Hm, désolé les120jours, mais je dois admettre qu'il y a certains petits points dans ce que tu dis qui me dérangent.
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- Les cercles rétrécis, agrandit,
- un travail d'épaule en AVANT (ne pas demander d'épaule en dedans au début)
- sortir les hanches du cercle
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Pourquoi pas d'épaule en dedans ? Mon avis sur l'épaule en dedans, c'est qu'on a tendance à en faire tout un plat alors que pour le cheval c'est un des exercices les plus simples à acquérir, un des plus naturels. C'est très très loin d'être un exercice compliqué, à mes yeux, et c'est un plus un des bénéfiques pour le cheval, de mon point de vue on devrait en faire et en refaire ! Y compris et même SURTOUT au début du travail d'un cheval.
Enfin, ce n'est qu'un détails, c'est la suite qui me fait plus tiquer.
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Mais AVANT TOUT : il faut bien te dire que la raideur n'est pas qu'une raideur dnas le pli de l'encolure mais dans la globalité de la ligne du dessus. Elle part peut etre du rein (moi il engage beaucoup moins le postérieur gauche).
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Là, je me dois de préciser certaines choses.
Tout d'abord, quand on parle d'incurvation, c'est une erreur de croire que le cheval se ploie tout du long, du bout du nez au bout de la queue.
En effet, la seule partie de la colonne du cheval capable de de se plier est l'ENCOLURE. Entre le garrot et la queue, la colonne ne se plie que TRES TRES PEU, de façon INFIME. Tellement infime qu'elle devrait être négligeable. CF l'étude vétérinaire de l'université de Cambridge sur la mécanique de la colonne vertébrale du cheval pour les scientifiques, et pour les autres "Dérives du dressage moderne, rechercher d'une alternative classique", Philippe Karl, qui explique et démontre très bien la réalité de l'incurvation chez un cheval.
Donc, quand un cheval est raide d'un côté, c'est sur l'encolure qu'il faut travailler !!!
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N'oublie donc pas dnas l'exercice que ce n'est pas DEVANT qu'il faut qu'il cède, mais que c'est l'engagement du POSTERIEUR sous la masse qui est important.
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De mon point de vue, tu inverses un peu les choses.
C'est le fait de PLOYER L'ENCOLURE qui va permettre au postérieur de s'engager.
Et non pas l'inverse ! Ce n'est pas parce-que le postérieur s'engage que le cheval peut se ployer.
Ne pas confondre moyens et finalité ! L'incurvation et la FLEXION D'ENCOLURE permettent justement d'acquérir l'engagement du postérieur interne. On ne demande pas d'abord l'engagement, et ensuite l'incurvation, c'est le contraire : le travail d'incurvation va forcer le cheval à engager.
En effet, quand on plie le cheval à droite, par exemple, on va raccourir les muscles de l'encolure. Mais aussi les muscles de la ceinture abdominale et de la ligne dorsale !
Simplement, comme expliqué plus haut, la colonne du cheval, entre le garrot et la queue, ne se plie quasiment pas. De ce fait, pour pouvoir raccourcir les lignes musculaires du dos et des abdominaux, le cheval sera forcé, MECANIQUEMENT, d'engager le postérieur en DESCENDANT LA HANCHE DROITE (la descente de la hanche constituant pour moi le véritable engagement.)
On comprend bien ensuite, qu'un travail de flexion à droite/flexion à gauche amène le cheval à engager sans que celui-ci se pose de question, on obtient au fur et à mesure, avec de la RIGUEUR, un engagement naturel du cheval.
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enfin, c'est mon ressenti sur mon loulou : il fonctionne beaucoup mieux quandje suis moins exigeante devant au début et que je l'oblige à engager, puis la mise en main vient ensuite naturellement.
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Là par contre, je comprends la chose, et tu as bien raison de demander d'abord l'arrière et ensuite l'avant, dans le cadre de la MISE EN MAIN !
Ici, on parle surtout de raideur latérale, et donc d'INCURVATION. Ce sont deux choses différentes; en sachant tout de même que le travail d'incurvation et de flexion fait partie intégrante d'une bonne préparation à la mise en main !
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encore une chose, n'hésite pas à monter sur des rêns courtes et tendues, l'air de rien, on est beaucoup plus rapide à céder que sur des renes mi longues, ca évite de tirer sur le côté déja raide
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Pour être honnête, c'est cette partie là qui me gêne le plus. De mon point de vue, il faut absolument se sortir de la tête cette image de la rêne toujours tendue.
"TENSION" vient de "TIRER". Quand on tend une rêne, 80% du temps, on tire. Vouloir absolument toujours tendre ses rênes, à fortiori sur des rênes courtes, c'est un ennemie à la légèreté. Comment voulez-vous ne "rien avoir dans les mains" et tendant toujours les rênes ???
De plus, un cheval qui cède sur une rêne tendue... n'est pas un cheval qui cède. Le cheval qui cède vient se placer derrière la main (SANS pour autant la fuir), ce qui permet ensuite au cavalier de prendre un contact très léger, sur des rênes très légèrement détendue, en jouant dans les doigts. C'est le principe de la barrière des mains : le cheval doit apprendre, grâce au travail, à rester DE LUI MEME dans une attitude, sans s'aider de la main du cavalier. Cette fameuse main, elle, ne fait qu'indiquer au cheval l'attitude à prendre : quand elle se relève , le cheval doit lui aussi s'élever, se monter, se rassembler, quand elle s'avance, elle indique au cheval qu'il a la liberté d'aller vers l'avant lui aussi, etc etc etc. Le concept de la barrière des mains est simple : la main fixe une limite que le cheval n'a pas à dépasser, une limite derrière laquelle il doit se placer, DE LUI-MÊME, sans s'appuyer sur cette barrière. CF "Les mains et autres non-dits" de l'équitation de Jean d'Orgeix, qui explique celà beaucoup mieux que moi.
La tension constante des rênes est une ennemie de la légèreté à mes yeux. Il faut absolument veiller à ne plus confondre TENSION et CONTACT : le simple fait d'avoir des rênes attachées au mors d'un côté, et tenues par la main du cavalier de l'autre, constitue déjà un CONTACT entre la bouche du cheval et la main du cavalier.
Voici ce que donne l'application d'une véritable philosophie de légèreté :

(Philippe Karl)
Bien évidemment, ceci n'est pas une critique

Je ne fais qu'exprimer ma divergence de point de vue, et en expliquer les raisons, de façon tout à fait amicale
