Bpjeps mention tourisme équestre

J'ai passé un BPEJEPS Tourisme Equestre l'an dernier (de janvier à octobre 2010).
J'avais hésité entre Midi-Py et Languedoc. Côté Midi-Py, je n'avais entendu parler que de St-Affrique. Dans le LR, étant dans l'Aude, j'hésitais entre Castelnaudary, à 40km de chez moi, et Mèze, dans l'Hérault (34), à 130km.

Les "vieux loups" du coin (ATE implantés depuis plusieurs années, connaissant tout le monde dans le milieu de la région), m'ont tous orientée vers Mèze (dont le centre est dirigé par un autre vieux loup, ancien cavalier de complet, dont la "légende" dit qu'il est pour beaucoup dans le développement du TE et du Trec dans le sud de la France).

Et le centre de Mèze avait également pour avantage d'être moins cher que celui de Castelnaudary (6100€ contre 8000€, quand on paie de sa poche, ça compte^^).
Je n'ai pas regretté mon choix, j'ai passé une année formidable, intéressante, et j'ai eu de la chance de tomber sur des co-stagiaires avec qui le courant est bien passé, toute l'année. (Même le personnel du centre, les formateurs, les stagiaires de la "promo" précédente, étaient [agréablement] surpris de voir une équipe aussi soudée, alors que les années précédentes, il n'y avait jamais eu d'entente homogène entre tous les stagiaires de la promo -groupe de 10 personnes).


Côté boulot, en ce qui me concerne, je n'avais rien qui "m'attendait" à la sortie (pour certaines, environ un tiers, il était prévu d'être embauchées, après la formation, dans la structure où elles faisaient leur stage.)

J'ai fini la formation fin octobre, donc, et n'ai pas trouvé de boulot correspondant tout de suite: au mois de novembre, j'ai juste organisé une ou deux randos pour des cavaliers amis.
Parce qu'il fallait bien gagner des sous, j'ai bossé 2 mois en CDD, décembre et janvier, comme vendeuse à Décathlon (où j'avais déjà travaillé quelques années auparavant).
En même temps, je me suis créé un statut d'auto-entrepreneur pour pouvoir exercer en indépendante, mais qui n'a pas démarré tout de suite.
Fin janvier, un centre équestre des environs m'a contactée: ils avaient besoin d'une monitrice pour quelques heures par semaine (le mercredi aprem, le samedi aprem). Avec, en théorie, plus de travail en perspective avec l'arrivée de la belle saison (jusqu'à arriver au plein temps en été).
Je travaille donc là-bas (pour l'instant en tant qu'indépendante) depuis début février, parfois un peu plus que ces 2 demi-journées, lorsqu'une école vient par exemple, et que les deux autres moniteurs (à plein temps) ne sont pas dispos.

En parallèle, je commence également à trouver un peu de travail auprès de particuliers (cours, travail du cheval...), mais pour l'instant, ça reste en petites quantités.
Ce que je gagne en ce moment (mais qui devrait augmenter (un peu) avec l'arrivée des beaux jours) me permet de payer mes factures (crédit voiture compris, dont il me reste 2 ans à tirer, contracté du temps où je bossais à l'Education Nationale^^), mais pas de vivre complètement: je n'ai pas de quoi payer un loyer, factures chroniques (emprunt, assurance, téléphone, alimentation de mes chevaux) payées, il ne me reste rien. (Je précise, je ne vis pas seule^^)

Du boulot saisonnier pour l'été, à temps plein, en revanche, ça s'annonce facile à trouver.

Si tu as d'autres questions, n'hésite pas.

Merci beaucoup pour ta réponse!
Tu es la deuxième personne à me parler du centre de Mèze, et la deuxième à me dire que c'est un bon centre
Malheureusement, je ne pense pas pouvoir suivre ma formation là bas...je n'avais pas pensé à castelnaudary mais pourquoi pas, c'est pas trop loin de chez moi, en tout cas pas plus loin que st affrique!

Tu me fais un peu peur en me disant que tu as du mal a trouver du boulot...est-ce que tu es mobile? Si non, penses tu que tu aurais trouvé plus facilement si tu l'avais été?

