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Aide - peinture surrealiste
Posté le 01/05/2013 à 23h49
tibug
Posté le 01/05/2013 à 23h49
Trouvé ça comme définition du surréalisme en peinture, qui me paraît pas mal et parfaitement adaptée à ces deux oeuvres :
"Le surréalisme dans les arts plastiques prolongea une tradition picturale où la rêverie, le fantastique, le symbolique, l’allégorique, le merveilleux et les mythes ont une part importante. L’onirique, le choc visuel produit par la juxtaposition d’images ou d’objets incongrus, mais toujours agencés dans une production signifiante, sont l’un des fondements de la poétique surréaliste."
La première tu retrouves tous les éléments donnés là, l'onirique, le merveilleux et le mythe, l'allégorie : l'espèce de dinosaure / serpent de mer (le mythe), la ville labyrinthe, qui fait un peu ville troglodyte sous la mer (qui peut faire penser à la cité d'Ys par exemple, dans le domaine du mythe toujours, ou du merveilleux, une ville sous la mer "ça n'existe pas, ça n'existe pas"), qui fait écho à la ville plus moderne sur le dos du serpent de mer... On pourrait y voir une allégorie d'une sorte d'évolution de l'homme, de l'origine (la ville troglodyte) sous les eaux - les poissons - aux dinosaures, qui vont jusqu'à l'homme moderne sur la terre ferme... Ou une représentation de l'homme lui-même, la partie immergée primitive, le "cerveau reptilien", et la partie consciente émergée, bien structurée en une architecture organisée... Le tout évoqué dans une image onirique, mais le principe du surréalisme étant de laisser parler son inconscient (en littérature le surréalisme s'appuyait beaucoup sur l'écriture automatique), on peut sans doute s'appuyer sur l'image pour laisser libre cours à son imagination et que ce soit toujours valide, je pense qu'il n'y a pas d'interprétation figée.
La deuxième : je la vois encore comme une allégorie, le livre comme lien entre l'univers intérieur et l'univers extérieur qui se mélangent dans un joyeux bazar - les tuyaux qui deviennent des arbres par exemple, l'univers intérieur qui devient extérieur, ou l'arbre sous un globe, l'inverse, l'ouverture sur le monde - le mur ouvert - par la lecture.
Ca ressemble beaucoup à des rêves, où les choses semblent toujours un peu distordues -dans les deux tableaux la perspective me paraît un peu chelou, quand je regarde j'ai l'impression qu'il n'y a qu'un plan).