|  | désolé de vous embêter avec mes bandages ^^
mais est ce que les bandes élastiques sont la même choses que les bandes de travail ?
je ne veux surtout pas faire d'erreur pour ne pas blesser ma jument. |
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Bandes de : REPOS- TRAVAIL- POLO
L’opportunité des bandes de Polo (en « polaire », l’été ) m’amène à proposer un petit « tour
d’horizon » des bandes ;
.en quelque sorte un pèlerinage au cours du
Capitaine-Vétérinaire en poste à l’Ecole Militaire de Saumur en 1972.
Il est souvent bien intéressant de savoir pourquoi, pour quel usage , les choses ont tout d’abord
été inventées ,cette premiere fonction ayant bien souvent été « déviée » avec le temps, vers des usages étrangers jusqu’à parfois disparaitre.
Les bandes de repos :
Elles furent empruntées au même principe que les « bandes molletières », ou
flanelles , encore utilisées en 1914 dans l’armée par les soldats de l’Infanterie (qui ne se déplaçaient qu’à pied).
Par définition extensibles dans leur seule :LARGEUR, les bandes de
repos, une fois (correctement) posées, ,outre une chaleur, favorable à
la circulation du sang, exercent un effet de massage , en station de
repos, provoqué par leur réaction élastique au moindre mouvement d’
oscillation des membres, qui favorisait le drainage veineux et
lymphatique des tissus vascularisés et dilatés par l ‘effort.
Elles ont été utilisées par les Anglais d’abord, pour les Pur Sangs de
Course que l’entraînement obligeait à maintenir confinés au box, sans activité
en dehors de leur galop quotidien, ce qui entraînait des
engorgement de « stase »..lymphangites et autres…. tares molles,
(molettes).. des bas de membres.
On utilisait beaucoup, et toujours dans le même but « d’assèchement des tissus »
des membres, outre divers onguents, la terre (argile ,ou silicate d’aluminium avide d’eau), pour sa vertu constrictrice et l’eau blanche (S/Acétate de Plomb), comme astringent.
Pour appliquer l’eau blanche, on a imprégnés des cotons. Pour les
faire tenir en compresses, on les a entourés avec les bandes de repos,
qu’on avait sous la main.
De là est venu l’habitude de mettre les bandes de repos AVEC des
cotons, désormais secs et sans liqueur, lesquels,en isolant la peau des plis élastiques de la bande, lui ont ainsi fait perdre le plus clair de leur vertu massante.
Il faut ajouter que la bande de repos était délicate à poser
correctement. Tout faux pli ou serrage excessif risquant d’entraîner
des phlébites de compression, ce qu’évitait le coton, désormais
adopté,par sécurité.
Le velcro a remplacé avantageusement les anciens lacets de fermeture.
Les bandes de travail.
Extensible uniquement dans le sens de la longueur , elles ont été
conçues pour soutenir les tendons fléchisseurs , principalement des
antérieurs
.Que ce soit :
pour des chevaux ayant déjà « chauffé ou claqué »
(hyper extension d’une partie de l’appareil d’amortissement du membre,
intéressant soit les brides, les gaines ,soit le tendon lui-même) dont on voulait
renforcer la résistance, en limitant le jeu de l’appareil;
ou à titre préventif, pour des chevaux montrant
une faiblesse de constitution de ces parties.. (long-jointés, canons
longs, tendons grêles).
L’enroulement transversal de la bande, le plus souvent posée avec une «
clef » de soutient au boulet, exerce une action de maintient élastique
qui s’apparente aux bandages de contention utilisés chez les sportifs humains.
La compression, ici permanente et assez forte, restreignant la circulation veineuse de retour de zones déjà éloignées du cœur ( comme plus basses que lui), leur utilisation devait être strictement limitée au temps du travail.
Leur vertu de soutient est tres tôt apparu illusoire.
Qui plus est, leur finesse n’apportant aucune protection contre les chocs, et un certain nombre d’accidents ayant été provoqués au travail par des défauts de fixation, on leurs a de plus en plus préféré : les massage avec un produit « chauffant » avant l’exercice, les bandes de Polo ou des guêtres doublées mousse, fermées.
Les bandes de Polo
Elastique dans aucun sens….leur matière « feutrée » a comme première fonction la protection des membres contre les coups de maillet et les frappes de balles.
Leur application conserve ,également une certaine chaleur au membre ,qui évite ainsi les refroidissements ou chocs thermiques, lors des périodes de repos.
Elles ont aussi été adoptées dans quelques milieux de dressage :
« pour l’esthétique d’abord, les bandes faisant paraitre plus symétrique le jeu des paires de membres en faisant disparaitre les basanes unilatérales.
« blanches, elles allongent les canons et « dramatisent » la pendulation du membre,
« pour la protection contre les atteintes de fers, dans les allures latérales,
« pour un petit artifice, aussi, qui tient à ce que les chevaux élèvent légèrement leur geste lorsque les bandes sont un peu serrées.
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