Ca dépend de ce que tu entends par mobile.^^
Je suis prête à bouger assez loin en France, mais pas dans n'importe quelle région.
Et j'ai peut-être un peu fait la difficile, j'ai volontairement zappé quelques annonces, pour des centres équestres dans les départements alentours dont l'ambiance (trop prom-prom-touristes par exemple) ou la taille (usine) ne m'inspirait pas. Et, forcément, les structures de taille plus modeste n'embauchent pas de moniteurs tous les 3 mois. Ou faut se poser des questions sur la raison d'un tel roulement.^^

Pas trouver de boulot dans le secteur en moins de 2 mois, et pas à plein temps, ça ne veut pas dire n'avoir trouvé aucune piste.
J'ai passé un entretien dans un CE de Toulouse par exemple, mais ils ont finalement pris quelqu'un d'autre (plus en accord avec les attentes compét du club?), et à l'inverse j'ai décliné une ou 2 offres, parce que situation pas viable à mes yeux: je suis prête, je l'ai dit, à déménager à l'autre bout de la France pour un boulot à plein temps sur du long terme, dans un cadre qui me va; mais pas à aller bosser à 100km de chez moi pour même pas 20h/ semaine, si je dépense en carburant autant que je gagne.^^

Des boulots saisonniers, loin, sur du moyen terme (vacances scolaires et été), il y en a, largement même (Et d'ailleurs, je ne me fais aucun souci sur la perspective de bosser à plein temps pendant l'été). Mais là encore, si c'est loin, je ne trouve pas ça si intéressant que ça, surtout ayant "du monde à la maison" (chéri, chiens, chevaux): honnêtement, autant on est d'accord pour que le premier de nous deux qui trouve un boulot "bien" (temps plein, CDI) fasse suivre tout le monde même à plusieurs centaines de km, autant partir pour deux mois en laissant tout le monde sur place, et laisser végéter mes chevaux au pré, non.


Et, pour finir, à moins d'être "pré-embauché" avant la formation, et donc d'embrayer immédiatement sur une place qui nous attend, le délai avec lequel j'ai trouvé du boulot, sans habiter à proximité d'une ville aussi importante que Toulouse ou Montpellier pour citer les plus proches, moi je le trouve plutôt honnête.

Oui je comprends bien que tu ne vas pas bouger trop loin pour un boulot qui ne t'offrira pas ce que tu recherches.
Je suis pas loin de toulouse et ici ça bouge pas mal coté tourisme équestre et équitation de pleine nature! J'ai donc espoir
Et puis j'ai un petit bout qui aura 3ans à la sortie de la formation et je peux pas partir n'importe où non plus!

Autres questions : j'ai été voir le site de castelnaudary du coup et je suis tombée sur une chose à laquelle je ne m'attendais pas : il faut présenter les tests avec son propre cheval
Ma jument à des problèmes et je ne la monte qu'en balade, je dois d'ailleurs lui faire passer des radios prochainement pour définir exactement ce qu'elle a...
Bref, j'imagine qu'ils acceptent qu'on vienne avec un cheval de prêt dans ce cas là? Parce que j'ai pas d'autres solutions (enfin je sais pas où je vais le trouver mais bon, je pense demander à la personne qui va me préparer pour les tests si elle est d'accord)
Est-ce que c'est partout comme ça? la personne qui m'a renseignée sur la formation à st affrique ne m'avait pas préçisé ce point...peut être que là bas ils prêtent un cheval du centre de formation.

Comment as tu trouvé les tests d'entrée? Et quelles sont les qualités indispensables pour les réussir selon toi?

