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Elsyke

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Posté le 29/12/2025 à 19h51

Bonjour,

Je me rends compte avec le temps que je ne fais pas comme tout le monde avec mes chevaux, mais que tout se passe super bien aussi je voudrais savoir ce qu'il en est pour ceux qui comme moi font au feeling et non pas comme "il se doit".

Qu'avez-vous fait avec votre/vos chevaux qui n'allait pas dans le sens de la marche commune ? et qui s'est finalement avéré être une très bonne chose ? ou pas.

Côté alimentation, débourrage, quotidien, soins, sevrage,... bref il y a tant de sujets possibles :)

Ponix

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Posté le 29/12/2025 à 20h23

étalon lourd sur le mors, très en appui, j'ai enlevé le mors et suis passée en side pull... Y compris au salon de l'agriculture de Paris il était génial comme ça

Bien des années avant, j'ai enlevé le mors de mon Selle Français, trop fin pour moi à l'époque... J'y avais retrouvé du contrôle et moins de discussion de sa part xD

J'avais pris la décision de l'arrêter du sport à 15 ans car moralement je sentais qu'il n'en avait plus envie, ce qui n'était pas dans les mœurs à l'époque, car physiquement ça allait très bien ! On usait le cheval physiquement, le moral était bien plus secondaire... Il a été un cheval d'extérieur extra quelques années

Pikaa

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Posté le 29/12/2025 à 21h00

Pourquoi faire comme tout le monde ? Justement, c'est quand on sort du moule, des cases que ça dérange les gens.

Si cela fonctionne comme tu fais, pourquoi changer ? Chacun sa vision des choses après tout

Liteulorce

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Posté le 29/12/2025 à 22h04

Début 90 j’ai debouré un cheval (sf) tout seul dans un bout de pré.
À l’époque c’était pas courant, la méthode appliquée etait plutôt à deux , voir trois, un au bout de la longe un au bout de la chambriere et .. un pantin qui s’accroche.
Une dizaine d’années plus tard , c’était en montant tout de go sur un cocktail en stalle devant le chef adjoint de la boîte. (Je manipulais le piquet de chevaux , je le voyais prêt.)
Ça fait tjr son effet.
Qd j’étais jeune je ravivais les blasés et dorénavant je calme les stressouilles.
Je crois qu’en jeune cavaliers on est sublimé par les chevaux, avec l’âge j’aime à penser pouvoir les sublimer.

Hisatis39

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Posté le 29/12/2025 à 23h54

C'est quoi pas comme tout le monde ? Moi je vois seulement des courants différents. Aujourd'hui être un extraterrestre isolé ça n'existe plus. Ou tout du moins avant chacun faisait dans son coin sans connaître ce qui se faisait loin mais peut-être pareil. Pensant ainsi être le seul car ceux autour ne font pas ainsi. Avec les réseaux on voit beaucoup de choses différentes.
Il y a des livres, vidéos, stages, spectacles, démonstrations, concours.
Je ne pense pas aujourd'hui qu'il existe une seule méthode qui n'ai pas été revendiqué par une grand nom de l'équitation.

Après on peut l'entendre par quelqu'un qui ne connait que la méthode dit monte classique. Et qui découvre d'autres approches. Il faut creuser pour trouver la communauté qui nous ressemble.

Édité par hisatis39 le 30-12-2025 à 00h19



Tysolfege

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Posté le 30/12/2025 à 10h13

Je montais comme ça dans les années 80/90...ça compte ? (désolée de la photo pourrie, c'est une photo d'une photo déjà pas terrible)



et là je me baladais avec ma gamine dans les années 90 (ne pas regarder les branches de l'hackamors...à zut trop tard vous l'avez fait ! vous allez avoir peur, mais non je ne lui ai jamais cassé le chanfrein ni autre chose)



Autant dire que vu les dates, ce n'était rien "comme tout le monde"...pour moi ça allait bien et en fait tant que le poilu va bien, il n'y a aucun problème.

Le seul truc qui me dérange, mais c'est que maintenant je n'arrive même plus à monter à cheval tellement j'ai la trouille, alors que mes poilus sont toujours aussi sympas...mais ça c'est une autre histoire !

Elicendi

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Posté le 30/12/2025 à 10h36

L'important c'est que tu sois contente de ton résultat.

Je trouve que c'est hyper rare d'avoir quelqu'un qui ne fait pas "comme tout le monde" tant les courants équestres presents autour de nous sont variés aujourd'hui. Entre les gens en r+, les parellistes les cavaliers classiques les randonneurs du dimanche...

