|  | Merci beaucoup sym' pour ton partage d'expérience.
Peux tu me dire quels test as tu fais pour être sure que ce soit la fibro ?
edit : je parle des tests que ta fais passer la rumato .
merci beaucoup de ton soutien |
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Le diagnostic est en fait un diagnostic par défaut : la rhumato a examiné radio, irm, scanner pour écarter tout problème physique visible (par exemple, hernies discales), j'ai des prises de sang pour écarter toute maladie qui peut provoquer des douleurs musculaires et une fatigue constante, elle a aussi testé la spondylarthrite ankkylosante. Bon là problème : sur les radio RAS, mais j'ai néanmoins les marqueurs génétiques donc à priori sur terrain fibromyalgique c'est douloureux.
Elle m'a posé 2/3 trois questions d'ordre psy (même si c'est pas son métier) pour savoir si j'étais pas déprimée, dépressive...A fait le tour de mon mode de vie (alimentation, sport, métier et l'usure qu'il peut éventuellement engendrer).
Une fois tout ça décortiqué, le test a été très simple : quelques manipulations, postures à prendre et dire si c'est douloureux ou non et ensuite elle a appuyé sur 18 points spécifiques et j'avais mal à chaque fois.
C'est clair que même si c'est ni grave en soi ni mortel, selon les formes que ça prend ça peut être quand même très invalidant.
Le matin je mets 30min avant de pouvoir me lever tellement je suis raide,après ça va.
Quand je me suis fait opérée des dents de sagesse j'ai parler de ça avec l'anesthésiste, sa femme avait une fibromylagie et il me disait que chez ça se manifestait par des troubles intestinaux et urinaires...ce qui doit être très très pénible à gérer comme problème.
Après on peut aller dans des centres anti-douleur. Je ne suis pas allée jusque là, ayant trouver des trucs qui me soulagent. Et je ne suis pas pour la sur-médication. Quand j'ai vu qu'à 25 ans on me proposait de tenir le choc à coup de médoc à libération prolongée (ils font effet 24h), ça m'a ennuyée, je me suis dit "comment tu feras si tes douleurs s'accentuent" ? Et le déclic c'est une copine infirmière qui a vu mes médicaments : elle m'a dit "mais enfin à l'hôpital ceux qui prennent ça sont couchés, ça peut provoquer des hallucinations, c'est super fort (je sais plus si c'était opium ou morphine)le médecin te laisse conduire et bosser avec ça" et du coup j'ai arrêté.
Quand vraiment j'ai mal, j'ai toujours une réserve (car mon doc traitant a tout les comptes rendus) de paracétamol, un anti inflammatoire et des décontractants.
Et je bouge, moins je bouge plus j'ai mal. Par contre je suis crevée tout le temps et j'ai tout le temps sommeil. Faire du sport est pas mal : le corps fabrique ses propres anti-douleur.