Je ne savais pas du tout qu'à Castelnaudary ils demandaient que l'on vienne avec son propre cheval!! Appelle pour avoir des renseignements plus précis, il y a sûrement la possibilité de louer un cheval du centre (ou de venir avec un cheval que l'on te prête)!
De ce que j'ai vu ou entendu des VETP (TE ou équitation classique), les centres proposent systématiquement l'utilisation de leurs propres chevaux. Voire même préfèrent, souvent (mais sans le dire): toujours d'après ce que j'ai vu et entendu, les jurys sont même limite plus exigeants avec les cavaliers venant avec leur propre monture, estimant que si on se présente avec son cheval, c'est qu'il est parfaitement en mesure d'exécuter tout ce qui est demandé. (Pas question, par exemple, d'expliquer aux jurys que notre cheval sait faire plein de choses bien, mais qu'il a du mal à prendre le galop sur tel pied, que si on n'y arrive pas c'est pas qu'on est pas doué. Tandis qu'à l'inverse, ils sauront que tel individu de leur cavalerie peut ne pas être facile sur tel type d'exercice, que ce n'est pas l'incompétence du cavalier qui est en cause.



En ce qui concerne le niveau des VETP, pour le PTV, un bon niveau G5 suffit. (J'ai passé une première session de VETP en Basse-Normandie, où j'ai merdé aux LR; j'ai donc repassé l'épreuve du travail à pied (longe, cette fois^^) à Mèze, et l'épreuve PTV qu'ont passée les autres candidats semblait du même niveau que ce que j'avais passé en Normandie).

A part quelques cas pas au niveau tout court, la plupart des cavaliers semblaient avoir assiette et bonnes bases de dressage. Là où ça a coincé pour certains, probablement bons cavaliers d'extérieur mais plus trop pratiquants "d'équitation sportive", c'est sur leur équilibre/ leur aisance à l'obstacle. Rien de compliqué, mais il faut être un minimum à l'aise sur des sauts, sur terrain éventuellement en légère déclivité (en descente pour mes tests, en montée pour ceux de Mèze).
Ceux qui ont été plus clairement recalés sont ceux qui manquaient de précision, notamment dans les transitions (dans bordures maraîchères ou P.O en général).

La prise ou non d'initiative en cas de cafouillage m'a aussi semblé déterminante: un départ au galop sur le mauvais pied non rectifié, même sous prétexte qu'on a voulu rester au galop comme prévu sur le parcours, et que ça ne perturbait pas l'équilibre du cheval, c'est mort: rien ne prouve qu'on s'est rendu compte qu'on était à faux! (vécu en tant que témoin^^ La cavalière était de bonne foi, mais le jury attendait qu'elle le montre par son intervention pour rectifier)
En revanche, un cavalier qui intervient immédiatement pour repartir sur le bon pied, à moins de jury franchement obtus, ça a toutes les chances de passer.
De même, un cavalier qui laisse son cheval charger sur l'obstacle, c'est mort pour situation dangereuse; celui qui interviendra pour le reprendre, quitte à devoir mettre un taquet (si le comportement du cheval le justifie et n'est pas dû à une faute du cavalier^^) ou repasser au trot alors que sur le protocole on est censé être au galop, il y a des chances que ça passe.


Bref, côté "difficultés imprévues", montrer qu'on est conscient de ce que l'on fait et que l'on sait corriger ses erreurs techniques, et que l'on fait passer la sécurité avant le déroulement "prévu" du parcours si nécessaire.
Côté "tout se passe comme prévu", être à l'aise et stable aux 3 allures, sur tous types de terrains (plat, montée, descente), position assise ou en équilibre, et que l'on gère avec précision sa monture, toujours sur tous types de terrain et aux 3 allures, avec maîtrise des notions techniques d'un G5. (Les courbes au galop à faux et le contre-galop, l'arrêt dans bordure maraîchère à la réception d'une combi tronc- contre-bas, etc, c'est pour les tests de sortie )


Pour les autres épreuves:
côté POR, si tu sais lire une carte IGN, il ne devrait pas y avoir de soucis: même chose que pour un Trec, la régularité en moins (jusque dans une certaine mesure^^) pour les tests d'entrée.
En Normandie, on était partis tous ensemble, avec deux jurys, et chaque candidat tenait à son tour la tête du groupe (mais chacun avait sa carte, donc pouvait suivre) pendant quelques km/ une vingtaine de minutes. Le cavalier "responsable du groupe" devait également faire le choix des allures.
A Mèze, ils étaient partis un par un, avec points de contrôle et balises sur le chemin, comme en Trec.


