| | Effectivement c'est mon opinion.
Je ne doute pas de l'efficacité du pied nu, j'ai juste du mal à imaginer comment on peut soulager un naviculaire sans un certain amortissement du pied.
Mais si le cheval reste au pré, effectivement, c'est moins embêtant ! |
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Hello, alors les ferrures adaptées à un cheval naviculaire sont: fers à traverse alasonniére, fer fermé (eggbar) fer inversé ouvert en pince, fers à machelottes. Les buts de ses ferrurures sont de :
a) Rétablir un axe pied/paturon correct évitant la sur sollicitation du tendon flechisseur profond (le perforant) qui s'insére sur la face plantaire de P3 et soutien l'os sesamoidien distal (le naviculaire). Cette juste tension evite ou diminue une compression mecanique exagéree du naviculaire et la tendinite du tendon.
b) le rolling en pince ( normalement fait sur toute ferrure et accentuée par le fer ouvert ou l'eggbar, facilite le levé du pied diminuant ainsi egalement la force necessaire au tendon pour amorcer et réaliser la bascule du pied.Diminuant ainsi les pressions et tensions internes.
c) La traverse (alassoniére ou de l'eggbar) soutien la fourchette, les talons, les barres et coins des barres et les glomes afin de fournir tant une optimalisation de leur amortissement ainsi que de soutenir de l'articulation podo-trocléaire.
d) il est souvent adjoint des plaques de cuir ou de caoutchouc afin d'amortir l'appui et diminuer les micro-vibrations du fer.
En pied nu, il conviendra donc d'adapter le parage de maniére:
a) Faciliter le déroulé du pied en tronquant la pince dans le rolling et en diminuant légerement sa hauteur dans le plan general de la face plantaire (de mamelle à mamelle).
b) réaliser un axe pied/paturon ideal (suivant les radios) en conservant la hauteur de talon ad-hoc et en travaillant sur le plan intégral de la face solaire.
c) parer la fourchette comme il se doit afin qu'elle soit en appui correct pour soutenir l'articulation podo-trochléaire.si celle-ci est encore insuffisament fournie, l'aider avec des apports nutritionnels et en attendant la modeler avec des résines ad-hoc.
d) Gerer correctement les barres afin qu'elles soutiennent également le pied, diminuent les pression mais n'entrave pas l'élasticité du pied.
e) Veiller à une bonne ouverture des sillons jusqu'en talon afin depermettre la bonne elasticité du pied et l'action du coussinet plantaire qui activera avec l'appui de la fouchette la pompe sanguine du pied.
Avec tout cela on peux apporter les eléments nécessaires evitant la dégradation accéléree du naviculaire et de ses structures adjacente mais pas le guérir. Parfois la degradation de l'os et des structures autour sont telles que malheureusement ferrer devient un impondérable car la boite cornée ne saura plus remplir les fonctions necessaires
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Maintenant pour continuer le "débat
un syndrome naviculaire est une dégradation de l'os liée à une sursollicitation de celui-ci par soit de la surpression mecanique, soit des tendinites répétitives, un angles de parage erroné durant des années,defaut congénital d'aplomb etc... induisant une inflammation chronique qui "attaque" l'os.
Cet os peux être dés le départ faible (prédisposition au syndrome naviculaire) soit deterioré au fil du temps par les causes ennoncées plus haut.
un jeune cheval qui commencerait ce syndrome peux être aidé par le tildren (comme evoqué plus haut dans un autre msg) mais il impératif dans tout les cas de modifier les facteurs sursollicitants.
Sur un cheval "fini" c'est déja plus aléatoire car le Tildren agit sur la reconstruction ostéo-articulaire. Hors si cette construction est freinée par l'aboutissement de croissance le résultat sera déja plus aléatoire.
voilà pour la tartine