Le petit chaperon rouge autrement ..

Voilà une amie avant une rédaction à faire, inventer une nouvelle fin au Petit Chaperon rouge & vu que je m'ennuyais ce soir .. J'ai décidé de me mettre à écrire (okay, taper ..) alors je vous demande votre avis sur mon humble participation Entre guillemets la partie imposée. J'ai essayé d'éviter au max les répétions, avec le recul j'ai l'impression de m'être trop éloignée, de pas avoir parlé à nouveau de la grand-mère ou du loup mais ça me plaît assez ma compo .. ^^ A vous de juger ! Il y a 3-4 fautes je sais désolé ..

__________________

"Le loup se précipite chez la grand-mère, l’avale, attend le Petit Chaperon rouge et" cette dernière se rendit tout à coup compte que son panier en osier avait cédé sous le poids de toutes les bonnes choses qu'elle portait à Mère-Grand. A quelques minutes de chez celle-ci, le Petit Chaperon rouge se décida à faire demi-tour pour récupérer les provisions ainsi décimées aux quatre vents dans cette forêt qui s'étendait à perte de vue. Comment allait-elle faire pour retrouver ces précieuses denrées avant la tombée de la nuit ? Le défi était de trop grande envergure mais ceci ne l'effraya pas et elle décida de se lancer à la recherche de son chargement. Un petit pot par-ci, une galette par-là, jamais elle ne sera capable de tout retrouver avant la tombée de la nuit qui la guettait, qui s'approchait petit à petit, pas à pas pour plonger l'enfant au cœur d'une nuit sombre, noire, où le moindre bruit paraissait terrifiant. Seule, le vent se levant doucement et soulevait sa cape dans un souffle tourbillonnant qui lui glaçait le sang, les hurlements des loups retentissant entre les arbres dans chaque recoins de cette forêt. Le Petit Chaperon rouge sanglotait, des larmes chaudes perlaient sur ses douces joues de petite fille, elle repensa aux recommandations de sa mère qui lui disait de rentrer avant la nuit, de ne pas s'éloigner du chemin. La jeune enfant essuya ses joues rouges d'un revers de main, repositionna son chaperon correctement et prit son courage à deux mains, ne voulant pas céder à l'émotion qui laisserait aux loups la chance de l'attaquer. A cette idée, les petits cheveux sur sa nuque se dressèrent, les poils de ses bras également provoquant en elle un frisson qui lui parcourra tout le corps et la fit frémir du bout des orteils jusqu'à la pointe de ses petites oreilles abritées au chaud sous le bonnet rouge confectionné par sa mère, sa mère qui devait sans aucun doute se faire un sang d'encre en ne voyant pas revenir son enfant, sa jeune enfant qu'elle avait laissé s'en aller seule à travers la forêt en sachant pertinemment que les loups étaient de sortie, que pensait-elle ? Elle devait certainement être blottit dans les bras de son époux à verser de chaudes larmes, rendant la manche de son amour trempée, froissée tellement ses doigts fins et fragiles devait la serrer en pensant à sa progéniture peut-être en danger. Ne pouvant rester impuissants plus longtemps, les parents du Petit Chaperon rouge décidèrent de demander de l'aide aux villageois qui n'hésitèrent pas une seconde pour aller à la recherche de la petite fille. Les minutes défilaient, longues, difficiles, éprouvantes. Comment peut-on supporter cette attente terrible ? Comment supporter de ne pas savoir comment va la prunelle de ses yeux ? Le temps était comme arrêté, les villageois cherchaient sans s'arrêter, criaient, équipés de torches et de fourches, les parents du Petit Chaperon rouge mêlés à la foule ne savaient que faire, où aller ? Où chercher ? Que faire ? Un cri, un appel, c'était le boulanger qui appelait de l'aide, vite, il fallait courir pour savoir de quoi il s'agissait. Au pied d'un arbre, une silhouette, enveloppée dans une cape rouge, qui semblait dormir. Les parents de l'enfant avaient le regard affolé, ils étaient perdus, c'était leur enfant qui était là au sol, si douce, si belle, le visage apaisé et doux, elle semblait sereine. Ses petits doigts bleuis serraient encore le panier d'osier qu'elle avait emporté avec elle avant de s'en aller, son visage avait perdu de sa couleur, il était posé sur ses petits genoux, la jeune enfant s'était recroquevillée pour garder le maximum de chaleur autour d'elle. Le silence était pesant, chaque homme, chaque femme voyait leurs yeux se remplir de larmes, les villageois se prenaient les uns les autres dans les bras et gémissaient discrètement, par pudeur certainement. Les parents de la petite fille gardaient leurs yeux rivés sur le petit corps de leur enfant, leur bébé, leur tout, leur vie avant de se laisser aller au désespoir, la mère tombant à genoux posa ses mains sur le corps glacé de sa progéniture et hurla, niant l'évidence, et s'accusant du malheur qui s'était abattu sur sa princesse. Le père se contint pour pouvoir réconforter son épouse qu'il enlaça après s'être agenouillé à ses côtés, après lui avoir donné un profond baiser sur la joue gauche, il l'attrapa par les épaules et en un regard lui fit comprendre de laisser le corps, difficilement celle-ci s'éloigna de quelques pas et l'homme prit sa fille dans ses bras. Les deux amoureux s'en allèrent, la mort à l'esprit, se sentant coupable du décès de leur jeune enfant. Encore aujourd'hui, on parle du spectre du Petit Chaperon rouge, qui erre dans la forêt à la recherche de ses délicieuses provisions à la tombée de la nuit et qui guide les âmes perdues vers le chemin de la liberté, celui-ci mène-t-il à la vie ou à la mort, à vous de le décider, le fantasme de la liberté totale est des plus subjectifs.