Côté travail à pied, le centre de Normandie faisait donc passer, par tirage au sort, soit la longe, soit les LR. A Mèze, en tests d'entrée, il n'y avait que la longe. Là encore, rien de compliqué en longe (sans enrênements en tests d'entrée, avec en sortie) si tu as un peu l'habitude. Pour les LR, si tu pratiques un peu, ça devrait aller (je n'en avais fait que 3 séances dans toute ma vie avant les tests, dans les 15 jours qui avaient précédé, ça s'est avéré trop juste^^).


Enfin, certains centres "rajoutent" une sélection interne (parfaitement légale). Dans pas mal de centres, ça se traduit par l'exigence d'un G6 ou 7 (Castelnaudary exige un G6, il me semble); en Normandie, pas de Galop demandé (à Mèze non plus) mais un jury examinait notre détente (un seul cavalier à la fois dans le manège servant pour la détente) avant le PTV: d'abord détente libre, puis ils avaient demandé quelques exercices (trot, galop et transitions sans étriers, déplacement des hanches, départ au galop du pas sur un cercle...)


Voilà pour l'instant ce qui me vient à l'esprit, mais pas de souci pour compléter si tu veux plus de précisions sur quoi que ce soit.

Merci encore une fois pour la précision de tes réponses
J'ai bien eu confirmation que Castelnaudary exige le G6 et ils m'ont dit "qu'il était préférable pour moi " de venir avec mon cheval!!! Je trouve ça très injuste et j'aurai eu tendance à penser comme toi : qu'ils auraient préféré jugé l'adaptation du cavalier à une monture qu'il ne connait pas?!
Bref, ça voudrait dire que je dois préparer les tests avec un autre cheval que ma jument et ça ça risque de ne pas être gratuit!
Il faut que je passe mon 5ème et 6èmeG, pas gratuits non plus...
En retravaillant ça devrait aller car j'ai laissé tombé tout ça il y a quelques années...

Disons que la préparation va me coûter cher et je me pose aussi la question de l'après-bpjeps...
J'y pense beaucoup et j'ai peur de ne plus être assez présente pour mon fils qui est encore tout petit
Je ne sais vraiment pas quoi faire, je me lance/je me lance pas???C'est compliqué tout ça!
Les gens qui m'entourent comprennent que j'ai du mal à décrocher du milieu du cheval mais me conseillent d'aller vers quelque chose qui me laisse plus de temps libre avec de meilleurs revenus...c'est sûr que pour ça les chevaux c'est pas la panacée!
Alors je m'emmêle un peu les pinceaux, j'essaie de trouver un compromis entre ce que j'aime faire et l'équilibre de ma vie de famille. ça semble compliqué à réaliser quand on est moniteur non?

Pour ce qui est des Galops, tu peux très bien passer le 6 sans avoir le 5! Et j'avais demandé à Castelnaudary, à l'époque où je n'avais pas encore choisi mon centre: ils m'avaient répondu que "n'importe quel" G6 leur allait (G6 de PN, ou G6 de dressage, bref, pas forcément un G6 "de cavalier" (dress, SO, cross). Mais bon, à se faire confirmer que c'est à l'ordre du jour.

De plus, dans les textes, les VETP sont valables (3 ans) dans toute la France: si tu les passes à un autre endroit que ton centre de formation, tu n'as pas à les repasser.
Si ma mémoire est bonne, je m'étais renseignée par téléphone auprès de Castelnaudary alors que j'avais déjà validé le PTV et le POR, ils m'avaient assurée que je n'aurais pas à les repasser; je ne sais plus du tout en revanche s'ils voulaient me voir à cheval quand même (mais ils voulaient effectivement un G6, quel qu'il soit (complet, PN, dressage...), que je n'ai jamais passé non plus.^^

Je pensais à ça en envisageant que tu puisses passer des VETP ailleurs qu'à Castel, plus tôt dans l'année, dans un centre qui prête ses chevaux.. (même si ça n'enlève pas l'obligation en parallèle de passer un G6 pour Castel^^).

