjà bien la réponse...