| |
sauf qu'il n'y en a pas beaucoup parce que les professionnels de l'endurance veulent 'caser' leurs pur-sang arabes chez les richissimes émirs du proche orient... alors qu'un trotteur, les émirs, ça ne les intéresse pas... |
|
|
Quelle vision réductrice des choses... Et totalement fausse...
Il y a aussi une question de gabarit et de masse à déplacer... Sans compter le côté "chèvre" du PSAr, assez utile sur certaines courses.
Si les trotteurs excellaient en endurance de haut niveau, ils deviendraient prédominants. On ne focalise pas sur une race, on focalise sur les dispositions physiques et athlétiques d'un individu, désolée pour la nuance... P. Fleury sort au plus haut niveau, avec beaucoup de succès, avec un SF.
Si d'aventure tu as la curiosité de regarder les listes d'engagés sur les épreuves CEI, tu vas être surprise : il n'y a pas que des PSAr... Dingue, hein?
Les enduranciers ne sortent pas que pour contenter les Emirats (qui ont quitté la France, je te le signale, les chevaux ont été rapatriés en Angleterre... Seuls les Qataris sont restés...), ils sont des compétiteurs... Ce qui compte, c'est l'exceptionnalité d'un cheval et la réalisation d'un couple.
Après, les PSAr ont aussi cette étonnante faculté de redescendre très vite en cardiaque. Ce n'est pas qu'une question de fréquence basse. En vitesse libre, si en moins d'une minute, tu es en dessous de 64 pulsations/minute, c'est l'essentiel... Et, à ce petit jeu-là, les PSAr sont particulièrement forts... Ils peuvent avoir plus de 100 bornes entre les pattes, tournées à 20km/h, et passer au vet en 1 à 2 mn... On déselle en marchant, on arrose une fois ou deux et on passe...
Bref, faut être un peu dedans pour savoir ce qu'il en est...