Puis j'imagine que s'ils incitent à venir passer les tests avec son propre cheval, c'est dans l'optique de suivre la formation avec lui. Tu en penserais ta jument capable?
Leur incitation me paraît d'autant plus surprenante que pendant mon année de formation, il a été question que tous les stagiaires BP TE de la région (LR) aillent passer les tests de sortie (notamment le PTV et le POR) dans un autre centre équestre que leur centre de formation, pour avoir chevaux et terrains inconnus! Ca n'a finalement pas eu lieu, mais il en est toujours question!




Pour ce qui est de savoir si passer ton BPJEPS pour continuer à bosser dans le milieu vaut le coup et est conciliable avec une vie de famille, je ne saurais vraiment pas quoi te répondre, sachant que ça va énormément dépendre du contexte dans lequel tu travailles: salariée dans une structure, en indépendante.
Si ça peut te donner une idée des possibilités, voici les différents tableaux de figure que j'ai rencontrés autour de moi ces derniers temps:

- plusieurs annonces de clubs aux environs toulousains qui cherchaient un BP pour 30h: suffisant pour vivre, tout en laissant du temps pour une vie de famille, non?


- mon lieu de stage: petite structure au départ (deux carrières, désormais deux monitrices dont la directrice (+ le père et le frère ATE, et le camping attenant -géré par le père- qui fournit plein de touristes à balade l'été^^: le club est "complet" mais n'a pas de palefrenier, c'est la mono salariée à plein temps qui nourrit matin midi et soir (avec une organisation laborieuse, surtout pour la distrib du foin) et fait les (quelques) boxes, et moi quand j'y étais en stage: ajouté aux cours prenant de 9h30 à 12h et de 13h30 à 19h, les mercredi et samedi étaient très longs.^^



- si je fais le tour de ce que je sais que sont devenues mes co-stagiaires, ça donne:

-l'une est repartie dans sa Haute-Savoie d'origine et y a trouvé la gérance d'une écurie de proprios, ce qu'elle voulait!

-une est employée (+/- plein temps, je crois) dans le centre où elle était au départ palefrenière et où elle a fait son stage, un CE de taille assez importante (un ou deux autres moniteurs). C'était la seule mère de famille (deux enfants, environ 12 et 16 ans, avec lesquels elle vit seule) du groupe

-une est employée dans son club d'origine (également son lieu de stage), petite structure, y a également son cheval en pension...

-une travaillant +/- en "échange de bons procédés" (la pension de son cheval + cours par la directrice/son ex-mono et ex-tutrice gratos + quelques bénéfs sur les cours qu'elle -ma co-stagiaire- y donne), dans une toute petite structure, en attendant de démarrer son propre club (elle a le terrain, très bien situé, et commence à avoir les chevaux et les installations)

- une travaillant quelques heures (mercredi/ samedi/ dimanche?) dans l'écurie où son cheval est en pension: cours aux proprios + aide le gérant à débourrer les chevaux qu'il achète et revend dressés avec "méthodes étho"; cours/ travail du cheval à des particuliers: comme moi, ça "commence à venir", mais pour l'instant je crois que ça reste +/- l'équivalent d'un mi-temps

- une bosse le week-end comme palefrenière à 50 km de chez elle, et travaille les chevaux d'une revendeuse (essentiellement des PRE, très fréquents dans la région^^) un à deux jours par semaine. Elle projette d'acheter "la propriété de ses rêves" (qu'elle a trouvée^^), située dans un coin sauvage mais touristique (jouxtant une réserve naturelle/ zone protégée).

Les deux dernières citées se sont mises ensemble pour fonder une asso organisant des randos à thème à la belle saison, et les chevaux seront fournis (loués) par notre centre de formation, où elles ont fait leur stage.

- une, après un changement de lieu de stage en cours de formation, a finalement été embauchée dans le club où elle a atterri en second. Avant son BP, elle avait déjà une clientèle pour qui elle débourrait/ travaillait les chevaux/ donnait des cours.

- une est allée retrouver sa famille en Guadeloupe sitôt la formation finie, j'ai pas eu de nouvelles récentes, mais elle s'était donné 6 mois pour y trouver du taf, et rentrer en France en cas d'échec, pour ne pas s'installer dans une glandouille facile. A préciser: elle avait un BP équitation avant de passer le TE, et, l'an dernier, dispensée d'une partie de la formation, travaillait régulièrement quelques heures / semaine pour des remplacements (à Montpellier: grosse ville = clubs nombreux...)

