Bonsoir,
Sur un parcours, regarder la partie haute du suivant, ça permet d'oublier l'obstacle en cours et ça prépare ton cheval à la courbe à venir.
Sur un obstacle isolé, moi, j'ai pris l'habitude de cesser de compter mes foulées à deux foulées de l'obstacle (de toute façon, à deux foulées de sauter, c'est plié s'il faut en caler une de plus ou de moins, mais bon, c'est aussi parce que je ne fais pas de compet').
Donc, je ne compte pas, je vérifie que je suis bien en place et j'ouvre mon champs de vision. Je sais pas si c'est clair cette dernière notion mais dans les faits, j'adoucis mon regard en regardant l'horizon, je ne me concentre pas sur un truc en particulier, j'écoute juste les sensations, et j'attends patiemment le saut. Comme ça, moins de taxi car je n'anticipe pas le saut et je suis plus à l'écoute d'un éventuel ralentissement ou doute du cheval.
En gros, c'est comme en voiture, tu regardes pas où sont tes roues, mais la route devant.
Paradoxalement, un de mes profs, sur les puissances, nous conseillait de fixer notre regard (juste le regard hein) sur le pied de l'obstacle pour ne pas anticiper la hauteur et en avoir peur. Ben ça marche, mais bien sûr, il ne faut pas que les épaules et la tête suivent sinon, c'est la puissance de la gamelle qu'on expérimente