@karibouailey
Pour les clubs qui gardent leurs chevaux jusqu'au bout de leur activité, souvent en devant réduire leur temps de travail, beaucoup aujourd'hui les placent dans des familles ou proposent des formules de parrainage pour les chevaux " mascotte" qui arrivent en retraite totale ceux qui ont été de bons et gentils maîtres d'école pour débutants après avoir été de bons chevaux de club. Mais encore faut il avoir la surface nécessaire pour eux ...
Sur le principe, je suis d'accord. Maintenant, quand on fait un petit tour sur les réseaux, combien d'anciens chevaux de club ont été confiés à des particuliers et finissent revendus/refourgués X fois après (j'en ai vu un, 5x après sa sortie de club ! Un record ?), et dans quelles conditions sont-ils traités ?
J'ai suffisament d'exemple à vomir en tête pour me dire que je continuerais à soutenir le/les clubs qui ont une réelle gestion éthique des retraités (quitte à les garder et leur offrir "le mieux" qui n'est pas non plus "le top ten"). J'ai de rares exemples et je les soutiens, malgré d'autres gros points noirs dans leurs pratiques.
Et pour autant, certains chanceux tombent sur des familles de fou tellement ils sont bien, et zut, heureusement que le club les ont lâchés ! (j'espère en faire partis !)
Maintenant, n'y a-t-il pas d'autres sorties à valoriser également, de nos jours ? (les parainages effectivement, le fait de confier le replacement à des associations "spécialisées, le fait peut-être de garder une trace/un contrôle sur la suite, de faire des DP types travail à pied etc...) ? La fédé elle pourrait explorer ça aussi...
Je sais pas, moi j'ai du mal à concevoir pouvoir travailler (longtemps) avec les mêmes chevaux et réussir à les laisser partir en mode "ciao bonne chance", peut importe l'âge et surtout quand on sait dans quel état ils sortent des clubs en général.
Mais oui, les propositions de la FFE sont cohérentes. Mais certains points me choquent quand même ! Peut-être déjà d'évoquer la rentabilité sur des êtres vivants de loisir et qu'on exploite (hors viande/lait ect...) me pose problème, mais malheureusement c'est une réalité, je sais.
Si l'a case "abattoir" était un critère bloquant on ne pourrait plus parler de bien être dans aucune production animale...
La bataille c'est plutôt sur les conditions qui entourent la fin de vie .
C'est pas faux et à la fois je trouve les centres équestres être "une exception" car le but 1er n'est pas la production animale mais le loisir. Mais en soit, c'est vrai, ça ne change pas grand chose.
Et on ne peut pas non plus parler de bien-être animal pour tout ce qui touche l'abattoir (et je ne parle pas de la mort en elle même ou de l'utilisation après, mais bien du trajet, de l'absence d'empathie, d'écoute etc... une fois dans les locaux) mais c'est peut-être ce dont tu parles dans la dernière phrase.