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Le post des supers mamans de ca...
Posté le 18/03/2024 à 22h24
lanamour Malgré le stress et le fait que j'étais profondément contre cette décision, j'ai le souvenir d'avoir ressenti un réel soulagement les premiers jours après la mise en place de cet espacement forcé des tétées : ça voulait dire qu'enfin, je ne me sentais plus indispensable et je m'accordais de m'éloigner de bébé sans risquer qu'il crise parce qu'il voulait téter, ce que je ne m'autorisais pas. Et puis assez vite, je me suis sentie horriblement mal quand j'ai subi le fait que mon bébé hurlait et que j'avais interdiction de le mettre au sein pour l'apaiser. Quand j'ai ensuite compris qu'en plus, pour le coup il hurlait de faim, c'était le pompon… Je suis d'accord que c'est bien, passé les premières semaines, de commencer à ne pas proposer le sein en première intention pour tout, et qu'avec un allaitement à la demande c'est quand même ce qu'on a facilement tendance à faire. Mais en même temps, je trouve aussi important de ne pas culpabiliser si on le fait : ça n'a pas de conséquences négatives en soi, sauf pathologie particulière (comme ce qu'expliquait Béatrice avec la nécessité de laisser le système digestif se reposer un peu).
Bref, l'allaitement résume bien mon ambivalence face à la maternité : d'un côté je me vois allaiter trois ans, de l'autre je vis parfois très mal cette dépendance extrême du bébé par rapport au sein. C'est de moins en moins vrai, il grandit, et du coup c'est plus équilibré dans ma tête !
edit : je voulais aussi répondre pour le coiffeur. Ici c'est moi qui coupe les cheveux de Clémentine quand ça commence à trop me gonfler de démêler/que chaque shampoing devient une bataille. Mais elle a depuis toujours une implantation capillaire super bizarre, tout part vers l'avant. Donc j'ai voulu l'emmener chez un vrai coiffeur un jour, me disant que lui saurait me dire quoi faire pour changer ça. Eh bien il n'y a rien à faire à part une frange, qu'on me déconseillait au vu de l'entretien régulier nécessaire, ça m'a coûté 30 balles et ma fille avait la même coupe que d'habitude à l'issue de la session ahah. Donc j'ai repris mes ciseaux et je me débrouille. Je fais même les miens, maintenant, et ceux de mon conjoint (merci le confinement). on a tous des cheveux ondulés/bouclés donc c'est pas hyper compliqué.
) et pipi presque sur l'interne ! 
. Sauf, bien sûr, si je tombe sur des nœuds au moment de la coiffer et que ce jour-là c'était tresse, mais vu qu'en général c'est "couette vite fait" ça passe très bien 
. Je fais pareil, moi, je démêle après le shampoing et je n'y reviens pas, sauf l'hiver quand j'ai des nœuds dans la nuque à cause des écharpes 
.