Je connais quelqu'un qui pour le coup a fait à contre courant en envoyant son cheval au débourrage dans un pays où en général on évite d'acheter des chevaux déjà débourré vu les méthodes employees... Bon ben c'est son choix hein mais on comprend pourquoi peu de gens le font.

Cherchour

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Posté le 30/12/2025 à 10h51

Les gens ont vite tendance à se mettre dans des cases et à avoir des principes dont ils ne sortent pas de toute façon. Donc dès qu’on commence à faire autrement on est vite l’atypique de quelqu’un d’autre : cavalier/non cavalier, pieds nus/ferré, classique/western, telle ou telle méthode, cheval très au naturel ou surveillé comme un petit sucre …

Ici il m’arrive de monter en jean dans une écurie classique (merci les copines western)

Je sors pas mal de nuit à pied ou à cheval et je sais que ça surprend souvent

J’ai un cheval d’une race sport qui n’a quasiment jamais fait de concours et qui vit dehors au pré
Il a quand même une petite couverture car il peut être sensible au niveau du dos

Je ne lui mets pas de masque anti mouche car il déteste plus que les mouches et j’ai souvent droit à des jugements pour ça

Si je ne monte pas je me fiche que mon cheval soit propre ou pas, je vérifie juste qu’il n’y ait pas de blessure.

J’essaye de garder l’esprit ouvert et de piocher ce qui m’intéresse chez chacun. On ne fonctionne pas tous pareil, il y a pleins de choses que font les autres que je ne ferai pas ou pas de la même manière. Pour autant objectivement leurs chevaux ne sont pas maltraités ni malheureux

Édité par cherchour le 30-12-2025 à 10h52



Himaliae

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Posté le 30/12/2025 à 10h59

elsyke Ca dépend c'est quoi le "feeling" et le "comme il se doit" ?

Si le "comme il se doit" c'est l'équitation de centre équestre la plus répandue, ou le haut niveau, ou les ""influenceurs"" sur insta qui en sont que des humains très faillibles mais qui n'ont pas de syndrome de l'imposteur, on sait tous que ce n'est pas le plus logique pour le cheval, le plus compatible avec son émotionnel et son mode d'apprentissage, ni le plus respectueux de son physique, ni le plus argumenté/coherent en terme d'équitation.

De plus, des gens qui font "au feeling", mais en ayant une sensibilité/logique extraordinaire, il y en a, mais peu.
Et souvent ils admettent qu'ils ont aussi fait beaucoup de bêtises ensuite, ca s'appelle l'expérience!

Et des gens qui font "au feeling", en n'ayant aucune connaissance éthologique, aucune lecture du cheval, aucun bon sens, et qui sont parfois même dans la maltraitance tellement il n'y connaissent rien, il y en a aussi, et on se demande vraiment pourquoi les chevaux sont aussi gentils

Comme souvent, la vérité est en nuances de gris, et pas en noir et blanc...

Frisky

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Posté le 30/12/2025 à 11h57

Personnellement j'ai tendance à dire que la tendance justement est à vouloir absolument ne pas faire comme la majorité. Une recherche un peu d'authenticité, dans tout, qui peu conduire à des choses incroyables comme à des réflexions assez drôles (de mon point de vue).

En plus, "faire ce que l'on doit" étant dépendant du lieu où on vie, de notre environnement et notre expérience, ce n'est pas fixe car les gens autour ne sont pas fixes.

Par exemple si je dis que depuis une décennie mon club pratique le TAP et l'intègre aux cours, j'ai pleins de gens sur les réseaux en mode "waouh incroyable c'est trop bien"... dans mon coin les réactions seraient plutôt "bah oui logique... et donc?".

J'avais jamais eu à curer les pieds d'un cheval ferré. Idem par chez moi c'est la tendance (le pied nus), en revanche à Paris c'est limite une innovation lol.

Même chose pour les chevaux de courses entraînés... en balade et non forcément sur une piste, vivant au pré, ici c'est "normal", ailleurs pas forcément. Est-ce qu'on peut dire qu'il sort des cases? Disons que c'est innovant à l'échelle national (si tant que je connais toutes les tendances nationales), mais c'est comme "tout le monde" dans mon coin perdu.

Du coup pour moi les choses comme virer le mors quand ça ne va pas et passer sans mors par exemple, c'est justement la tendance [national] (parce que souvent tendance varie) mais peut-être pas commun suivant où la personne se trouve, ou alors les gens n'en parlent pas forcément ^^" idem d'ailleurs la monte sans mors existait depuiiiis, même pour les non connaisseurs d'ailleurs! Mon oncle s'occupait parfois du foin et aidait à ramener les chevaux quand ils les changeaient de pré, 0 connaissance, quelqu'un mettait un licol il montait sur une botte, hop la corde en guise de rênes et on descend le chemin vers le pré à cru et sans mors.

