Je pense aussi qu'il y a de fortes chances que cette jeune femme souffre d'anorexie mentale, laquelle peut aussi se combiner à d'autres troubles, comme la dépression, par exemple (je ne dis pas que ce soit le cas).
Je pense qu'il est important qu'elle soit suivie si elle ne l'est pas encore, par un médecin psychiatre, et éventuellement, en complément, par un psychologue.
Je pense que le meilleur service que vous puissiez lui rendre est de réussir, avec beaucoup d'écoute et de douceur, à ouvrir un peu de dialogue et de compréhension mutuelle, avec l'idée de lui proposer ce suivi, sans l'effrayer.
Il faut savoir qu'elle reste seule maître à bord, et d'elle-même. Elle peut consulter un psychiatre (accès direct), le voir quelques fois tout de même (je conseillerais au moins deux fois, pour bien voir si, avec un peu de recul, on accroche ou pas), et, si le feeling ne passe pas assez bien, elle est
totalement libre d'arrêter et de se tourner vers un autre médecin.
Enfin, en réponse à quelques mots lus plus haut d'Eija, à qui je dis bonjour, et bien que je comprenne bien l'idée décrite (j'y reviens ci-après), pour moi, il est inexact de dire qu'un malade souffrant d'un trouble de ce type "ne veut pas" guérir.
En effet, lorsque la maladie mentale prend le contrôle de nos pensées, ce n'est plus nous mêmes, qui pensons librement (librement, on penserait sûrement que l'on veut que la situation s'arrange pour nous, en notre faveur, en nous respectant, ainsi que nos volontés), mais la maladie, qui déforme et modifie nos pensées.
Je comprends donc en effet l'impression que l'on peut avoir, le cas échéant, qu'un malade ne serait pas disposé ou ouvert à l'idée de consulter un médecin, par exemple, mais cela ne veut pas dire qu'il ne veut pas guérir.
Pour moi, cela veut dire que ses pensées sont modifiées par la maladie (pensées de déni de la maladie, pensées négatives, pensées d'auto-agression, pensées de fuite de problèmes semblant insurmontables, par exemple).
N'hésite pas à nous tenir au courant.