Perso, en liberté je n'utilise la friandise qu'exceptionellement.
Ce qui est bien en liberté, c'est de voir si il reste quelque chose du travail en longe ...quand on retire la longe!
Du coup, la friandise peut brouiller le tableau; la connection avec ton cheval s'acquiert surtout en te contentant de peu au début, et en lui offrant à côté de toi grattage et calme.
Au départ le simple fait qu'il se tourne vers toi, même que de la tête (voire d'une oreille!) doit être encouragé et reconnu en cessant immédiatement toute stimulation, et même en reculant légèrement (ce qui ôte la pression sur le cheval et l'attire).
Prends ton temps en approuvant le moindre progrès.
Quand ton cheval se sentira à l'aise auprès de toi (pas sur toi hé hé!

), commence par lui faire comprendre la différence entre "je ne te demande rien, tout va bien, tu peux te détendre" et "hep! prête moi attention s'il te plaît, je vais demander quelque chose".
C'est un cap essentiel pour qu'il ne s'agite pas en tout sens quand il est en liberté avec toi; il ne doit pas interpréter ta présence comme une obligation de s'enfuir, il doit distinguer
"elle est relâchée, peut importe ce qu'elle fait, ce n'est pas mon affaire"
de "ah, elle dégage un peu d'énergie, elle attire mon attention, elle va sûrement me proposer quelque chose à faire".

Exactement comme en longe, en fait!
Tu as tout à fait raison: vos liens vont se resserrer avec la construction du travail en liberté; ou on pourrait dire aussi que c'est un excellent test pour vérifier vos liens!
Bonne chance tous les deux.