Valeurs de l'équitation

bonjour moi je dirai
la patience , la douceur mais rester cependant exigente envers moi même

Apprendre à donner plus que l'on ne reçoit
apprendre à se contrôler
apprendre à se dépasser
apprendre à analyser, à comprendre les choses, plutôt que vouloir imposer une idée (ou une action)

topchevaux a écrit le 09/12/2012 à 15h23: Apprendre à donner plus que l'on ne reçoit apprendre à se contrôler apprendre à se dépasser apprendre à analyser, à comprendre les choses, plutôt que vouloir imposer une idée (ou une action)

Ici, le maitre mot reste "apprendre"...
Une jolie définition du monde des chevaux, je trouve!

Je pense que lorsqu'on a vraiment la chance de devenir propriétaire, mais ceci dit même en continuant à monter en club on peut avoir les sensations que je vais citer:

Je pense que le cheval est un avant tout une source de responsabilités: responsabilités diverses: dans le sens où oui, on a l'obligation de s'occuper de son cheval, mais on doit aussi je prendre en charge soit.
Quand on est sur le cheval c'est avant tout nous et le cheval, et c'est à nous de prendre sur nous: que ce soit sentiments de peur, d'énervement, d'impatience...

La patience ensuite: patience dans l'apprentissage, que ce soit celle du cavalier que du cheval.

La remise en cause de soit ou du cheval: savoir parfois redescendre face à la difficulté, l'aborder d'une façon différente, s'avouer qu'on ne peut pas y arriver et revenir sur un exercice quand on a perfectionné un autre point de son apprentissage.

Le respect: un cheval si tu es méchant avec lui, il te le pardonnera pas beaucoup, il aura peur de toi, aura des signes de défense. Savoir rendre quand il te donne (notamment dans le travail à pied ou en dressage).

Les pleures ?? je ne sais pas si ça compte: parce que je crois que ça nous arrive à tous, quand on est perdu, qu'on ne sait pas comment s'en sortir face à un comportement ou un exercice difficile, je pense que quelque part il s'agit de frustration, du fait de ne pas réussir à s'en sortir.

Un sentiment d'invincibilité (??) j'ai eu ce sentiment avec n cheval un jour, c'était un guerrier (très délicat, et j'avais réussi à trouver les boutons et on se connaissait par cœur), on arrivait tous les deux sur un terrain de concours, on était deux guerriers (une impression de fusion, comme si on se disait par télépathie "hey tu es là ? Aujourd'hui on attaque et on va a la plaque" et bizarrement c'est comme ci le message passait et on explosait tout, parfois en balade aussi on était tranquille rênes longues, pas d'étriers et d'un coup c'est comme ci je proposais "et si on galopait?" hop je remontais sur mes rênes et on partait plein cul tous les deux en connexion (et ce sentiment, c'est un sentiment de pleinitude,de confiance, c'est tellement fort et agréable).

almarita a écrit le 09/12/2012 à 15h29: Ici, le maitre mot reste "apprendre"... Une jolie définition du monde des chevaux, je trouve!

C'est vrais.
Je suis attiré depuis toute petite (je promenais mon cheval blanc imaginaire partout dans la maison); Mes parents ne sont absolument pas du milieu et pas intéressés du tout

Dès que j'ai pu (vers 9ans) j'étais partout il y avait des équidés... J'en ai 49...... J'apprends toujours.
Chaque cheval (équidé) est différent de son voisin, chacun à son caractère, ses humeurs... Ses envies aussi.

J'estime ('dans la mesure du raisonnable) que c'est à moi de m'adapter à ces moments "privilégiés", alors j'apprends toujours et encore... Et je ne parle pas équitation.. Je suis une cavalière du dimanche... je pratique très peu (ce n'est pas ce qui m'intéresse, si j'avais les moyens je pense que je me tournerai plus vers l'attelage)

Ah ça!!
Qu'ils sont nombreux tous ces chevaux imaginaires que nous avons promenés, contre lesquels on s'est couché, avec qui on s'est envolé...!!
Mais je suis tellement d'accord avec vous... Apprendre... Rester ouvert et tolérant même envers ceux qui ne pratiquent pas de la même façon... Humble... Rien de pire qu'un cavalier orgueilleux!!

