Coucou,
Je comprends ton désarroi, et je crois qu'en club on est nombreuses (même si ce n'est pas le cas de tout le monde) à mieux noter les souffrances des chevaux que nous montons que les dirigeants, qui ne s'y intéressent pas tant que cela, surtout si ce ne sont pas des chevaux de compêt, comme tu le soulignes.
Et bien sûr, nous nous sentons impuissantes face au refus de leur prodiguer des soins.
Mais tout le monde n'y pense pas, certains ne veulent pas savoir aussi.
Pour ma part, je te félicite de te soucier ainsi de la santé du cheval que tu montes et que tu affectionnes.
Je comprends l'idée de changer de club, pour dire "non" à ce manque de soins, mais j'ai peur que tu ne soies aussitôt remplacée par un autre cavalier, et que tu trouves la même chose ailleurs.
J'ai peur qu'après un effet "message" assez réussi et marquant, cela ne change pas grand chose, donc.
Ceci dit le constat est peut-être différent d'une région à l'autre.
Dans certaines régions, il y a peut être des clubs largement mieux que d'autres. Auquel cas la question de partir se pose bien je trouve.
Malheureusement, je pense qu'un individu, seul face à un club comme face à une entreprise, ne peut pas grand chose.
Je pense que l'union des cavaliers peut faire leur force pour demander telle ou telle action. Mais je ne suis pas sûre que tu aies envie de t'engager dans un tel combat, ce que je comprendrais.
L'attitude que je retiens, pour ma part, c'est de rester si par ailleurs le club te convient, en continuant, à titre individuel, d'encourager les pratiques que je trouve bonnes et de prendre soin des chevaux que je monte, et de faire état, aux différents professionnels du club, des soucis que je peux remarquer.
En espérant que petit à petit, du fait de l'action de chacun, les choses s'améliorent.