Pour ceux qui n'aurait pas le courage de lire toute la situation, lisez le paragraphe en violet en bas.
Bonjour,
Alors voilà, c'est un post un peu personnel mais j'ai vraiment besoin de vos opinions là-dessus et svp, ne m'agressez pas, c'est quelque chose qui est important pour moi. Depuis quelques mois, je ne comprends plus rien… J’ai comme l’impression d’avoir perdu toute ma passion, toute mon envie, toute ma motivation. Avant, le soir, pour m’endormir je pensais toujours à mes cours d’équitation, je créais mes rêves avec mes chouchous de club… Maintenant, si j’y pense, impossible de dormir. C’est comme si tout avait été remplacé par une grosse boule au ventre, un pincement au cœur et un souffle court.
Pour la boule au ventre je l’avais déjà eu mais c’était au début et c’était uniquement parce que j’appréhendais le saut d’obstacle. Depuis j’ai vécu deux années d’équitation en Suède formidable où dès que je descendais de cheval j’avais qu’une envie : y remonter et jamais les quitter… Dans un pays qui n’étais pas le mien, l’équitation m’apporter tout le réconfort dont j’avais besoin.
Puis j’ai déménagé à Bruxelles et je me suis lancé dans une recherche pour une demi-pension parce que justement être en présence d’un cheval était devenu comme un besoin pour moi.
Mais voilà, maintenant toute ma vision semble avoir changé. Là où je voyais du réconfort je vois du danger, là où je voyais une famille je vois des critiques, des jugements, et surtout, là où je voyais un ami je vois un adversaire… Et ça, ce n’est pas ce que je cherche !
De plus ce n’est pas seulement moi-même que ça affecte mais du coup les chevaux que je monte aussi. J’ai perdu toute ma confiance en moi ! Toute ma confiance en eux, je ne vois plus que leurs instincts de survie, leur capacité à me blesser en moins d’une seconde… Enfaite ce n’est pas tellement de tomber dont j’ai peur mais vraiment de perdre le contrôle.
Pourtant croyez moi, en Suède je montais toujours les chevaux que personne voulait, la deuxième année mon amour était un mérens qui embarquer tout le temps et qui donner des coups de cul dès qu’on passait un peu trop près d’un autre pourtant ça m’a déchiré le cœur de le quitter.
Maintenant j’ai trouver une jument adorable de 18ans, sa propriétaire la monte à cru, j’ai déjà vu des photos où elle la montais juste pardessus la couverture sans filet ni licol… Je pensais vraiment qu’avec elle j’allais pouvoir reprendre goût à cet univers. Cependant non, je stress alors elle le sens et au moindre truc elle panique ! C’est comme un cercle vicieux sans fin, et je me confie à vous car mes amis ne monte pas et pour ma famille j’ai toujours été « la passionnée des chevaux » alors ce serait comme renoncé à une partie de moi-même.
Puis d’un coté ça serais tellement reposant de tout arrêter là quitte à reprendre plus tard mais je verrais ça comme un échec et je regretterais d’être passé à côté de cette jument… Et par exemple je sais que je continuerais toujours à faire mes stages d'équitations l'été et ça aussi je me demande:
Pourquoi ? Quel différence avec l'équitation de toute les semaines qui commence à te faire peur ?
Mais ce dernier point n'est vraiment pas le plus important.
Alors que j'ai toujours été folle des chevaux et de l'équitation, depuis quelque temps je stress et angoisse avant et durant chaque séance. J'ai pourtant une Tiers-de-Pension adorable mais du coup elle se met à paniquer aussi et prend peur d'un rien. Et il n'y a pas que le stress, je prend de moins en moins de plaisir à le faire à cause de ça.
Donc voilà, avez-vous déjà vécu ça ? Avez vous réussit à surmonter ce doute, ce stress ? Si oui comment ? Que me conseiller vous ?
En bref, est-ce grave Docteur ?
J’en ai vraiment marre parce que je prenais tellement de plaisir avant et maintenant j’ai l’impression que je me l’impose comme une obligation alors que je sais que je pourrais vivre une superbe histoire avec ma nouvelle Tiers-Pension…
Merci tout d’abord de tout cœur d’avoir pris le temps de me lire car c’est quelque chose que j’ai eu du mal à accepter et ça me tourmente sans cesse, puis Merci de vos réponses qui, j’espère, seront nombreuses.