"Animal merveilleux, le cheval mérite de celui qui le monte la compréhension de son caractère et de ses possibilités. L'équitation est une école d'abnégation et d'humilité. Sa pratique, si elle est bien menée, rend l'homme meilleur."

— Nuno Oliveira, écuyer portugais du XXème siècle.

zaral a écrit le 09/12/2012 à 17h24: "Animal merveilleux, le cheval mérite de celui qui le monte la compréhension de son caractère et de ses possibilités. L'équitation est une école d'abnégation et d'humilité. Sa pratique, si elle est bien menée, rend l'homme meilleur." — Nuno Oliveira, écuyer portugais du XXème siècle.

C'est rare quand ca arrive ! Je trouve les gens cons dans le cheval et donc sans valeurs à part monétaire. Sauter toujours plus haut pour l'argent et revendre plus cher par exemple.

orphelia60 a écrit le 09/12/2012 à 18h12: C'est rare quand ca arrive ! Je trouve les gens cons dans le cheval et donc sans valeurs à part monétaire. Sauter toujours plus haut pour l'argent et revendre plus cher par exemple.

tous les gens ne sont pas comme ça ils existe de vrai passionnés quand mm
Bon après c'est vrai que dans les club y a bcp de gens qui aiment l'équitation au lieu d'aimer les cheval pour lui même et c'est triste.

Moi personnellement il m'apporte l'apprentissage de la patience (et c'est pas simple ) la confiance en moi et en lui aussi; bcp de recul et d'analyse de chaque situation et un gros self contrôle.
J'ai appris a le gratter aussi il ADORE dès fois je viens juste me pose dans son près et je le gratte, je gratte pendant 30, 50 minutes ... et la ça fait une pause dans le temps

topchevaux a écrit le 09/12/2012 à 16h18: C'est vrais. Je suis attiré depuis toute petite (je promenais mon cheval blanc imaginaire partout dans la maison); Mes parents ne sont absolument pas du milieu et pas intéressés du tout Moi c'était un étalon noir! LOL J'apprends toujours. Chaque cheval (équidé) est différent de son voisin, chacun à son caractère, ses humeurs... Ses envies aussi. Je partage entièrement ce point de vue. C'est pourquoi je rajouterais à la volonté d'apprendre, la patience d'observer, d'analyser. J'estime ('dans la mesure du raisonnable) que c'est à moi de m'adapter à ces moments "privilégiés", alors j'apprends toujours et encore... Et je ne parle pas équitation.. Je suis une cavalière du dimanche...

Moi aussi je suis une "cavalière du dimanche". Mais je pense que ce que le cheval et l'équitation m'apporte le plus, c'est une meilleure connaissance de moi même. Les chevaux, ils nous rendent au centuple ce que nous leur donnons. Donc quand on observe l'attitude de SON CHEVAL on ne peut pas se "mentir" sur les nôtres....Et du coup ils nous "aident" à mieux nous connaître et être plus authentique, sincère, envers soi-même mais du coup aussi envers notre entourage. Et ça, j'en suis persuadée....

Surtout savoir rester humble et ne jamais prendre la "grosse tête"...
On a jamais fini d'apprendre, à cheval.....

Surtout savoir rester humble et ne jamais prendre la "grosse tête"...
On a jamais fini d'apprendre, à cheval.....

Bonne question

Je dirais la patience, la remise en question de soi, la communication, la responsabilité, l'organisation, la loyauté, la réflexion (engrenage pour trouver solution à un problème), la raison parfois !

Ca donne confiance en soi aussi, ça apporte un équilibre et un paix intérieur, je dirais.

Enfin, c'est comme que je perçois le temps avec mon poney

Edit : Moi aussi assez cavalière du dimanche à cause de mes études. Mon poney est en France, j'ai parfois l'occasion de prendre des cours en Angleterre mais c'est super cher...

Patiente, humilité, remise en question, bcp de critères qui montre que l'équitation n'est pas qu'un sport, c'est aussi une recherche continuelle vers le but que chacun se fixe.
De là à dire que nous ne sommes qu'une bande d'éternels insatisfaits...