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Cushing
Posté le 22/06/2012 à 15h11
libby82
Posté le 22/06/2012 à 15h11
Merci à tous.
Pour ceux qui ne connaissent pas la maladie, voici un résumé pris sur le net :
Qu'est-ce que la maladie de Cushing chez le cheval ?
La maladie équine de Cushing est provoquée par un dysfonctionnement de la partie intermédiaire de la glande pituitaire (hypophyse) qui se traduit par des déséquilibres hormonaux.
Ces déséquilibres hormonaux peuvent provoquer des symptômes qui sont de plus en plus familier et notamment ce long pelage ondulé qui ne part pas au printemps, une transpiration excessive, léthargie, de mauvaises performances sportives, des fourbures chroniques récurrentes, l'infertilité, une perte de poids, une atrophie musculaire, une répartition anormale des graisses surtout au niveau du cou et à la base de la queue, une hydratation et une miction (urination) excessive et une hypertrophie des glandes mammaires.
Combiné avec les symptômes décrits ci-dessus, on constatera également généralement une immunité affaiblie. Cela peut conduire à une augmentation des infections, éventuellement des lésions cutanées et une susceptibilité accrue aux parasites internes. Une diminution du système immunitaire est probablement causée par ces déséquilibres hormonaux et est susceptible d'être aggravée par une mauvaise condition physique générale.
Maladie de Cushing
Le syndrome de Cushing est l'une des affections les plus communes des chevaux âgées et peut se produire chez tous les équidés indifféremment de leur race ou leur espèce (pas seulement les chevaux). Elle est fréquente chez les poneys et les chevaux de race Morgan. La maladie peut les affecter plus tôt, mais la plupart du temps au-delà de 15 ans. Arrivant à cet âge, 30% des chevaux sont susceptibles de souffrir du syndrome de Cushing. C'est une maladie progressive pour laquelle il n'existe aucun remède.
Une croissance anormale dans l'hypophyse provoque la surproduction d'hormone corticotrope (adrénocorticotrophine ou ACTH) . L'excédent de l'ACTH stimule les glandes surrénales dans la fabrication excessive de cortisol, une hormone qui peut avoir un impact négatif sur de nombreux systèmes corporels.
Si votre cheval montre des signes tels que ceux évoqués ci-dessus, alors il faudra soupçonner le syndrome de Cushing ou une insulino-résistance.
Les données suivant montre la répartition des symptômes de Cushing sur 159 cas :
poils longs : 80%
atrophie musculaire : 60%
fourbure chronique : 50%
miction accrue : 40%
transpiration excessive : 30%
dépôts graisseux anormaux : 25%
Les signes d'une maladie de Cushing que vous ne serez pas capable de voir, peut être diagnostiqués par votre vétérinaire. Il peut s'agir d'une augmentation des POMC (pro-opiomelanocortin), un système immunitaire déficient, un stress oxydatif (ou stress oxydant), des niveaux de dopamine réduit, une résistance à l'insuline et une augmentation des bêta-endorphines dans le liquide céphalo-rachidien.
Malheureusement, un diagnostic précis est toujours difficile mais il est important de savoir si vous avez affaire au syndrome de Cushing ou à une insulino-résistance.
Il y a un certain nombre de façon de tester si on est en présence d'un syndrome de Cushing. Les deux tests les plus pratiques et précis actuellement disponibles sont (1) le test de suppression par la dexaméthasone et (2) la mesure du taux d'ACTH plasmatique.
Bien qu'il n'y ait pas de remède il y a quand même des choses à faire pour maintenir la qualité de vie d'un équidé atteint de Cushing. Il y a deux médicaments couramment prescrits : le pergolide (Permax) et la cyproheptadine, mais les deux ont des effets secondaires.