La rencontre
Notre rencontre s'est faite en 2007, pourtant son arrivée ne prédisait pas qu'une cavalière galop deux attérisse sur le dos de ce bébé poney. Elle avait alors cinq ans, complètement folle dans sa tête sortant du prés. Son petit nom ? Il me faisait déjà rêver. Noisette, Noisette des Prés. Petite origine inconnue à la bouille d'ange.

L'histoire
La première fois que j'ai mis mes fesses sur son petit dos, c'était en début d'été. Un samedi matin comme les autres, mais qui s'avéra le plus beau jour de ma vie. Et le début de notre histoire. Ma monitrice de l'époque, Candice, m'annonce que j'aurais la joie de monter la "nouvelle" en balade aujourd'hui. C'était début juin, il faisait beau. Noisette n'ayant ni affaires, ni boxe, je la mis dans celui d'un poney appelé Nesquick et eu la chance de lui emprunter ses affaires (selle de rêve ;p). La ponette qui avait été très peu manipulée après son débourrage était juste infernale au box. Je lui curais les sabots, elle se retourne pour chiquer. Mais je n'ai demandée aucune aide, jamais. Après l'avoir sellée, on monte. Candice me donne deux ou trois conseils pour maîtriser la jeune ponette. J'avais juste le sourire, et les filles du cours jalousait l'idée que ce soit moi la première dessus. Eh oui, a cet âge là on jalousait les chanceux qui étaient les premiers sur les nouveaux. Bref, on part. La balade, si je devais la résumée en deux mots ? Horrible, mais aussi magique. Écarts, départs au galop, arrachage de rênes. Mais pour moi, rien n'était grave. Je savais que notre histoire ne serais pas comme les autres. Je la monta plus ou moins souvent après, environs une dizaine. Etant surtout montée par des galops cinq voir six, c'était un Bébé Poney faut pas l'oublier ! Sur dix fois, elle a dû me faire tomber cinq ou six fois. Baisse la tête au galop, pile pour un rien, coup de cul. Mais ce poney, je l'aimais. Jamais elle ne me décevais, et c'est pour ça que notre histoire est aujourd'hui exceptionnelle.

Après des débuts difficiles, Petit Poney s'est habituée et à commencée à y mettre du sien. Dans son histoire de club, elle a été mise en cause dans un accident. La cavalière, ne se méfiant pas du tout de la ponette, sautait avec. Cette dernière avait toujours la manie de baisser la tête après l'obstacle. Trop en avant, pas assez méfiante, comme tous poneys Noisette a testée. Elle en a profité, réception d'un obstacle elle baisse la tête. La cavalière passe devant, la ponette est accusée à tord. Les pompiers sont appelés, la ponette est alors très mal vue. Surtout au près des jeunes cavaliers. Pendant cinq ans je me suis battue pour qu'elle reste, j'ai promis qu'elle changerait. Et elle a changée, croyez moi ou non. Oui, la petite ponette dite 'dangereuse' est devenue un ange.
Son changement ne c'est pas fais tout de suite, mais pas à pas. Tout d'abord, elle apprit à ne plus arracher les rênes. Que ce n'était pas bien, qu'il ne fallait pas. Puis elle commença à se calmée au niveau de la tête en bas à la réception. Même si aujourd'hui elle saute encore un peu "à plat" sur ses barres. Au début, elle ne galopait pas plus d'un tour sans s'arrêter. A force de la poussée et au bout d'un an et demi de travail, elle finit ses cinq tours de galop tranquille. Oui, des fois elle a ses petits moments. Accélération au galop, coup de cul. Ses moments de "non je ne veux pas travailler" où elle le fait comprendre. Mais souvenez vous, au tout début du travail. Tête en bas, arrachage de rênes, coups de cul toutes les foulées. Voyant qu'elle progressait, ils lui on laissée une chance. Elle sort en concours, quelques fois. Fait des balades débutants. Ect. Je lui ai appris la révérence, le stick to me en licol, à sortir du box quand je lui demande. Mais aussi à ne pas envoyer ses antérieurs en avant (fermement et radicalement) quand on lui fait les pieds, ou à ne pas me faire faire des sprints dés le matin quand je suis pas réveillée.
Regardez, tout ça. C'était nous, c'était elle, c'était notre histoire. Tout ça, c'est finis. Mais c'était magique, merci mon Poney.
J'ai fais partie de sa vie, elle a fait partie de la mienne. Je l'ai fais changée, grandir. Elle m'a fait mûrir et comprendre beaucoup de choses. Aujourd'hui je dis arrêter de monter à cheval, mais je n'abandonnerais pas pour autant l'équitation. Je cède ma place, aux autres cavaliers et cavalières, sur son dos. Je passe à pieds. Merci ma Noisette, merci pour ces six belles années.