|  | | - Je suis d'accord qu'il ne faut pas avoir la main dur ni quoi que ce soit mais c'est vraiment au moindre petit contact, ou reprise qu'elle se braque. Mais je peux quand même la retenir et faire des transitions descendantes. |
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C'est normal. Une transition, ça se fait aux jambes et au poids du coprs. Si tu as besoin d'utiliser tes mains, il va falloir affiner tes aides et ses réactions.
| | | - Elle n'est pas monté plus de trois fois par semaines mais j'aimerai que sur ces 2 ou 3 séances elle travaille dans le bon sens. Je sais qu'elle est jeune et qu'il faut se contenter de peu. |
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Le plus facile, pour les premiers assouplissement, c'est de chercher une extension où elle reste légère.
Pour ça, tu garde ta rêne extérieure en contact léger (les rênes entre le pouce et l'index, le reste de tes doigts posés sur les rênes en amortisseur. Il faut que tu te concentres sur tes sensations. Plus tu monteras, plus tu seras attentives, plus tes sensations s'affineront et mieux tu sentiras la bouche de la pouliche avec moins de contact). Et tu appelles le nez de la pouliche à l'intérieur avec l'autre rênes. Pour ça, les méthodes divergent. Soit tu fais un rênes d'ouverture (de très courte durée. Il s'agit juste de lui indiquer la direction sans la tirer vers l'intérieur), soit tu diriges ta main intérieur vers le garrot et tu varies la "pression" exercée par tes doigts sur la rênes (en veillant à ce que ça reste léger et moelleux).
Pour ça, il ne faut pas avoir les rênes tendues, mais elles ne doivent pas êtres 20 cm trop longues. Par contre, tu ne dois pas les serrer fort dans tes doigts, parce que dès que ta jument cède du moindre centimètre vers le bas, il faut que tu lui permette de descendre.
Ceci va te permettre de l'assouplir (incurvation), de la canaliser (concentration) et de la détendre (extension).
Dans l'exercice, si la jument est bien détendue, tu peux varier les allures (le galop risque d'être difficile en cercle, mais suivant la taille de ta carrière, faut voir si tu sens qu'elle s'effondre sur l'épaule interne ou pas).
Personnellement, je commence toujours par là. Je veille à descendre centimètre par centimètre et, avec l'impulsion, je peux remonter de la même façon (et obtenir un semblant de placé pas trop mal). Elle n'a pas le droit de te voler ces centimètres, par contre : c'est toi qui décide de la descente, elle qui cède. Aussi, tu apprends à sentir la bouche de ta jument, et elle apprend à prendre ta main comme repère sans crainte.
L'important, ici, c'est de ne jamais tirer le nez du cheval dans la position que tu veux lui faire prendre (trois centimètres, c'est une incurvation). Tu lui demandes, il fait. Si tu exiges, la décontraction n'est plus.
Bref. Demande conseil à ta mono avant d'appliquer nos conseils, elle pourra te dire si elle est d'accord et t'aider dans la mise en place des exercices ;).
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