Et sinon pour répondre vraiment à la question, la sortie de case que je trouve très présente partout c'est la sécurité du cavalier. Maintenant MA sécurité passe avant tout. Plus de "j'aime les chevaux vifs/ qui tiennent pas en place" etc, c'est ma sécurité d'abord, même dans une pension où les besoins du cheval sont top, si la sécurité n'est pas présente pour les humains, c'est niet.

Édité par frisky le 30-12-2025 à 12h02



Galop.infini

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Posté le 30/12/2025 à 13h08

Avec ma mémère on m’a dit de lui coller un enrenement pour la soumettre et d’être plus ferme, qu'elle prenait le dessus... je suis allée en opposition, je l’ai écoutée et l’ai travaillée dans le bon sens, progressivement, sans enrenement, et adieu les défenses et la rétivité. Rétivité aléatoire ceci dit, due à une pathologie chronique que j'ignorais à l’époque.

Et je bosse beaucoup en R+ (mixé intelligemment avec le R-), à la voix, à l'intuition et observation fine des chevaux. Donc au premier abord je fais rien de spectaculaire mais sur le long terme les résultats sont là. Des poneys contents de bosser ! Puis ma sécurité d’abord, si je ne sens pas un cheval, pour le monter, je refuse net et préfère le découvrir à pied, puis à cheval au pas puis au trot, et ce n’est qu’une fois rassurée sur la bestiole, qu’elle est assez gymnastiquée en carrière, que je galope dedans. Sinon en balade vu que c’est de la ligne droite et que y’a du dénivelé y’a pas de problème pour les 3 allures pépères.
Donc je passe parfois pour un alien selon où j’atterris lol. Surtout que y’a des trucs que je ressens directement chez le cheval qui s'avèrent être vérifiables plus tard donc ça laisse les gens soit bouche bée, soit jaloux, soit ils sont un peu comme moi et y’a zéro "blanc" lol

Leif

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Posté le 30/12/2025 à 13h11

Ce que je ne fais pas comme tout le monde ?

Je m'adapte au cheval... Dans ses limites psychologiques, physiques et physiologiques

Je les écoute et j'emmerde les biens pensants qui savent tout !

Moi j'apprends, tous les jours

Alors, c'est plus visible sur mon hongre anglo, il longe en liberté, il est polyvalent, quand il était montable, les séances commençaient par une détente axée western etc.

En main, je lui parle, je n'ai pas besoin de "carot stick" pour lui demander de bouger les hanches, les épaules et même de donner le sabot en avant comme un chien XD

Et oui je le laisse s'exprimer, je lui fous pas un taqué dès qu'il discute une demande ou me réprimande si ma demande où mon action n'était pas dans le bon

Et le pire ?? Il n'est pas montable et je le ferre toujours !

En plus il a une couverture car hyper frileux

Et des compléments alimentaires et un suivi véto pour son arthrose du genou suite à sa fracture


Je suis une grande malade !!!!

Mon cheval, lui, le vit très bien <3

Paulimer

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Posté le 30/12/2025 à 13h34

Si je devais parler de ce que je fais différemment, en comparant à ce que je lis sur CA puisque j'y suis depuis douze ans, je dirais :

- ne pas monter à cheval, pas par manque d'envie, ni peur, ni impossibilité mais par conviction
- chercher à tendre vers un maximum de consentement de la part du cheval, travailler en R+ en essayant de respecter à fond son état émotionnel, ne pas le forcer, ne jamais mettre de pression (et donc me former peu à peu vers une approche type LIMA pour ne pas faire du tradi-bonbon ou du R+ "activité du dimanche")

Galop.infini

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Posté le 30/12/2025 à 14h11

leif de même, j'écoute le cheval d’abord, et m’adapte réellement. Je suis en recherche constante de comment faire, être au mieux pour le cheval que j'ai en face, ce dont il a besoin, ses capacités réelles. Et son mental. Je prends vraiment le temps.
On n’est pas les seuls à avoir cette démarche aujourd'hui. Enfin côté particuliers du moins. Mon but est de devenir pro. Et là en temps que pro je pense avoir beauuuucoup de boulot, dans ce monde où tout va très vite et où les chevaux n'ont pas le temps d'accepter et d’être réellement d’accord avec ce qu’on leur impose. Je pense que je prendrais le contre-pied. Plaira, plaira pas, si je fais ce métier de cavalier, (ré)éducatrice c’est avant tout pour le cheval, l’aider lui, pas pour flatter l’ego des gens ni le mien. XD
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