-et moi, j'en suis à 3 demi-journées/ semaine au club où je bosse, sans doute plus pendant les vacances Pâques et après; une cavalière proprio régulière (2 à 3 séances d'1h/ semaine, pour cours ou travail du cheval), une autre que je vais voir pour la première fois cette aprem, située dans une écurie de proprios, où se trouvent, éventuellement, d'autres cavaliers intéressés.

En espérant que ce petit tour d'horizon collectif te donne une idée de ce que peuvent devenir 10 personnes sortant d'une même formation.

Alors comment s'est passé la rencontre avec la cavalière proprio? Est-ce qu'elle va te faire bosser?

Merci encore une fois d'avoir pris autant de temps pour me répondre, ça me donne une idée et c'est encourageant je trouve
J'ai vraiment envie de faire ce bpjeps mais le pole-emploi m'a annoncé la semaine dernière qu'ils ne pourraient pas maintenir mes aides jusqu'à la fin de la formation et ça voudrait donc dire que je passerai 8mois sans revenus et ça c'est tout simplement pas possible!!!
C'est vrai que ma vie de famille compte beaucoup et que mes anciens boulots dans le milieu du cheval ne me permettaient pas vraiment d'en avoir une, alors je doute!
Mais je pense que tu as raison et que tout dépend de la façon dont on travaille et de la structure Il faut savoir faire les bons choix.

De toute façon à mon avis pour cette année c'est grillé puisqu'il va falloir que je bosse plus d'un an avant de pouvoir compter sur la rémunération du pole emploi, mais je suis plus à 1an près...et puis ça me laissera le temps de me préparer correctement et de trouver un cheval!
Je ne pourrai certainement pas le préparer avec ma jument car elle est peut être ataxique J'aurai le verdict du véto mercredi...Croise les doigts pour nous 2!

En ce qui concerne la cavalière proprio, j'y retourne demain (et se greffe au cours une autre cavalière, qui était sur place la première fois, pour regarder ce que ça donnait et voir si ça l'intéressait).


Pour ce qui est des financements de la formation, si tu as travaillé comme salariée dans le milieu équestre, renseigne-toi auprès de l'organisme de formation continue auquel tu cotisais (soit le FAFSEA, soit je sais plus quoi, il en existe un second dans la filière agricole, dont j'ai zappé le nom): selon le temps que tu as cotisé, il se peut que tu aies droit soit à un CIF (et il ne faut pas forcément avoir coisé des années et des années), pour lequel la formation ne te coûterait rien (mais sans revenus?), soit à une autre formule de formation financée, si tu effectues la partie stage en entreprise dans une structure où tu as déjà travaillé (3 ou 6 mois, je crois), et là, il me semble que c'est formation payée + salaire.
Je suis désolée de ne pas être plus précise, mais je ne me souviens plus en détail des renseignements que m'avait donnés la personne du FAFSEA à l'époque. Je me souviens juste que j'avais compris que bosser par exemple quelques mois (je crois que c'était 3!) comme palefrenière dans un centre qui m'aurait ensuite prise comme stagiaire aurait pu être un bon plan si j'en avais trouvé l'opportunité. ;)

en 6 ans tu as du cotiser assez pour prétendre à un DIF, celà te permet de te faire financer ta formation, et celà que tu prennes ou non un CIF. Il faut voir avec OPCA du secteur (je crois que c'est le FAFSEA pour le secteur équestre) ce qui est possible ou pas.

Il y a également l'option de la VAE (validation des acquis d'expérience), mais celà dépend du travail que tu faisais jusqu'à présent. En gros si tu fais presque le boulot d'un BP tu peux obtenir le diplôme par validation d'un jury (pour simplifier). On peut aussi parfois valider certains des UC par le biais d'une VAE et passer les UC manquantes séparemment, pour ça voir avec la délegation jeunesse et sport de ton département ce qui est validable ou pas grâce à ton expérience.