Bonjour à CA,
Je me tourne vers vous pour partager des expériences similaires, des conseils voire des solutions.
Je suis l'heureuse propriétaire depuis près d'un an d'un amour de jument de 4 ans. Je l'ai eue tout juste débourrée et depuis son achat, j'ai d'abord travaillé gentillement jusqu'à 3 fois max 4 fois la semaine (dont ballade au pas en extérieur, longe de temps en temps)
Je prenais un cours part par semaine avec mon moniteur pour une des séances.
Depuis septembre, après une pause estivale qui a permis à la miss de pousser encore, je l'ai mise en pension travail.
Je ne la monte plus qu'en cours part' et mon monit la travaille quand je ne suis pas là. Le rythme augmente un peu (de 4 à 5 séances de travail pour ma loute) et ma jument progresse et gagne en force et souplesse.
Mais mon problème et la source de mon questionnement, c'est ...moi.
Ma jument est d'une nature extra, gentille, pleine de bonne volonté, super bien dans sa tête.
Et cerise sur le gâteau, elle ne manque pas de qualités que ce soit sur le plat ou en obstacle.
Je commence tout juste à toucher du doigt, lors de bonnes séances, "le" mouvement juste avec elle. Et là les sensations sont ... du pur bonheur! Sa locomotion se transforme et j'ai le sentiment de légèreté et de puissance à la fois; bref un avion de chasse.
Là, c'est quand elle comprend ce que sa proprio brouillonne et pas fixe dans les mains bafouille en haut de son dos...
D'où ma question:
Cela fait 23 ans que je monte, j'ai fait quelques saisons de cso amateur et je ne suis pas un "jeune cavalier"
Pour autant, je manque de précision, de fixité des mains, de clarté dans l'emploi de mes aides, de finesse.
Et pour un jeune cheval, j'ai le sentiment que c'est comme regarder canal en crypté que d'essayer de comprendre ce que je gesticule.
Comment avez vous fait, cavalier imparfait qui aviez un jeune cheval?
Comment s'améliorer sans en faire pâtir son dada?
Pensez vous que ça porte préjudice à ma loute ou que le fait qu'elle soit bossée dans le bon sens par mon monit compense?
Avoir un jeune dada m'a fait réaliser l'ampleur de mes lacunes et je me dis que monter les chevaux de club à côté ne résoudrais rien car ils sont rôdés et "devinent" ce que des aides brouillonnes veulent leur dire. En même temps, ma jument en fait les frais pour le moment et bien que j'essaie de me corriger, les défauts reviennent au galop.
En somme, je dois penser à tellement de travers de position, de fonctionnement, que je suis presque mal à l'aise à cheval.
Merci de vos précieux conseils